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Mia Wallace
14 abonnés
507 critiques
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2,5
Publiée le 30 août 2022
Bon personnellement, je trouve ce film d'arnaque assez médiocre. Tout est un peu "fouilli", les personnages ne sont pas vraiment attachants et l'histoire est intéressante au début mais vrille au fil du temps. Les retournements sont assez prévisibles et il manque clairement d'explications. Dommage.
Ça commence par une longue intro bien mielleuse avant que cela démarre, le souci c'est qu'on est vite larguée, je veux dire on y comprend rien, on ignore même l'objet de l'arnaque, Vous me direz, c'est sans doute fait exprès, mais n'empêche ! Force est de constater que le réalisateur ne sait pas raconter une histoire, Au lieu de nous épater avec des plans séquences sans intérêt (le tour de cartes qui aurait demandé un mois de préparation, on nous prend pour des gogos ?), il aurait mieux fait de rendre son récit compréhensible ! Il y a deux ou trois passages pas trop mal (notamment le passage praguois) quelques belles images et le sourire de Rachel Weisz, sinon rien de passionnant, pas d'empathie pour les personnages et l'ennui n'est jamais loin.
4 723 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 14 mars 2021
C'est l'un des films les plus frustrants que j'ai jamais vus. Ma petite-fille a cru qu'il s'agissait d'un film sur les petits enfants à cause des enfants au début. Il y a des dialogues sois disant artistiques et les personnages trouvent beaucoup de choses à faire devant la caméra. Mais leur motivation sont inexistante et la musique excentrique abonde. Il y a même un chat à trois pattes qui est censé faire rire. J'aime les couleurs vives dans les films en couleur et elles sont vives dans celui-ci. L'herbe est très verte et le ciel parfaitement bleu. S'il y a des nuages dans le ciel vous pouvez être sûr qu'ils seront cotonneux et très blancs. Les escrocs se jouent les uns des autres. Mais il y a une autre intrigue un frère aîné a une leçon à donner à son frère cadet. Il écrit la vie de son frère depuis qu'ils sont petits. Il veut que son petit frère écrive sa propre vie. Ce n'est pas la méthode socratique. Le scénariste-réalisateur pense qu'appeler Ryan Rian est créatif. C'est le niveau de créativité auquel ce film aspire. Il y a un personnage asiatique qui n'a pas sa place dans le cette histoire mais aucun des personnages n'a sa place dans le film tout compte fait...
Un divertissement d'une facilité déconcertante, où tout semble aller de soit pour un public-cible peu regardant sur la qualité du produit : un trio d'acteur qui surjoue constamment (Mark Ruffalo et Adrian Brody dans l'un de leur plus mauvais rôles respectifs, et Rachel Weisz épuise à sautiller partout en souriant), des situations grotesques avec une mise en scène extravagante (lorsque spoiler: la voleuse tombe du conduit d'aération comme dans un cartoon...), un rythme mou et des dialogues bavards, pour conclure sur une romance qu'on avait vu venir gros comme une maison dès le début du film... Les méchants sont des caricatures vivantes, les braquages ennuient, on reste dubitatif face à des scènes bien arrangeantes (quand la voleuse spoiler: se fait relâcher par le policier sur un simple mot, toute contente... Mais bien sûr.) et on fait la moue devant le sort réservé au personnage de Ruffalo. Rien ne va dans ce film d'action peu réfléchi et d'une qualité médiocre, qui contentera uniquement ceux qui n'ont pas l'intention de voir un film bien fait. Du McDo cinématographique.
J'ai vu ce film ce soir car en ce moment je regarde toute la filmographie de Rian Johnson cependant, que ce soit "Looper" ou "une arnaque presque parfaite", je les trouve à des années lumières de "Star Wars 8" et "à couteaux tirés". Le problème d'une arnaque presque parfaite, c'est que le film ne se prend pas du tout au sérieux, mais n'est pour autant pas spécialement drôle. Cela fait que le film n'est pas spécialement un bon divertissement car il n'est pas aussi drôle qu'une comédie ou que "les gardiens de la galaxie" par exemple, mais on n'arrive pas à s'attacher aux personnages car on ne les trouve jamais sincère. Tout ceci fait que personnellement, j'ai trouvé ce film un peu quelconque, malgré ses très bons acteurs. Dommage.
« Une Arnaque Presque Parfaite » est loin d’être le film parfait … au contraire même. L’histoire se met en place laborieusement et elle se complexifie inutilement dans le seul but d’enchaîner arnaques sur arnaques. Donc, on aboutit à une histoire très confuse dotée d’une mise en scène brouillonne avec des acteurs en sous-régime - c’est d’ailleurs dommage pour ce trio plein de talents -. Pour être honnête, il y a quand même quelques passages qui font sourire spoiler: (exemples : la chute de l’histoire d’enfance sur la blanchisserie ou la découverte de la supercherie du faux sang) mais c’est bien peu pour un film dont j’attendais plus. Il y a eu pas mal de films d’arnaques et celui-ci n’apporte rien au genre. Par exemple, « Ca$h », sorti un an avant « Une Arnaque Preque Parfaite », ou « Le Maître du Jeu » (Runaway Jury, 2004), déjà avec Rachel Weisz, étaient, et de loin, beaucoup plus intéressants à suivre car bâtis sur une vraie histoire.
"Une arnaque presque parfaite" rappelle, sous bien des aspects, le cinéma de Wes Anderson. Rian Johnson n'arrive cependant pas à la hauteur de cette référence. Sa mise en scène est bonne mais son film, qui débutait pourtant bien, s'enlise progressivement dans une intrigue qui arrive à la fois à être simpliste et confuse. Pire, on a l'impression de faire du surplace et de ne pas comprendre les enjeux et la direction voulus par le cinéaste. Il en résulte des passages franchement funs et d'autres plus soporifiques. Un bilan mitigé donc...
Rachel Weisz fait preuve de beaucoup de fantaisie dans la peau de cette châtelaine rigolote. Reine de la bricole, elle aime tester sur elle-même ses propres inventions. Sa candeur cache une volonté de fer car elle va vouloir coûte que coûte s'embarquer avec ces deux frangins dans leurs arnaques. Un tour du monde en leur compagnie, ça ne se refuse pas. Je n'ai pas trop compris ce qu'ils cherchaient. Si ce n'est que le mensonge et la mise en scène sont dans leurs gênes depuis qu'ils sont tout petits. Ça suppose une parfaite coordination entre eux alors que le cadet, lui, au regard mélancolique, cherche à arrêter. A tomber amoureux. A enfin vivre sa propre histoire. Au lieu de laisser son frère l'écrire à sa place. Du coup, on laisse ses rencontres se former, les personnages vont et viennent, disparaissent un peu comme au théâtre. Et jusqu'à la fin, on se demande si tout est bien réel ou si tout n'est pas qu'une immense supercherie fomentée par dieu sait qui en coulisses. La romance, elle, est bien réelle. Construite sur du vent donc à voir si elle résiste à l'épreuve du temps. Mais qui sait. Se ranger, c'est ce que tous les malfaiteurs cherchent à un moment.
Avant de signer "Looper" et après s'être fait repérer avec un 1er long remarqué, R. Johnson a donc signé ce que tout petit malin fait à savoir un film d'arnaqueurs. L'exercice est propice aux rebondissements, aux faux-semblants, à l’esbroufe facile bref, c'est hyper casse-gueules car une réputation peut se défaire aussi vite si ça vire trop à l'exercice de style gratuit et vain. Le présent film l'est-il ? Oui et non. La mise en place est confuse et je dois dire qu'à cause d'un petit manque d'inattention, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre dedans et du coup, j'ai passé une bonne partie du film à ramer contre l'envie de tout stopper. Une fois remis dans l'ambiance du film, ça allait un peu mieux et il faut dire que Johnson emballe le tout avec un savoir-faire indéniable. Roublard, le film empile les rebondissements et perd parfois l'intensité qui devrait jouer en sa faveur. Les acteurs sont toutefois très bons, récitant leur partition avec savoir-faire, quand bien même le pauvre A. Brody souffre vraiment de la comparaison avec l'explosif et magnétique M. Ruffalo. Au milieu, R. Weisz s'en sort à merveille avec un rôle intéressant qui apporte un vrai grain de folie à ce scénario brouillon, parfois trop explicatif et roublard pour impliqué d'un point de vue émotionnel. A force d'être sur ses gardes, le spectateur averti verra très vite les ficelles et saura éviter les chausses trappes, se retrouvant au final face à un spectacle de magie dont il connaît les trucs. Bon divertissement toutefois qu'il est préférable de regarder sans chercher à être en avance sur le scénario. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Ah misère : rarement un film avait aussi bien porté son nom. Pour le coup, c’est presque une chance que le titre original ait été redéfini pour la version française. Pourquoi ? Eh bien parce que lorsqu’on a affaire à un casting de premier ordre avec des acteurs tels que Mark Ruffalo, Adrien Brody et Rachel Weisz, associés à une histoire d’arnaques illustrée par une affiche attrayante, les spectateurs que nous sommes sont en droit d’attendre un film de haut vol. Oui ben, je suis désolé, mais ce n’est absolument pas le cas. Le déroulé des faits se développe dans le bon timing, rendant cette œuvre ni trop longue ni trop courte, après une présentation des personnages faite par l’intermédiaire d’une voix off. Jusque-là, il n’y a rien de répréhensible, d’autant plus que ce procédé est assez courant. Là où le bât blesse, c’est que cette voix off est empreinte de tonalités mielleuses (je parle bien de la version doublée en français), comme si on racontait une histoire à des enfants. Fort heureusement, cela ne dure pas tout le long du film. Le focus est donc fait sur les arnaques que les frères Bloom imaginent depuis leur plus tendre enfance (tendre... enfin si j’ose dire), et qu’ils se plaisent à améliorer au fil des années qui passent. Et c’est ainsi qu’on arrive assez rapidement à la mise en place de la toute dernière arnaque. La der des ders. Comme un cambrioleur fait son dernier coup avant de se retirer du circuit. Tiens donc !! cela amène un parfum de déjà vu… Peu importe, ça change des casses, bien qu’une arnaque soit en définitive plus ou moins un casse, sans la violence. Je parlais plus haut d’un bon timing dans le déroulé de l’histoire… C’est vrai, et je maintiens. Il en résulte le dernier plan des frères Bloom minutieusement préparé pour en arriver à quelque chose de complexespoiler: où les arnaqueurs n’hésitent pas à se mettre dans la peau des arnaqués pour rendre leur objectif insoupçonnable . Mais ça n’empêche pas d’avoir une réalisation mollassonne, en dépit des quelques rebondissements amenés par la complexité de la dite dernière arnaque. Et c’est tellement compliqué que le spectateur a tendance à s’y perdre de temps en temps. La conséquence est qu’on ne rentre jamais vraiment dans leur épopée. Le pire est qu’au final, malgré un certain humour amené par les maladresses parfois explosives du personnage interprété par Rachel Weisz, le trio se fait voler la vedette par Rinko Kikuchi avec son rôle au nom de circonstance : Bang Bang. Et pourtant… elle doit prononcer à tout casser 4 mots dans tout le film, dont un splendide "Bordel de merde" véritablement sorti du cœur. Mais elle nous régale de petits cabotinages savoureux. Au final, l’aspect technique le plus réussi est la photographie, résultante directe d’une esthétique visuelle soignée, et qui met en évidence le contraste apportée par le démodé chapeau melon des frères Bloom en ce XXIème siècle. Nettement insuffisant pour en faire un incontournable des films d’arnaque, par ailleurs assez nombreux.
En prenant connaissance de quelques critiques, je m'attendais à bien pire. Au final, je n'ai pas vu le temps sans avoir été conquis pour autant. Je trouve dommage que le film ne soit pas à la hauteur de ses personnages féminins que j'apprécie beaucoup, plus que les personnages masculins d'ailleurs qui se contentent de faire ce qu'on attend !!
Trois ans avant « Looper », Rian Johnson réalisait ce drôle de film, a priori d'apparence très classique, mais en définitive loin de l'être tant que ça. Si le trio d'interprètes est bon (avec une petite faiblesse pour la toujours délicieuse Rachel Weisz), c'est ici surtout le scénario et la mise en scène, pleins d'apparences et de faux semblants, qui font la différence. En effet, il y a toujours une espèce de seconde degré, d'ironie qui fait que même lors de ses moments les plus banals, on a l'impression qu'il va se passer quelque chose de surprenant, ce qui finit par arriver... mais souvent lorsqu'on s'y attend le moins. Cela peut paraître un peu court, mais ça a suffi pour m'apporter un réel plaisir et un suspense quasi-constant, léger certes, peut-être anecdotique, mais suffisamment habile et malin pour qu'on s'y laisse prendre sans mal, à l'image d'un étonnant dénouement venant donner tout son sens à ce savoureux divertissement. Pas le chef-d'œuvre du siècle donc, mais un bon moment à passer, assurément.
Un film d'arnaques qui aurait pu être bien mais m'a pas suffisamment satisfait. Le scénario est simple à comprendre et plutôt bien rodé. Le trio d'acteurs est pas mal du tout, particulièrement l'interprétation de Rachel Weisz qui joue bien l'héritière excentrique. Le début s'annonce bien avec quelques gags et d'humour et à partir d'un moment il y a du haut et du bas en intensité. Cela manque un peu d'exploitation dans les coups d'arnaques. Le milieu du milieu se montre donc un peu monotone malgré qu'on peut être touché par la relation des deux frères et celle d'un des deux frères avec l'héritière et cela nous attire à rester pour regarder le film. Quelques jolis décors et des costumes assez stylés. La fin est pas mal du tout. Une petite déception pour ce film mais il manque presque rien pour qu'il soit bien.
Le réalisateur-scénariste a choisi le parti de la légèreté, pourquoi pas, pour cette histoire d'arnaque, a choisi d'être ironique envers ce genre en se moquant d'une manière inspirée lors des dix-vingt dernières minutes du type de fin devenue un peu trop habituelle du "film d'arnaque" où l'arnaqueur se retrouve être le pigeon et le pigeon être le véritable arnaqueur, et a composé deux personnages féminins hauts-en-couleur. Bon le problème c'est que le titre original c'est "The Brothers Bloom" donc on est en droit de s'attendre à y voir une fratrie traitée d'une manière approfondie et forte. Les premières minutes semblaient l'annoncer, les dix-vingt dernières essayent de rattraper le retard à ce niveau-là, mais entre les deux rien... Juste une réalisation un peu lente et un scénario totalement tarabiscoté qui ne creusent nullement cet aspect important de l'histoire. Et la prestation fade d'Adrien Brody achève d'enfoncer le clou... Heureusement que pour rattraper un peu le coup on a d'un côté Rinko Kikuchi, fascinante en excentrique peu loquace, et surtout la charmante Rachel Weisz qui fait preuve d'un talent comique en béton armé en jeune femme riche pour le moins très maladroite, et qui arrivent un peu à maintenir l'intérêt du spectateur. Mais globalement au vue de son potentiel, de ses quelques bonnes idées en particulier pour ce qui est des actrices et de la fin, "The Brothers Bloom" est une déception.