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    Sanjuro
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    4,2
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    54 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    127 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2023
    Ce chanbara se rapproche de fait des productions de cape et d'épée par son humour régulier s'appuyant sur les réactions fougueuses (voire stupides) des jeunes conjurés, des comiques théâtraux (quitte à un surjeu majoritairement répandu) et des dialogues incisifs ainsi que des scènes d'action entre combats à l'épée et manipulations de part et d'autre, les deux camps étant suivis en parallèle dans une réalisation soignée. Souvent symbolique l'intrigue au dénouement classique se préoccupe de thématiques éthiques à l'arrière-fond politique. In fine la plus grande force de ce plaisant divertissement où fusent des éclats de rire demeure le charisme tonitruant de Toshiro Mifune incarnant ce sabre nu... Bouillonnant de pertinente drôlerie!
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2023
    Akira Kurosawa sait maitrisé ses sujets et les thèmes qui l'aborde avec une maitrise si unique ! Que dire de Sanjuro qui est un film d'action/drame très prenant du début jusqu'à la fin ! Que dire de la performance de Toshiro Mifune ! Très bon !
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    28 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juin 2023
    Sanjuro suite du célèbre Yojimbo : je le trouve beaucoup mieux que celui ci grâce à sa mise en scène et ses scènes d'actions. Le film montre aussi une belle amitié entre Sanjuro qui va helpe 9 samouraïs, les rebondissements sont forts et puissants il y a un énorme suspense et on va toujours prendre plaisir à suivre toutes les ruses de Sanjuro.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Cet opus m'a moins plus. On a bien les deux clans et au milieu le héros qui cherchent à défendre les plus faibles. Mais on reste tout le temps les affrontements et les tactiques.
    Le plus poétique c'est de la fleur au final. Et même quelques petits plans bucoliques
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Autant le revisionnage récent des films Noirs des années 50 du Maitre m' a finalement un peu laissé sur ma faim, autant cette réalisation du début des 60's que je ne connaissais pas m'a enthousiasmé .
    pertinence du dispositif théâtral avec une quasi- unité de lieu, beauté des cadres, humour jubilatoire et un Toshiro Mifune toujours aussi fascinant dans l''intensité dramatique et et le flux d'énergie pure qui émanent de lui.
    LOTH S
    LOTH S

    10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juin 2021
    Film totalement captivant et sans concession. Pour moi il n'y a que les japonais qui peuvent réussir ce genre de films, avec les silences, les actions, l'ambiance et les codes très japonais.
    Pour les fans du Japon mais surtout des Ronins , Samouraï etc ....
    Sidik
    Sidik

    21 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Mmh... Meh. Ce n'est pas peu dire que j'étais excité à l'idée de voir ce "Sanjuro", suite de "Yojimbo" qui est un film que j'adore du plus profond de mon être. Mais pourtant, dès les 20 premières minutes ça partait mal. Mise en scène parfois grossière et pas très inspirée (alors que c'est Kurosawa quoi !), nouveaux personnages et enjeux pas très prenants, j'étais très loin de retrouver la même magie que devant "Yojimbo"... Et hélas, c'est comme ça pendant la quasi-totalité du film.

    À part Toshiro Mifune qui est toujours aussi fun et jubilatoire dans son rôle, la réalisation et les mouvements de caméras sublimes et réfléchis, rien ne m'a permit de rentrer dedans. Donc au final il y aura eu beaucoup d'ennui pour un film si court (1h35), là où ça aura été tout l'inverse pour son prédécesseur.

    Cette fois, Kurosawa a une approche plus humaine de l'homme et ça rend certains dialogues et certaines scènes niaises (au final ce ne sont que des gentils contre des méchants). Je sauverai néanmoins les 20 dernières minutes qui m'ont enfin permises de rentrer dedans, avec un questionnement de la figure du héros, très poétique et très juste.

    De ce que j'ai vu au dos du DVD, ça aurait été une suite poussée au cul par les studios suite au succès de "Yojimbo" donc j'imagine que ça a été fait avec moins de cœur et de passion, chose qui se ressent constamment. Au final, un film ennuyant malgré des thématiques intéressantes mais développées bien trop tard dans l'intrigue, et une mise en scène trop plate venant du maître malgré une réalisation sublime. Dommage.
    Yves G.
    Yves G.

    1 494 abonnés 3 512 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2021
    Dans le Japon des Tokugawa, neuf jeunes samouraïs naïfs et idéalistes se sont unis pour dénoncer la corruption qui gangrène leur clan. Mais leur lettre échoue entre les mains de Kikui, le chef de la police, qui s'avère en fait être l'instigateur de ce réseau. Les neuf idéalistes sont sauvés par l'arrivée providentielle d'un mystérieux rōnin, cynique et terre-à-terre, mais maître indépassable dans l'art du sabre. Avec son aide, ils vont délivrer le grand chambellan, son épouse et sa fille, kidnappés par Kikui.

    En 1961, Kurosawa tourne "Yōjinbō", un film de sabre, avec son acteur fétiche dans le rôle titre, Toshirō Mifune. Son succès l'incite à en tourner sinon une suite proprement dite du moins un prolongement avec le même personnage interprété par le même acteur. Ce sera "Sanjuro" sorti un an plus tard.

    Le "chanbara" - le film de sabre japonais - est un genre cinématographique japonais aussi vieux que le septième art. Boudé par la critique, il a acquis ses lettres de noblesse avec Kurosawa après-guerre. Son titre le plus célèbre est "Hara-kiri" (1962) de Masaki Koyabashi que le Champo diffuse aussi en ce moment et que j'espère trouver le temps d'aller voir.

    Ce qui frappe, quand on découvre aujourd'hui "Sanjuro", c'est sa modernité. Impeccablement filmé, cadré, monté, le film est d'une drôlerie qu'on n'attendait pas dans un film japonais, habitué qu'on est au cinéma de Ozu, de Mizoguchi ou de Naruse qui ont mille et une qualités mais rarement celle-là (on m'opposera - et on aura raison de le faire - certains films de Ozu tels "Bonjour"). Sans rien céder à ses exigences formelles, Kurosawa ne se prend pas au sérieux et le montre : dans les situations souvent burlesques, dans les caractères qui rappellent des héros de bande dessinée.

    Enfin et surtout - même si on l'y réduirait à tort - "Sanjuro" annonce "Kill Bill". Bien sûr, Tarantino a rajouté de la couleur (le jaune canari du survêtement de Uma Thurman !), de la musique et de la podophilie. Mais, à regarder "Sanjuro" et son ultime scène iconique, on constate avec stupéfaction qu'il n'a rien inventé.
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2021
    A l’origine, « Sanjuro » devait être l’adaptation d’une nouvelle située dans le Japon féodal. Mais le succès de « Yojimbo », sorti l’année précédente, incita les producteurs et Kurosawa à y intégrer ce personnage de rônin joué par Toshiro Mifune, faisant de « Sanjuro » une suite de « Yojimbo » ! On s’intéresse ainsi à un groupe de jeunes samouraïs naïfs, qui cherchent à combattre la corruption dans leur clan, avant de se rendre compte qu’il se sont trompés de coupable. Ils vont alors déclencher un coup d’état, et être dépassés par les événements. Heureusement, ils pourront compter sur l’aide de Sanjuro, rônin de passage particulièrement habile. « Sanjuro » est riche en rebondissements, mais il est surtout notable de par son humour omniprésent. En particulier, le film fait régulièrement le contraste entre d’un côté, un anti-héros roublard et escrimeur expert, mais très impoli et vulgaire (Toshiro Mifune, comme toujours très à l’aise dans cette partition !). Et de l’autre, une bande de jeunes ahuris très fidèles à l’étiquette, et combattant pour une cause noble, mais qui commettent bévues sur bévues. Sans compter quelques personnages secondaires très amusants, tel que ce prisonnier qui en vient à rejoindre la cause de ses geôliers, ou ces deux femmes et leurs considérations esthétiques en décalage complet avec l’intrigue guerrière. Le film offre également une relation plus profonde qu’il n’y parait entre Sanjuro et son adversaire principal, le bras droit du comploteur. Celui-ci constitue miroir de Sanjuro, un guerrier intelligent et adroit, qui ne croit en rien, mais qui a trouvé un employeur qui lui permet de valoriser ses talents. Une confrontation pertinente, qui aboutira à un duel final court, mais particulièrement intense et technique. La fulgurance de cette scène tranche (littéralement !) particulièrement avec le reste du film, certes dynamique, mais un peu plus posé et léger. Et l’on appréciera bien sûr la mise en scène soignée, esthétique, et symétrique de Kurosawa. Le réalisateur joue adroitement avec des éléments basiques, tels que des mouvements de caméras simples, un ruisseau entre deux domaines séparés par des camélias, ou des groupes de personnages agissant comme un seul individu, pour livrer des compositions astucieuses et exprimer visuellement les divers sentiments de ses personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 mai 2020
    Un très bon film qui met l'accent sur la différence entre les hommes de pouvoir et les autres. Maîtrise de la lame et compréhension supérieure des événements étant les deux facteurs différenciants. Sanjuro, ronin tentant de tuer l'ennui, va venir en aide à une bande de jeunes manquant eux de ces deux compétences clés, et s'apprêtant du coup à se jeter dans la gueule du loup. Grâce à ses actes et ses conseils, ces derniers vont réussir à renverser la tentative de prise de pouvoir par des puissants corrompus dont ils sont les victimes. Le pauvre Sanjuro, en plus de faire face à une adversité conséquente, devra également composer avec la stupidité permanente des membres de son groupe, qui le pousse toujours plus dans ses retranchements. Heureusement pour lui, comme pour eux, il peut compter sur sa maîtrise sans égal du katana, couplée à des trésors d'ingéniosité pour s'en sortir. On s'ennui pas et on rigole bien.
    Vincent D
    Vincent D

    4 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2019
    Assez mineur mais très bien fait, ce film nous montre Toshirô Mifune , samouraï rustre et solitaire mais à l'ingéniosité sans faille, sauvant la mise à des jeune blancs becs idéalistes mais naïfs qui plongent la tête baissée dans tous les pièges qu'on leur tend. Ce n'est pas le grand chef d'œuvre mais un film de pur divertissement qui démontre que même en s'adressant au grand public on peut faire du cinéma intelligent et sophistiqué et ce avec un minimum d'hémoglobine ( contrairement au cinéma d'action asiatique contemporain qui joue la surenchère).
    Il n y a pas en effet des scènes à couper le souffle et c'est au contraire l'intrigue montrant les mœurs politiques de l'époque ( faites plus de combats tactiques que de sabres ) et son dénouement qui prennent la place la plus importante.
    face à la fougue de jeunes inexpérimentés , Toshiro Mifune conseille allongé dans un coin tout en baillant de ne rien faire et de laisser venir ( donnant un effet comique, voire un ton parodique au film faisant penser aux héros des futurs westerns spaghettis qui impassibles semblent faire la sieste avant de dégommer des agités de la gâchette qui leur font face ) et s'il y une scène d'hémoglobine à la fin ,elle ne consiste pas en une bataille ou en un grand duel final entre le bon et le méchant mais juste en une scène éclair de deux secondes provoquant une grosse giclée de sang ( prenant le contrepoint de ce que l'on avait l'habitude de voir au cinéma et ayant un côté trash avant la lettre).
    Une inventivité formelle qui caractérise le cinéma de kurosawa et va inspirer beaucoup d'autres cinéastes de films d'action qui vont reprendre certains de ses inventions pour rénover des genres existants ( plus particulièrement le western) et vont même jusqu'à faire des remakes de ses films ( les sept samourais, pour une poignée de dollars... )
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    " Un bon sabre est celui qui reste dans son fourreau ". Akira Kurosawa poursuit son incursion dans le cinéma médiéval et renoue avec l'anti-héros de son précédent film Yojimbo mais se perd un poil entre divertissement comique et film plus politique. Sanjuro n'a jamais réussit a capter mon attention et m'a profondément ennuyé, pourtant ces ouailles habituels sont de mises, à revoir peut être un autre jour ...
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2018
    Sanjuro, suite de Yojimbo (que je n’ai malheureusement pas encore vu), est inspiré du livre de Yamamoto. 9 jeunes nobles veulent démasquer le chambellan corrompu avec l’aide de 2 rônins pas très futé. Enlevez ces deux derniers par un invincible Sanjuro et c’est la trame du film de Kurosawa.

    A la demande de la société de production, Yojimbo connaîtra une suite, mais Kurosawa ne veut pas d’un film qui soit juste commercial et en fait un chef d’œuvre. Il ajoute encore plus de comédie et laisse même Kobayashi improviser pour donner des scènes mémorables.

    Sanjuro est le maître des 9 jeunes nobles : il n’hésite pas à les protéger, à les corriger et les éduques comme un père spirituel.
    Il combat la corruption avec des combats éblouissants et une parodie des jidai gekaï. Tatsuya Nakadai et Toshiro Mifune sont superbes et participent très fortement au chef d’œuvre d’un grand maître. Nakadai reviendra ensuite vers le réalisateur Masaki Kobayashi avant de retrouver Kurosawa dans Kagemusha et Ran.

    La plus belle scène est forcément la scène de fin qui oppose les deux personnages charismatiques, le combat est, comme tous les autres, rapide mais incroyablement somptueux.

    Kurosawa critique la violence comme en témoigne l’une des réplique de la femme de Mutsuta : « Un bon sabre doit rester dans son fourreau ». Il montre aussi son talent de la mise en scène, les travellings sont réglés au millimètre, sa maîtrise de l’espace est autant éblouissante que la profondeur de champ. Il prend même le soin de disposer chaque fleur au centimètre près et de peindre les camélias en noir (après avoir abandonné de les coloriseré rouge sur la pellicule noir et blanche) pour que le rouge vif nous apparaît quand même. En plus de maîtriser son domaine, il s’occupe avec autant de soin à la chorégraphie des combats montrant qu’il est aussi un grand tateshi.
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    Suite de son classique "Yojimbo", Kurosawa reprend le même personnage et lui offre une nouvelle aventure avec encore deux factions qui se déchirent pour le pouvoir. Cette partie est un poil brouillonne puisqu'à la fin du film, j'ai toujours du mal à comprendre qui est qui, qui a fait quoi, qui veut quoi et qui était allié avec qui. Mais ce n'est pas bien grave au vu du spectacle. Des combats virtuoses, des acteurs au top, une mise en scène dingue bref, c'est un modèle du genre, qui confirme son statut de passerelle entre western et chambara. T. Mifune est encore une fois magistral, les autres acteurs sont bons, le scénario est bien écrit quand il s'éloigne des intrigues de couloirs, les costumes sont réussis bref, c'est une série B de qualité. spoiler: Et puis que dire du duel final, un monument de tension et d'explosivité alors qu'il s'agit juste d'un plan fixe (suivi par un enchaînement de réactions très rapides)
    et qui fait encore école chez plusieurs cinéastes. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Comme Yojimbo, Sanjuro est centré sur ce même personnage, à savoir un samouraï sans maître, ni foi, ni loi, préférant ruser plutôt que d'utiliser son sabre et il est ici question de corruption au sein d'un clan qui va recevoir son aide.

    Akira Kurosawa signe-là une oeuvre de transmission, symbolisée par la séquence finale, où Sanjuro va venir en aide à un groupe de neuf samouraïs. Ici il propose un plaidoyer contre la violence via un scénario bien écrit et rusé, où ces derniers rechercheront le chambellan kidnappé par leurs ennemis. Les personnages sont particulièrement passionnants, tout comme les relations qu'ils entretiendront et tout sonne toujours vrai et juste, Kurosawa sachant bien mener son récit et montrant un réel talent pour raconter une histoire.

    Dans Sanjuro, l'action est peu présente, les rares séquences sont vraiment bien faites mais toute l'intensité et la violence passent par les regards et expressions des personnages, Kurosawa sachant en faire ressortir diverses sensations. L'oeuvre n'en oublie pas d'être parfois plutôt drôle, notamment par le biais des protagonistes féminins, orchestrant même quelques séquences vraiment savoureuses, à l'image de celles avec le méchant capturé, tandis que le metteur en scène de Rashomon se montre souvent humaniste et surtout assez puissant, notamment dans l'atmosphère proposée.

    Le montage est réellement remarquable, le cinéaste japonais a l'art de de merveilleusement découper son film et de parfaitement maîtriser l'espace, tandis qu'il sublime le contexte de l'oeuvre par ses mouvements de caméra et ses plans (d'ailleurs le cadre du film est vraiment agréable et assez simple). Une fois de plus, Toshirô Mifune est totalement impressionnant dans ce rôle de samouraï grossier et moralement flou, il tient souvent le film sur ses épaules, et son personnage est aussi intrigant que passionnant et parfois assez drôle, notamment durant ses siestes, tandis que les autres comédiens arrivent à exister et lui rendent très bien la réplique.

    Avec Sanjuro, Akira Kurosawa reprend son personnage de Yojimbo et propose une oeuvre où la violence est rarement retranscrite visuellement et dresse un portrait humaniste, parfois drôle et surtout intense, ce qui se ressent notamment dans l'interprétation de Toshirô Mifune.
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