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elbandito
344 abonnés
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3,0
Publiée le 2 avril 2012
Entre suspense hitchcockien et initiation amoureuse d’un adolescent, David McKenzie écrit une belle histoire d’amour écossaise pour le moins insolite et improbable, mais magnifique grâce à l’interprétation subtile et perturbée de Jamie Bell.
J'adore le cinéma britannique et tout ce qui l'entoure. Généralement, je trouve ces films, quel que soit le genre, intense, magnifique et je me réjouis de ces œuvres. Il est rare que je n'aime pas un film britannique. Celui-ci me paraissait très bon durant les premières minutes, ça se vérifiait par la suite et la performance de Jamie Bell frôlait la perfection. Et puis, soudainement le scénario s'enlise dans des détours aux goûts désagréables, amers et ce jusqu'au final. Ce film nous laisse plus de questions que de réponses et déçoit globalement !!
Un film indépendant qui nous surprend, on suit avec plaisir le destin d'Hallam Foe. Tout ce qui se passe est imprévisible, ce qui est très agréable! Une belle et original histoire d'amour en plus de cela! A voir
Excellent film porté par des comédiens respirant le naturel et l'aisance, Jamie Bell en tête qui porte l'ensemble en assurant autant les scènes de solitude que celles de confrontation. Une énergie incroyablement bien canalisée. Un scénario original qui réussit à être poignant sans être larmoyant et qui garde l'équilibre entre l'émotion et le burlesque.
So long Billy Elliot, and hello Hallam Foe ! Huit ans après avoir été révélé dans le film de Stephen Daldry, le jeune Jamie Bell a bien grandi, et délaissé les parquets de danse au profit des toits d’Edimbourg, où il a également pris un bien mauvais penchant : le voyeurisme. Porté de bout en bout par l’éblouissante prestation du comédien, “My Name is Hallam Foe” suit donc les traces de cet adolescent un brin sauvage, qui s’éprend de Kate (Sophia Myles), sosie de sa mère décédée. Si la référence au “Sueurs froides” d’Hitchcock est plutôt évidente, David McKenzie ne se jette pas, pour autant, dans le thriller, et privilégie davantage le drame psychologique. Malgré quelques petites longueurs, son long métrage fait preuve, à l’image de son héros, d’une grande liberté (aussi bien dans le ton que dans la conduite du récit), en même temps qu’il intrigue, touche ou dérange, mais ne laisse jamais indifférent, grâce à Hallam, imprévisible mais finalement attachant. Exactement comme le film.
Film bizarre, histoire bizarre, mais assez fascinant tout de même. Son personnage principal, assez singulier, voyeur affectif, est vraiment unique, et très bien joué par Jamie Bell. Malgré l'impression parfois que le réalisateur ne sait pas trop où il va, de très jolies scènes placent le niveau assez haut. Et la beauté d'Edinbourg la nuit! Une bonne surprise.
L'histoire d'un jeune homme perdu qui vit par procuration en épiant les autres et qui en oublit de grandir... Suite à la mort de sa mère il croit que sa belle-mère l'a tuée et il tombe amoureux d'une femme sosie de sa mère... Complexe d'Oedipe et devenir adulte voilà le film. Belles histoires qui vaut surtout par l'interprétation des acteurs (Claire Forlani mûre et vénéneuse) et notre "Billy Elliott" qui promet encore beaucoup après son personnage dans "Jumper" où il volait la vedette au héro. bémol : peut-on vraiment croire à un jeune homme d'environ 18 ans qui joue dans une cabane et se déguise comme un gamin de 10 ans ?!
Comédie dramatique britannique « My name is Hallam Foe » vaut principalement pour la prestation de Jamie Bell qui montre une fois encore l’ampleur de son talent. Il incarne ici un adolescent qui refuse de faire le deuil de sa mère parce qu’il ne peut accepter l’idée qu’elle se soit suicidée. Il se réfugie alors dans sa cabane et profite de l’obscurité pour épier le voisinage et sa belle-mère dont il fantasme la responsabilité dans la mort de sa mère. Chassé par celle-ci, il trouve refuge à Edimbourg. La ville est d’ailleurs un autre atout du film tant il est rare de sortir de Londres (et tant en V.O l’accent écossais est drôle). L’histoire en elle-même est crédible et est plutôt intéressante avec son paradigme de refus du deuil et on s’attache facilement à cet écorché vif qui préfère observer les autres à distance pour éviter des relations qui pourraient finir abruptement comme avec sa mère. Mais il faut avouer que l’histoire manque un peu de rythme et finie par tourner en rond et s’il n’y avait la fraîche interprétation de Jamie Bell on finirait par un peu se languir. La conclusion d’ailleurs semble plutôt abrupte quand on songe aux nombreux problèmes que doit résoudre le héros. Néanmoins le film ne manque pas de charme et vaut qu’on s’y intéresse.
Jamie Bell fait bien vivre son personnage, la bande son est sympathique, la réalisation suit les pérégrinations oniriques du héros. A part ça rien de très captivant, les thèmes abordés le sont de façon très convenue, c'est à dire mesurée mais sans grande surprise.
David MacKenzie nous livre ici une comédie dramatique plutôt déroutante (pour ne pas dire dérangeante). Hallam Foe est un ado pas comme les autres, il a perdu sa mère et accuse sa belle-mère d’en être responsable. Réfugié dans sa cabane perchée en haut d’un arbre au beau milieu de la forêt, il s’éloigne du reste de sa famille afin de ne penser qu’à sa mère, mais aussi pour s’adonner à son passe temps favori, épier les gens chez eux avec l’aide de ses jumelles. Un jour il décide de quitter le cocon familial pour aller en ville mais au hasard d’une rue, il tombe nez à nez avec le sosie de sa mère et en tombe éperdument amoureux. My Name is Hallam Foe réussi le pari, celui de conjuguer à la fois un script complexe mais captivant à des acteurs particulièrement prenants (Jamie Bell & Sophia Myles).
Les acteurs sont très bons et c'est la seule qualité que l'on peut reconnaître au film. L'idée de début était bonne mais demandait un traitement très délicat. Donc quand le réalisateur préfère sortir une artillerie très lourde, ça fait du dégât. Vas-y que je te mélange du voyeurisme, beaucoup de voyeurisme, avec une intriguette policière et le portrait de l'ado forcément sauvage et rebelle, le tout avec une réalisation techniquement bâclé. Rien de plus à dire, eh oui à l'image du film.
Billy Elliot a grandi. Récemment jumper dans le long vidéo-clip du même nom, le voici donc dans la peau de Hallam Foe, jeune orphelin d'une mère décédée trop tôt. Le film de David MacKenzie est une vraie réussite. Il est simple et touchant sans tomber dans un pathos qui aurait pu être très facile. D'entrée on s'attache et on s'intéresse à cet ado un peu paumé, un peu original. Peu à peu on comprend le trouble qui l'habite et on l'aime encore plus. Progressivement avec l'aide de quelques personnes, de son culot naturel et surtout de sa jolie directrice des ressources humaines, il va grandir, affronter ses démons et partir dans la vie plus fort qu'il ne l'aurait espérer. Le scénario nous porte, nous fait suivre et nous fait vivre avec Hallam comme si on était dans sa tête. Ajouté à cela une mise en scène, qui, si elle reste assez conventionnelle et simple, est parfaitement réussie, maîtrisée de bout en bout. Les images magnifiques et la musique non moins sublime apportent un charme supplémentaire dont le film n'avait pas vraiment besoin mais qui ne gâche rien. Reste l'interprétation forcément de haut niveau. Quand la matière est bonne, le résultat est rarement décevant. Jamie Bell est parfait, il confirme tous les espoirs mis en lui depuis le fameux film de Stephen Daldry. Tout comme la belle et talentueuse Sophia Myles, très à l'aise. Au final une belle réussite sur toute la ligne. Le beau coup de coeur inattendu du moment !
Malgré les surcharges, le traitement est globalement éblouissant, magnifiques points de vue, couleurs mordorées, arrière-plan musical toujours en harmonie. Mais c'est vraiment dommage d'avoir insisté sur les pitreries du jeune homme au fil de son évolution, ce côté "Billy Eliott" qui nuit au film, alors que le visage de l'acteur à lui seul, tant il a de facettes possibles, pouvait suffire à transmettre son désarroi après la mort maternelle. Sinon, l'analyse est vraisemblable et donnerait presque envie de s'appuyer sur le fantasme pour trouver de la saveur à tout : je pense à cette jeunesse forcée de prendre n'importe quel job alimentaire. Est bien vu aussi le revers de la fraîcheur adolescente risque-tout, cette aptitude à se fourvoyer faute d'infos. Ce réalisateur peut devenir brillant s'il parvient à épurer son histoire en coupant certains plans répétitifs ou potaches, et en insistant uniquement sur les minutes décisives.
C'est très pervers ce film. Mais Jamie Bell est tellement bien ^^. Il exprime bien les sentiments d'un ado paumé et tout. L'un des acteurs en pleine montée ='D. Sophia Myles est aussi pas mal. Et puis une production écossaise ça passe pas inaperçue :'). Bref j'aime beaucoup. Puis la présence de Claire Forlani ^^. C'est bien fait et réaliste.
Une excellente surprise. Un petit film british bien ficelé. Jamie Bell est vraiment convaincant en adolescent névrosé, tantôt inquiétant tantôt touchant. Le reste du casting n'est pas en reste et niveau acteurs il n'y a pas de fausses notes. Le scénario est original et la réalisation réussie avec de très beaux plans d'Edimbourg. Malgré quelques défauts mineurs ce film transgressif, voir parfois un peu malsain, est une petite trouvaille qui mérite le détour.