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    Le Point de non-retour
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    73 critiques spectateurs

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    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juin 2014
    Un incroyable polar minimaliste qui ne s'embarrasse pas de psychologie, d'une violence radicale. La mise en scène décousue est pleine de subtilités, superbe photographie et un Lee Marvin impérial dans ce rôle extrêmement monolithique, presque monosyllabique.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2014
    J'adore John Boorman qui a le mérite d'être un touche à tout multi-genre et très talentueux. Il offre ici un rôle à la mesure du talent de Lee Marvin qui part à la recherche de son ex associé et accessoirement ami qui l'a fortement entubé sur leur dernier coup. Un bon film de vengeance au milieu de la mafia San Franciscaine qui mérite d'être érigé comme classique du genre!
    Estonius
    Estonius

    3 286 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2014
    Ou comment un réalisateur arrive à nous scotcher sur notre siège avec un scénario somme toute bien faible et très linéaire. C'est que tout est dans la réalisation d'une efficacité redoutable dont même les temps morts nous parlent, et dans un montage génial ou s'interfère des flash-back. Et puis il y a l'interprétation complètement hallucinée de Lee Marvin, et le charme d'Angie Dickinson, tout cela nous concocte un chef d'œuvre du cinéma, un chef d'œuvre intemporel.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2013
    Un thrilleur viril et peu bavard au scénario basique mais diablement efficace. Un sommet du genre réalisé par John Boorman.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 octobre 2013
    Qu'il fait bon vivre devant le génie de John Boorman. Le Point de non retour fait partie de mes classiques, et lorsque que j’entends le nom de John Boorman, une lente chaire de poule vient me rappeler que le cinéma à de ça artistique, qu'un film est un tableau, une symphonie, une révolution. L'Histoire ? L'histoire est totalement secondaire dans Point Blank, n'allez pas y chercher un scénario d'une complexité généralissime tel que Usual Suspect, Point Blank ne sert pas à ça, c'est une tranche de cinéma, un classique d'esthétique. Lee Marvin c'est une gueule, une mimique, une espèce de croquemort à la mâchoire germanique qui tout au long du film représente le spectre froid et simple de la mort, de la vengeance exacerbé. Où est la justice, où s'arrête la vengeance ? Point Blank n'est pas moins une réponse qu'une éternelle question. Toutes les scènes semblent cultes, toutes les prises sont superbes. Et c'est à chaque fois un plaisir car, lorsque l'on est plus enfermé dans les grilles du scénario, dans notre soif de savoir qui c'est le méchant, on se confronte seulement au classique,on boit gorgé par gorgé les minutes et les plans quasi-photographique de Point Blank. A voir forcément, obligatoirement et à déguster lentement.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2013
    "Point Blank" est un polar magnifiquement bien réalisé et interprété. L'intrigue, pourtant classique, trouve une autre dimension dans les mains de John Boorman qui y insuffle tout son talent pour en faire une oeuvre unique et novatrice (influencée néanmoins par les films noirs). Le rythme soutenu, malgré une petite baisse de régime durant le dernier tier du film, nous maintient en haleine constante. Pour son deuxième long métrage, Boormanfait déjà preuve d'une grande maturité en signant cet excellent "Point Blank".
    this is my movies
    this is my movies

    694 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    (...) Le montage est ce qui frappe le plus dans ce film. Non-linéaire, voire même parfois abstrait, il désarçonne par sa manière d'utiliser le son mais aussi la chronologie. Le plan du début est en fait un flash-forward (avec cette utilisation sidérante de la couleur des néons) avant de partir en avant puis d'introduire un flash-back puis un autre flash-forward et ainsi de suite. Le spectateur pourrait être perdu ou confus mais le tout garde une cohérence totale. Puis c'est le générique, avec ses plans magnifiques sur le héros, perché sur les barbelés puis c'est cette incroyable séquence avec ce montage alterné durant lequel résonne les bruits de pas de Walker, qui avance, de manière métaphorique mais aussi physiquement, vers la maison de Lynne. Plusieurs séquences aboutissent ainsi à de vraies de montage syncopée mais toujours avec une vraie signification comme ce passage où différents amants font une pirouette dans le lit (d'abord Walker et Chris puis Walker et Lynne puis Chris et Reese puis Reese et Lynne) le tout dans un même mouvement. Le découpage devient sensitif, sensoriel, il donne un autre sens à l'agencement des plans pour un résultat puissant, basé sur le ressenti plus que sur l'intellect. C'est la base même du cinéma et Boorman s'impose alors comme un véritable maître du genre. Avec l'appui de Lee Marvin, Boorman ose tout (montage cut, ralenti, éclairages criards), quitte à parfois se perdre mais on sent que tout obéit à la logique de l'histoire qu'il veut raconter. Walker est un héros certes mais un héros à la morale trouble. Épris de vengeance, il n'en reste pas moins un personnage froid et calculateur, qui n'hésite pas à envoyer à la mort ceux qui le gênent ou qui veulent le piéger et qui est capable d'accès de rage dévastateurs. Ses plans sont méthodiques et il anticipe presque à chaque fois les réactions de ses adversaires, prenant par surprise ces malfrats sans envergure qui travaillent au service de la mystérieuse Organisation dont nous ne verrons jamais le sommet. spoiler: Le twist final remet en perspective le personnage, pion d'un échiquier dont il croyait être le Roi.
    Sa relation avec Chris est également très bizarre, entre répulsion et attirance. Cette dernière est jouée par la magnifique Angie Dickinson et son rôle est loin d'être celui d'une pauvre petite victime. Aussi manipulatrice que Walker, elle ne partage toutefois pas ses convictions jusqu'au bout, comme lors de cette scène où elle passe ses nerfs sur le torse de Walker, Lee Marvin imposant là son extraordinaire puissance physique, ne bougeant presque pas sous la violence des coups. Son charisme et sa force sont d'ailleurs à l'honneur dans ce film qui comporte aussi quelques scènes de bagarre assez réalistes, contrairement là encore à ce qui se faisait à l'époque. Les coups sont bien masqués (on a même parfois l'impression qu'ils sont portés) et la chorégraphie fait plus penser à une vraie bagarre qu'à une bagarre de cinéma : les personnages suent, les coups sont donnés un peu partout, le décor est bien utilisé et on ressent la fatigue, l'épuisement des protagonistes, qui finissent rincés ou bien sacrément amochés. (...) Cette époque là était propice aux expérimentations, aux débordements, à la révolution et c'est grâce à des acteurs comme Lee Marvin et à des réalisateurs comme John Boorman, qui ont inspiré des nombreux autres, que le cinéma a avancé dans une bonne direction, celle de faire des films qui ont un sens mais qui savent aussi raconter une histoire, avec des personnages tangibles et qui divertit le public.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2013
    Au premier regard un film noir mais on sent derrière les codes du genre une réflexion sur la folie du monde moderne, une vraie radiographie de ce qu'est devenu le capitalisme (Walker au départ est un employé, il est exploité, utilisé par un certain Reese...).

    Le combat de Walker, la façon qu'a notre héros de tirer un fil qui ne semble jamais finir face à un monstre insaisissable, sans visage, en font une métaphore parfaite.

    Le point de non retour, film visionnaire sur la crise économique mondiale qui un an plus tard commençait et semble hélas ne jamais pouvoir s'arrêter depuis...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    L'intrigue, sans originalité, est toutefois bien complétée par une mise en scène intelligente. Un exercice de réalisation intéressant.
    Glouche
    Glouche

    22 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2013
    Bon polar qui a bien vieilli, porté par Lee Marvin. John Boorman nous entraîne sur les chemins classiques du western urbain, où le héros solitaire recherche la vengeance, mais le scénario réserve quelques surprises. La narration est atypique entre les flashes syncopés, les scènes brutes de décoffrage et des ellipses qui donnent un aspect onirique au milieu des déchaînements de violence. Celle-ci reste tout de même soft, tout comme les scènes érotiques. La musique et l'ambiance font parfois penser à un épisode de Johnny Staccato, mais avec la couleur psychédélique en plus. Lee Marvin est épatant et monopolise l'attention. Les personnages secondaires intéressent peu le réalisateur. Angie Dickinson (actrice très moyenne, je trouve) ou une autre dans le rôle principal féminin, peu importe. Bref, si vous cherchez autre chose que la plupart des productions un peu trop lisses que nous propose trop souvent le cinéma américain, allez jusqu'au Point de non retour.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 février 2013
    Ce fut un calvaire de regarder ce film, ce fut tellement inssuportable que j'en ai arrété le tout au bout de 40 minutes. Le film est caractéristique des années 60 - 70 : expérimentale, prétentieux et fausse créativité. John Boorman a réalisé de meilleurs film par la suite.
    Maqroll
    Maqroll

    156 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Il y a d’emblée un ton qui se révèle vite être un style dans ce film de John Boorman antérieur de deux ans à son premier film « important », Leo The Last. Lee Marvin – que je n’apprécie guère d’habitude – est ici exceptionnellement sobre parce que bien dirigé. Le scénario est linéaire mais se complique souvent d’images en flash (je n’ai pas dit de flash-back) qui viennent expliciter les références associatives directement sorties des théories psychanalytiques. On peut leur reprocher d’être parfois un peu lourdes et redondantes, comme si Boorman prenait le spectateur pour un insuffisant intellectuel. En dehors de cette réserve, c’est un très beau film noir aux images esthétiques et à la morale désespérée où Angie Dickinson vient apporter grâce et féminité dans un monde sans pitié.
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2013
    Excellente seconde réalisation pour Boorman et l'un de ses meilleurs films avec "Delivrance". Aucune baisse de régime et une ambiance sombre où le spectateur suit intensément la détermination de Walker, l'un des plus grands rôles pour Lee Marvin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 décembre 2012
    voilà un chef d’œuvre. Signé John Boorman, il nous livre là une vraie expérience de cinéma. Les nombreux flash-back déroule une histoire linéaire et passionnante. La construction circulaire du récit achève d’ailleurs de conférer à l’ensemble une impression de forme parfaite et onirique. Walker - le héros - est enfermé son cauchemar. Et le spectateur est captif du récit ; une pure merveille !
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Premier chef d’œuvre de John Boorman, « Le Point de non-retour » fait exploser le cadre du film noir pour ouvrir sur une pure expérience de cinéma. Il se refuse d’abord à toute caractérisation et à toute psychologie : il réduit la motivation des personnages à l’essentiel et débouche naturellement sur la fable. La valeur explicative des nombreux flash-back est mince : l’essentiel qu’ils nous livrent n’est ni psychologique ni narratif, mais poétique.
    La construction circulaire du récit achève d’ailleurs de conférer à l’ensemble une impression d’irréalité, comme d’une réalité filtrée par le songe. Pris dans les tourbillons d’une tempête qu’il a lui-même provoquée, Walker n’échappe pas à son cauchemar. L’impression onirique est accentuée par le dédoublement de la femme de Walker qui, morte, semble se réincarner dans sa sœur (leur ressemblance est recherchée par Boorman). Comme dans un rêve aussi, les évènements échappent au dernier moment à celui qui les vit. Car Walker, tout en ayant l’attitude et les gestes de l’implacable meurtrier, ne tue jamais. Il n’est qu’un pion dans un ensemble immense (le capitalisme ?) qui l’utilise, qui récupère même ceux qui s’opposent à lui…
    La quête d’argent de Walker est un motif dérisoire ; plus profondément, il veut arriver à la source du pouvoir de cette mystérieuse « Organisation » qui a toutes les apparences de la légalité WASP ; centre qu’on ne peut jamais atteindre.
    Renforcé par l’abstraction des décors (où l’homme apparaît toujours écrasé par les infrastructures ou perdu dans le labyrinthe architectural), le film tout entier contribue ainsi à nous donner une vision au bord du fantastique d’une Amérique pourtant très réelle. La description lyrique par Boorman d’un pays qui semble ne trouver d’issue que dans la violence rappelle celle d’Aldrich dans En quatrième vitesse. Là aussi, à partir d’un ouvrage de peu de poids, nous était contée une fable apocalyptique. La société secrète a remplacé « la chose », la stabilité inébranlable succède à la destruction finale, mais Walker, comme Mike Hammer, n’en est pas moins un chasseur d’ombres à la recherche d’un Graal inaccessible, entouré du même cortège de forces obscures et maléfiques, d’images de mort et de peur. Dans l’impossibilité pour Walker de vaincre sa névrose, de sortir du climat hallucinant et asphyxiant où il vit, il y a le goût d’un échec amer. C’est le mérite de Boorman d’avoir su être aussi allusif, de nous avoir livré en en préservant le mystère une fable du 20ème siècle ; la morale est détruite, la corruption règne sous les surfaces lisses et une surenchère de violence ne débouche que sur les ténèbres d’une prison où les gardiens sont inutiles.
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