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NicoSpa
31 abonnés
21 critiques
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4,0
Publiée le 24 juillet 2008
J'hésitais à mettre 2 ou 3 étoiles, mais la sincérité du film me pousse à 3, même si le film est inégal. Il y a une vraie singularité, un univers bien particulier, qui le rend attachant. Le seul reproche que je ferais est lié au scénario qui ne me semble pas complètement maitrisé. Mais cela reste un beau film !
Scénario original et bien interprété qui retrace le passage d'une adolescence perturbée à l'age adulte, adolescent obsédé par le décès de sa mère et l'attitude de sa belle mère. IL est guidé dans ses premiers pas amoureux par une femme qui l'a attiré car sosie de sa mère... Le ressort du film parfois équivoque est double : l'attirance physique du jeune homme pour celle qui ressemble tant à sa mère et la croyance en l'assassinat de sa mère par la deuxième épouse de son père.
Un bon film sur les tourments de l'adolescence et la multiplicité des sentiments contradictoires y afférent. Le scénario suit le chemin du personnage principal qui est à la recherche de réponses suite à un drame familial mais également à la recherche de lui même et à la découverte du monde qui l'entoure. Si l'histoire tourne parfois légèrement un peu en rond ( surtout si l'on est pas très friand des théories psychologiques tel le complexe d'oedipe ), l'ensemble maintient l'attention du fait de son emballage et de ses interprètes. En effet, l'interprétation est excellante. Jamie Bell tient une bonne part du film sur ses épaules et se dévoile tour à tour sympathique, dérangeant, perturbé, un peu parano mais surtout très humain et vulnérable. Sophia Myles est également parfaite et lumineuse avec autant de justesse et de subtilité que son collègue. La mise en scène est par ailleurs très maîtrisé. Enfin, la bande son est de qualité et apporte beaucoup au rythme et au ton successivement nerveux, calme ou inquiétant. En conclusion, un film intimiste intéressant à la fois étrange et juste.
Remarquable film anglais, au ton original, même si MacKenzie est à la fois le petit cousin de Loach et de Hitchcock. Les séquences sur le toit sont très bien filmées, et Jamie Bell est décidemment un jeune acteur étonnant. Il est surprenant qu'une seule salle (Merci le Cinémazarin de Aix) de la région PACA diffuse ce petit bijou, invisible à Nice ou Cannes. Il est vrai que la critique institutionnelle lui préfère le pitoyable ''Voyage aux Pyrénées'', largement distribué en art et essai...
Une découverte que ce film déjà vieux de presque 10 ans avec un Jamie Bell époustouflant et bluffant en jeune homme très tourmenté, aux travers et comportements bizarres et quasi pervers, qui ne se remet pas du décès trouble de sa mère. Une tension émotionnelle permanente, sans cesse hors norme, border line, atypique et dérangeante et 2 grandes et belles actrices que l'on retrouve avec plaisir, Claire Forlano toujours aussi sensuelle et femme fatale et Sophia Myles qui dégage une sympathie, une douceur, une empathie, phénoménales, le seul personnage qui apporte un peu d'amour, d'équilibre et de beauté dans ce beau film, pourtant pas facile.
Mitigé sur ce film où je trouve autant de points positifs que de négatif. Jamie Bell est comme toujours extraordinaire de naturel sans pourtant y décrocher le rôle le plus marquant de sa vie (Billy Elliot demeure même s'il enterre définitivement ce qui le raccrochait encore à l'enfance dans ce rôle plus adulte). Les situations sont un peu répétitives voir surréalistes (spoiler : comment peut-il vivre dans le grenier de son boulot alors qu'il s'y est fait choper par son patron ?). Les dialogues sont percutants, sexuellement dérangeants... très anglais en fait. La scène d'échange des synonymes des mots verge et vagin est anthologique tout en restant finalement très tendre. A voir, mais sans prétention.
Le scénario exploite plusieurs pistes, styles, ambiances et thématiques, ce qui donne un film patchwork. Parfois convaincant, souvent tiré par les cheveux, parfois troublant (même choquant), parfois tendre, on est surpris à maintes reprises par la tournure des événements. Hélas, à vouloir être trop roublard, le film perd gravement en crédibilité. Certaines ficelles scénaristiques sont si énormes qu'elles laissent perplexe. Intéressant, mais sans plus.
Il est vrai que même si on peut trouver cette représentation du sexe assez cru et ce portrait d'ado bien curieux, il faut pourtant reconnaitre que l'oeuvre arrive à se faire finalement assez séduisant. Certes on pourra toujours regretter un éclairage parfois envahissant et une musique pop pas toujours approprié (bien que fonctionnant à certaines reprises), il faut pourtant reconnaitre que cette vision sans clichés du passage à l'age adulte et de la fin de l'adolescente arrive à se faire souvent plaisant, que ce soit par la conviction des interprètes ou une vision assez originale des choses, comme ces quelques scènes radieuses entre Jamie Bell et Sophia Myles, ou les dialogues savent se faire juste et sincères. Bref, si on est conscient des quelques défauts de cette oeuvre, cette dernière n'en demeure pas moins assez rafraichissante, aussi bien donc par ses personnages que dans sa vision de la vie assez pertinente. Un bon film.
Etrange objet que ce "My Name is Hallam Foe", entre obsessions hitchcockiennes (voyeurisme, travestissement et refoulement,... jusqu'au thème central de "Vertigo", la réapparition d'entre les morts et le sosie que l'on modèle à l'image de la défunte pour pouvoir l'aimer) et réalisme britannique (Jamie Bell dans le rôle principal n'a rien d'innocent, tant "Billy Elliott" semble trimballer avec lui son destin passé de future étoile !). Il faut pas mal de bonne volonté pour adhérer à cette histoire complexe, traversée d'invraisemblances, qui troque régulièrement son poids symbolique contre une réjouissante trivialité : et si ce qu'il y avait de mieux (outre la merveilleuse BO, qui explore le meilleur du rock écossais, de Franz Ferdinand à Sons & Daughters, en passant par Orange Juice), c'était cette sexualité un peu crasse, mais excitante qui se dégage du film ? La scène la plus mémorable est d'ailleurs celle où les deux amoureux se défient en se confiant l'un à l'autre les noms qu'ils donnent à leurs organes sexuels...
Joli petit film britannique, qui mériterait d'être un peu plus connu. C'est le deuxième film que je vois Jamie Bell dans un film, après Billy Elliot, et il a bien grandi le petit gars, et il est toujours très bon. Il est surprenant en Jamie Bell, légèrement inquiétant, dérangeant, et touchant, dans sa lutte pour découvrir la vérité sur la mort de sa mère, et aussi dans l'affection qu'il a pour Kate. C'est vraiment un personnage intéressant qui nous est présenté. L'histoire est intéressante jusqu'au bout, et la fin surprend. Bonne trouvaille.
Film intéressant qui ne laisse pas indifférent principalement grâce à l'évolution complexe du personnage principal. On ressent bien son caractère de film britannique indépendant par une certaine audace. Néanmoins l'histoire n'est pas toujours forcément très convaincante en utilisant parfois des ficelles un peu grosses pour amener certains passages importants.
Hallam Foe, un jeune homme mal dans sa peau suite à la mort de sa mère; complexe d'Oedipe, voyeurisme donnent un film curieux. Ses pulsions sexuelles et amours malsaines intriguent à défaut d'être palpitant.
Encore un film où j'ai eu du mal a rentrer, le début est déconcertant et à du mal a démarer, mais la seconde partie du film est assez bien construite et originale pour qu'on puisse l'apprécier. Toute l'interprétation est convaincante et le film se laisse voir allègrement sans pour autant crier au génie.
On se laisse porter par ce récit, interprété avec force, sans jamais sombrer dans l'ennui. Il n'y a aucune prétention. Le réalisateur se souci plus de l'histoire et de la direction des acteurs, que d'en mettre plein la vue aux spectateurs, avec des effets inutiles. Ce film vaut le coup d'oeil par sa profondeur, sa beauté, et sa simplicité.