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    Le Point de non-retour
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    3,9
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    Votre avis sur Le Point de non-retour ?

    73 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    124 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2024
    Faussement académique cette histoire de vengeance entre gangsters dans une atmosphère de film noir avec femme fatale, traitrises entre associés et atmosphère froidement sombre cache spoiler: une plongée fantasmagorique dans la psyché d'un homme n'ayant pour seule échappatoire que les remous de son esprit en souffrance
    . En outre, l'excellente réalisation nous immerge dans un monde brumeux, perdu entre présent et passé, ce que les jeux de caméra, de teintes, d'illusions confirment autant que l'aspect anesthésié d'un Lee Marvin taiseux voire absent et certaines réactions surprenantes de protagonistes pris dans un habile jeu de dupes. Ou comment sortir plaisamment de l'ordinaire!
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    229 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    Très grand film noir que ce "Point De Non-Retour", deuxième film de Boorman et son premier film ricain. J'ai limite envie de dire que c'est aussi son premier vrai film, tout court, car son premier, "Sauve Qui Peut", une comédie musicale avec le Dave Clark Five (un de ces sous-Beatles qui pulluleront en Angleterre pendant la Beatlemania), n'est pas vraiment mémorable, mais il fallait bien démarrer.
    Là, c'est génial, il faut le dire. Adaptation d'un roman de Richard Stark (alias Donald Westlake), ce film raconte l'histoire d'un braqueur laissé pour mort par ses complices pendant un coup, qui va se remettre, et lentement monter sa vengeance. Le final à Alcatraz est mythique. Lee Marvin est mythique aussi, et le reste de la distribution (Keenan Wynn, John Vernon, Angie Dickinson...) assure. Le film baigne dans une atmosphère totalement psychédélique, des couleurs bien barrées, ce qui le rend immédiatement mémorable (et, curieusement, ne le vieillit pas trop mal, contre toute attente). Remaké dans les années 2000 avec Mel Gibson (c'est "Payback"), ce dont il fallait s'attendre, "Le Point De Non-Retour" est un chef d'oeuvre.
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    21 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 février 2022
    une petite merveille, porté par la férocité border line de Lee Marvin et la simplicité de sa narration ! Basé sur un scénario de type Monte Cristo, il revient, il n'est pas content et prèt a tout pour qu'on lui rende la somme exacte qu'on lui a subtilisée ! Basé sur un des bons bouquins de Donald Westlake au personnage récurrent, qui raconte les exploits d'un dur spécialiste du Hold up ! Lee Marvin porte le film au niveau culte.
    Hervé L
    Hervé L

    74 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2019
    Un très bon thriller magnifiquement filmé er porté par des acteurs sublimes un économie de moyens et de dialogues qui renforcent la mise en scène et nous tiens en haleine jusqu'au bout
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2018
    Volontairement déstructuré, ce film de 1967 est un thriller politique complexe à l'atmosphère particulière, dans lequel les personnages ne peuvent compter sur rien ni sur personne. Cette longue traque, portée par un Lee Marvin inspiré, se vit comme une expérience pop et décalée. La mise en scène signée John Boorman est remarquable.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2017
    Laissé pour mort dans la prison désaffectée d'Alcatraz, trahi par son ami alors qu'il devait récupérer une grosse somme d'argent, Walker se voit proposer une chance de se venger et dans le même temps de remonter une organisation qui lui permettrait de récupérer son argent.

    Partant de ce point de départ, Le point de non retour propose une histoire assez simple, allant à l'essentiel et surtout bien écrite. Pour son second long-métrage, John Boorman orchestre parfaitement bien son récit et braque sa caméra sur le personnage solitaire de Walker dont on ne sait d'abord pas grand-chose si ce n'est qu'il va être guidé par son instinct de vengeance et la façon dont il pourra récupérer ce qui lui appartient. Intéressant et crédible, il se voit confronté à une galerie de personnages, que ce soit alliés ou ennemis, aussi intéressante qu’ambiguë et mystérieuse, à l'image de celui qui va peu à peu lui donner des informations.

    L'immense réussite de Le point de non retour se situe surtout dans la mise en scène de John Boorman. Ce dernier sublime son récit et met en place une atmosphère aussi ambiguë que les personnages, ainsi qu'une ambiance malade, voire désespérée où le mal est partout, à tous les étages de cette société américaine gangrenée par la violence. Plus on avance dans le récit, plus l'intensité monte crescendo jusqu'à un remarquable final, tout en froideur, tension et sobriété.

    Boorman sait prendre son temps lorsqu'il le faut, donnant par moments une dimension presque mélancolique à son film, parfois même ironique d'ailleurs. Il maîtrise à merveille sa caméra et offre de beaux plans, sachant mettre en valeur un Los Angeles glacial et ses personnages. Proposant un astucieux montage, il use aussi habilement de flash-back lorsqu'il le faut. Devant la caméra, l'immense Lee Marvin apporte sa gueule cassée, présence et justesse à son personnage, il est tout simplement formidable dans ce rôle qui lui colle si bien à la peau.

    Conclut par un final obscur et glacial, Le point de non retour nous immerge dans une Amérique gangrenée par la violence où le cauchemar n'est jamais loin, le tout brillamment maîtrisé par John Boorman et emmené par un grand Lee Marvin.
    overlook2
    overlook2

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    « Le Point de non-retour » se refuse à la caractérisation et à la psychologie, réduit la motivation à l’essentiel et débouche naturellement sur la fable. La valeur explicative des nombreux flash-back est mince : l’essentiel qu’ils nous livrent n’est ni psychologique ni narratif, mais poétique. La construction circulaire du récit achève d’ailleurs de conférer à l’ensemble une impression d’irréalité, comme d’une réalité filtrée par le songe. Pris dans les tourbillons d’une tempête qu’il a lui-même provoquée, Walker n’échappe pas à son cauchemar. L’impression onirique est accentuée par le dédoublement de la femme de Walker qui, morte, semble se réincarner dans sa sœur (leur ressemblance est recherchée par Boorman). Comme dans un rêve aussi, les évènements échappent au dernier moment à celui qui les vit. Car Walker, tout en ayant l’attitude et les gestes de l’implacable meurtrier, ne tue jamais. Il n’est qu’un pion dans un ensemble immense (le capitalisme ?) qui l’utilise, qui récupère même ceux qui s’opposent à lui… La quête d’argent de Walker est un motif dérisoire ; plus profondément, il veut arriver à la source du pouvoir de cette mystérieuse « Organisation » qui a toutes les apparences de la légalité WASP ; centre qu’on ne peut jamais atteindre. Renforcé par l’abstraction des décors (où l’homme apparaît toujours écrasé par les infrastructure ou perdu dans le labyrinthe architectural), le film tout entier contribue ainsi à nous donner une vision au bord du fantastique d’une Amérique pourtant très réelle. La description lyrique par Boorman d’un pays qui semble ne trouver d’issue que dans la violence rappelle celle d’Aldrich dans En quatrième vitesse. Là aussi, à partir d’un ouvrage de peu de poids, nous était contée une fable apocalyptique. La société secrète a remplacé « la chose », la stabilité inébranlable succède à la destruction finale, mais Walker, comme Mike Hammer, n’en est pas moins un chasseur d’ombres à la recherche d’un Graal inaccessible, entouré du même cortège de forces obscures et maléfiques, d’images de mort et de peur. Dans l’impossibilité pour Walker de vaincre sa névrose, de sortir du climat hallucinant et asphyxiant où il vit, il y a le goût d’un échec amer. C’est le mérite de Boorman d’avoir su être aussi allusif, de nous avoir livré en en préservant le mystère une fable du 20ème siècle ; la morale est détruite, la corruption règne sous les surfaces lisses et une surenchère de violence ne débouche que sur les ténèbres d’une prison où les gardiens sont inutiles.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 mars 2016
    Une belle forme mais pas beaucoup de fond. C'est en gros ce que je retiens de ce polar violent et esthétique.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2018
    Point blank, ça veut dire « à bout portant », mais les distributeurs ont préféré bizarrement le traduire par Le point de non-retour. Passons. Ce n’est que le deuxième film de Boorman (le premier hollywoodien), mais déjà il affiche une maîtrise prodigieuse. Des plans larges colorés, d’autres plus serrés pour nous opprimer, des inserts de souvenirs retransmis au ralenti, des reflets dans un miroir entier, puis brisé, des kaléidoscopes de robes, de flashes et de maquillages, une atmosphère musicale lugubre et constamment dérangeante. Tirée d’un roman qui inspirera plus tard Payback, avec Mel Gibson, c’est une histoire somme toute classique de pègre, de femmes et de trahisons, avec un Lee Marvin sombre et mutique, qui détrousse les mafieux un par un pour une modeste affaire d’argent. Mais l’ensemble profite d’un montage qui le magnifie, qui appuie l’élégance de la mise en scène par son alternance de ruptures et de contemplatif, qui expérimente jusqu’à parfois frôler l’indéchiffrable. C’est un objet ambitieux, audacieux, doté d’une ambiance pesante et froide et qui en laissera sur le carreau. Mais le cinéaste persiste et signe quelques années plus tard avec Délivrance, un drame étouffant qui le range définitivement parmi ceux qui comptent. Aujourd’hui, l’homme est surtout célèbre pour ses hits populaires, comme Rangoon ou La forêt d’émeraude. Revenez-en plutôt aux sources.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2015
    "Le point de non retour" de Boorman est un véritable tournant pour le cinéma. Film moderne, il propose une intrigue à la fois triviale et inédite qui repose sur plusieurs niveaux de lecture. Le film, visionnaire, est très plaisant à être vu mais l’on regrettera malheureusement le manque de dynamisme du récit par moments. Il reste dans tous les cas une oeuvre phare. TOUTE l'analyse du film - avec une infographie inédite - en lien.
    soulman
    soulman

    87 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2015
    Une œuvre magistrale et complètement psychédélique.
    C'est à la fois un témoignage sur les années 60 et un polar génial où la schizophrénie du personnage de Walker est mise en scène avec la précision d'un entomologiste. Lee Marvin est formidable dans ce rôle, et Angie Dickinson, un sublime faire-valoir.
    Enfin, "Point Blank" est aussi un film d'une grande modernité, par l'utilisation des prises de vue et un montage sans temps mort, même si les retours en arrière ne sont pas tous indispensables.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    109 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2015
    L’un des grands films des années 60 dans lequel règnent en maîtres paranoïa et manipulation. La réalisation de John Boorman, qui n'en est qu'à son 2e film, est d'une confondante maîtrise. Tout est très moderne - cadrages, utilisation du son et du montage - et annonce déjà le cinéma d'aujourd'hui. A noter également une très belle photo en scope de Philip Lathrop dont on a pu notamment voir le travail sur "Le kid de Cincinatti" et "Les parachutistes arrivent".
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juillet 2023
    C'est mon deuxième visionnage de "Point Blank", et étrangement je l'ai apprécié encore davantage. Au-delà de l'avoir vu cette fois dans de meilleures conditions, c'est peut-être parce que, connaissant l'intrigue, j'ai pu me focaliser sur le style presque expérimental de ce polar pas comme les autres ?
    Car s'il ne s'agit que du deuxième long-métrage John Boorman (et premier aux USA), le réalisateur fait déjà des étincelles. Clairement influencé par la Nouvelle Vague européenne, Boorman s'amuse à déconstruire les codes habituels du polar ou du film noir.
    Ici, pas de ruelles sombres ou de héros à corrompre. La majeure partie du film se déroule en plein jour, sous un soleil de plomb. Et Walker est un anti-héros droit dans ses bottes. Il a commis une seule erreur, celle de faire confiance à son meilleur ami et sa femme pour un braquage. Laissé pour mort par les deux amants, il revient se venger.
    Pas de sentiment superflu, pas de dialogue inutile, pas d'action irréfléchie. Walker est un personnage à la tête d'acier, qui tient tête sans sourciller à une gigantesque organisation criminelle, et se moque bien de liquider ceux qui se dressent sur son chemin. Il est incarné par un Lee Marvin totalement imprégné de son personnage, qui apportera beaucoup à la production du film, soutenant John Boorman face aux studios.
    La déconstruction opère également (surtout ?) sur les visuels. Un montage d'orfèvre, non-linéaire qui mélange les temporalités. Des séquences lentes et oppressantes cédant la place à une violence soudaine. Quelques plans de dingue, surtout dans la première moitié, qui donnent l'impression de voir une œuvre psychédélique. Des compositions chargées de métaphores, parfois abstraites (Walker discutant avec son ami, au sol entouré d'une foule !).
    Et beaucoup de jeux sur les couleurs, de nombreuses scènes ayant une allure monochromatique. Ce qui charge le sens narratif. Mais renforce également l'aspect cauchemardesque de l’œuvre. Entre ceci et l'absurdité de l'intrigue (Walker remonte un à un échelon pour un motif qui devient insignifiant), on a finalement l'impression de voir un rêve meurtrier.
    C'est d'ailleurs une théorie qui circule régulièrement : spoiler: toute l'histoire ne serait qu'un fantasme de Walker, qui serait toujours blessé au fond de sa cellule depuis le premier plan du film...

    Paradoxalement, "Point Blank" est devenu un classique du polar, au point d'être référencé. A titre d'exemple, les similitudes avec le premier "John Wick" sont troublantes !
    cylon86
    cylon86

    2 517 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2014
    Walker a de quoi être énervé : son meilleur ami qui l'a entraîne sur un gros coup lui tire dessus et le laisse pour mort, lui volant au passage 93 000 dollars et sa femme. Walker, qui n'est pas mort, n'a alors plus qu'une idée en tête, retrouver son argent même si cela signifie qu'il doit affronter au passage une puissante organisation criminelle. Pour ce film, Lee Marvin (impeccable dans le rôle de Walker) a fait confiance à John Boorman dont c'est ici la première expérience hollywoodienne et le deuxième long-métrage. Sur une histoire de vengeance classique, Boorman s'amuse à dynamiter le genre, y insufflant une véritable énergie et une véritable violence à l'aide d'un montage rythmé et d'une mise en scène particulièrement soignée. Rien n'est laissé au hasard dans le film et la violence vient essentiellement des effets de montage qui nous plongent dans la psychologie de Walker qui ne tue personne de tout le film, chose pour le moins originale. John Boorman utilise tout ce qu'il a sous la main pour transcender le genre et lui offrir un film inoubliable, témoignage lucide et sans pitié sur l'Amérique des années 60 où Lee Marvin et Angie Dickinson font des merveilles.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    Pour l'atmosphère fantastique, la photo et les couleurs
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