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Un visiteur
1,0
Publiée le 11 janvier 2008
Emmanuel Mouret alterne le bon avec des films comme "laissons Lucie faire" ou "changement d'adresse" et le moins bon avec "Vénus et Fleur" ainsi que ce dernier film mal boutiqué (on s'attarde sur la relation Mouret-Ledoyen, alors que l'on ne voit que trop peu le couple Gayet-Cohen et que Frédérique Bel n'arrive qu'au bout d'une heure), tiré par les cheveux (le coup du vol de portable) et d'une moralité douteuse (je trompe mon mari mais comme je ne veux que son bien, je lui présente la fiancée de mon amant). Seul le jeu des acteurs qui mettent malgré tout du coeur à l'ouvrage permet au film d'éviter le zéro pointé.
Que dire ? Bof me semble être le bon mot. Ce film n'est vraiment pas inventif en quoi que ce soit, la fin est baclée, on devine tout trois coups à l'avance, le scenar est épais comme une feuille de papier à cigarette. Virgine Ledoyen qui s'essaye à un rôle de bourgeoise intello, pour changer de son répertoire habituel mais qui se rate complètement. Emmanuel Mouret, marrant, mais comme un hamster peut l'être : mignon, naif mais complètement creux. Seules quelques blagues en début de film et la sincérité marrante du jeu de Dominique Bel (parce que Gayet qui fait du Gayet mouai bof rien de remarquable) ont fait que je lui attribue cette étoile unique. Enfin, reste que les bobos parigots vont être fans, normal ce film est exactement calibré pour eux.
Sous la direction d'Emmanuel Mouret, la jolie Julie Gayet se mue en Shéhérazade le temps d'une nuit, contant l'histoire d'un couple d'amis dépassés par les conséquences d'un acte en apparence bien anodin. Si le récit n'est pas banal, la narration l'est encore moins. À contre-courant des comédies actuelles, ce film opte pour le marivaudage en mettant en scène des personnages BCBG qui ne peuvent s'empêcher de tout intellectualiser, même les sentiments qui bientôt dominent leur raison. Ce qui engendre des situations insensées extrêmement cocasses... Leurs dialogues, loin d’être creux ou prétentieux, sont au contraire un régal de finesse et de légèreté. Et outre la performance des acteurs, il convient de saluer le travail minutieux apporté sur les décors, les couleurs et le cadrage (l'utilisation des tableaux est délectable), ainsi que sur la musique mêlant Tchaïkovski à Schubert en passant par Mozart. Alors si ce "Baiser.." me plaît? Assurément!
J'adore le style d'Emmanuel Mouret. C'est pour cela que j'ai préféré Changement d'adresse ou un Venus et Fleur. Dans ce film il a perdu un peu de son style au profit d'un scénario peu plus accompli. J'espère qu'il pourra continuer a tourner.
un bijou, que dis-je ? un chef-d'oeuvre ! Non seulement Emmanuel Mouret arrive à faire un film léger mais il faut en plus de cela qu'il soit profond et magnifique...
Un navet! Ca fait bien longtemps que je n'avais pas vu un film aussi nul. Les acteurs eux mêmes ne croient pas a ce qu'ils jouent. Heureusement le film ne dure que 1H30 environ! Ca ne vaut vraiment pas le déplacement, mieux vaut rester à la maison au chaud!
Pas époustouflant pas minable non plus, juste pas mal. Cela ne vaut pas non plus le coup de payer le prix d'une place de cinéma pour le voir. Quelques passages amusants mais l'humour devient vite pesant car trop redondant et peu varié à mon goût. On regrette également ce scénario quelque peu léger.
Voilà un baiser assez moyennement apprécié, car il souffre de quelques défauts qui pèsent très fort sur le film. Le pire est dans les dialogues : il sont d'une platitude rarement atteinte au cinéma, ce qui décrédibilise fortement les personnages. On sent que Virginie Ledoyen n'est pas vraiment dans le rôle et lutte par moments avec des répliques d’un niveau sitcom. D'autre part on tombe dans le gnan gnan et le cul cul la praline, ce qui fera rapidement fuir beaucoup de spectateurs. Tout cela est très dommage, car on n’arrive pas à s’immerger dans le film, surtout que la démarche est originale. L’idée de faire narrer cette histoire peu banale par un personnage extérieur, qui en est profondément affecté et influencé dans ses choix, est plutôt bien pensée. De plus les musiques sont assez agréables. Attention, c’est pas parce qu’on fait une histoire de sitcom qu’il faut en reprendre tous les aspects !!
1 étoile pour Julie Gayet. A côté d'elle : pffff... L'histoire "extraordinaire" du cocufiage n'est malheureusement que d'une banalité à pleurer, le ton récitatif et théatral pris par Mouret et Ledoyen enléve tout humour ou crédibilité à leur histoire. On s'ennuie car le réalisateur se complait dans des longueurs, vides de tout intérêt esthétique ou scénaristique et dans un verbiage pompeux et précieux. On pourrait qualifier l'exercice d'onanisme cinématographique : seul Mouret prend du plaisir visiblement !!
Ah bah alors là, c'est bien simple c'est la première fois de ma vie que je quitte un ciné en pleine scéance. J'ai tenu 30 min. INSUPPORTABLE ! Dialogues creux et récités. Des scènes à rallonge et ennuyeuses à souhait. Un film de sentiments ? Y a rien ! Mes chiens sont plus expressifs ! Tous les gouts sont dans la nature certes, mais là je vois vraiment pas comment on peut encenser ce film. Quand à le comparer à du Allen ... Oui à la simplicité, à la légèreté, à l'originalité, aux sentiments vrais ... quand c'est bien fait. Et là c'est absolument pas le cas. A éviter sans regrets !
Un beau jour, Gabriel recontre Émilie, de passage à Nantes, passe la soirée avec elle, et, pour conclure l’entrevue en beauté, lui demande un baiser. Laquelle refuse poliment, malgré le “s’il vous plaît” de son interlocuteur et la réciprocité manifeste de leur attirance, freinée, dit-elle, par une histoire qui lui a été racontée : celle d’une femme mariée que les conséquences inattendues d’un baiser, à priori anodin, échangé avec son meilleur ami, vient toucher en plein dans sa vie amoureuse. Le genre de sujet en or pour un vaudeville bas-de-plafond, à base de portes qui claquent et d’amant dans le placard. Mais Emmanuel Mouret n’est pas Jean-Marie Poiré. Figure parmi les plus atypiques du paysage de la comédie française, l’auteur-réalisateur-acteur s’aventure davantage du côté d’Eric Röhmer, et signe un marivaudage d’une grande subtilité, au sein duquel deux temporalités et deux groupes de personnages s’articulent autour du désir. Un thème déjà au cœur de “Changement d’adresse”, son précédent long métrage, et que Mouret, cinéaste de la parole avant tout, exploite, sans tomber dans la redite, au gré de dialogues savoureux, où le burlesque peut naître du mot le plus anodin. Maîtrisant aussi bien textes et cadrages, il ne perd pas de vue son sujet, tire le meilleur de ses interprètes (dont Virginie Ledoyen et lui-même) et des situations comiques, avant de parer le tout d’une pointe de gravité, lorsque sont évqoués les dommages collatéraux liés à l’adultère. Une rupture de ton aussi surprenante qu’intelligente, qui donne surtout envie de rester fidèle aux réalisations à venir d’Emmanuel Mouret.
Film nul, mal joué, convenu, vous pouvez sortir au bout de 10 minutes vous connaissez déjà la fin tout est tellement téléphoné. Il y en a assez de ce cinéma français qui fait l'apologie des médiocres vive le cinéma Américain.
Aprés Changement d'adresse, Mouret nous revient avec Un baiser s'il vous plait, douce comédie statuant sur l'importance du baiser. Trés joliment réalisé, tout en finesse, nous suivons Nicolas, qui un jour va annoncer à sa meilleure amie Judith quelque chose de trés particulier. Ils finissent par s'embrasser et à ce moment là, toute leur vie change. Emprunt d'une terrible simplicité, de dialogues caustique, un baiser s'il vous plait est un excellent film sans prétention mais qui ne nous laisse pas indifférent. Bien filmé, bien maitrisé par les acteurs, que cela soit Mouret, Ledoyen, Bel ou Accorsi, ce film se démarque par son authenticité et par ses dialogues trés intéréssants. En outre, les musiques qui jonchent le film ont été bien choisies. D'ailleurs le thème est intéréssant et à été peu exploité ce qui permet à Emmanuel Mouret de marquer de nombreux points et de monter dans mon estime. Excellent film et trés bon travail.
Haaa Virginie Ledoyen!!! Film frais et sympatique. Dommage que les textes soient récités et qu'Emmanuel Mouret se fasse jouer dans le role principale. Il est vraiment moche! Voila!