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mickael l.
42 abonnés
91 critiques
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0,5
Publiée le 24 janvier 2024
Pourquoi avoir voulu faire encore et encore des films sur la banlieue, il y en a tellement. Il est loin de De bruit et de fureur ou de La haine . Ce film est complètement stéréotypé. Heureusement Richet à su réussir sa carrière après. vraiment mauvais
c'est un vrai film : y'a plusieurs histoires en parallèle et un axe commun. y'a un très bon casting, les gars se donnent. un thème qu'on ne voit pas souvent. des effets de caméra. un BO qui me rappelle que le rap à une sacrée face politique, qu'on n'a plus beaucoup sur nos ondes... un point de vue politique, qu'on entend parfois mais qui ne s'entend plus beaucoup en 2023. Même si on peut etre rebuté par une partie du message, on passe un super moment avec les acteurs et les punchline de parler de banlieue. et gros kiff sur les costumes ! les joggings doivent valoir un smic sur vinted
J'ai adoré ce film, c'est un film du genre "La Haine" mais plus réaliste et détaillé sur les cités de France, on voit par exemple les émeutes se dérouler et le fait que ce soit des vrais jeunes de cité qui jouent dans le film est génial, cela rajoute plus de naturel. Seul point négatif, le début est long.
Une Bo à couper le souffle mais ce film se résume spoiler: par la scene ou ça se tire dessus à coups de grenailles (WTF) > un film pour ado ou boomer resté ado dans leur tête .... pas mauvais mais pas bon non plus bref
Je ne vois pas ce que ce film dénonce ?! Un cliché de la banlieue. Des jeunes violents, des flics raciste. Très peu de cohérences entre les différentes scènes du film et un jeu d'acteurs médiocre. Je met 2 étoiles car la BO est énorme.
Un classique de la vie de banlieue. Des histoires de regard et de clan qui mène au drame. Violences policières en veux-tu en voilà. Pas mal à revoir avec le contexte actuel !
Un réalisme dans la première partie dans lequel beaucoup de jeunes de quartier ont du se reconnaître à l'époque. Les acteurs semblent justement ne pas être des acteurs; ils ne jouent pas, ils semblent être. Sinon le cocktail "film de cité" est bien au rendez-vous: ennui des jeunes, rapports heurtés avec la police, bagarres, cannabis, rap, quasi absence de femmes... Seul le style change, et la technique du 360 degrés est utilisée de manière (trop?) répétée. Néanmoins la scène dans laquelle une centaine de coups de feu est tirée (et où une seule balle atteint son objectif) contredit le réalisme du film. Puis le réalisateur dévie à la fin pour nous amener dans sa vision soviétique de la société, ce qui au final gâche un peu la portée du film. Le film a marqué une époque (et sa qualification pour certaine de film culte) car c'était le troisième (et rare) film réalisé sur ce sujet, et proposait une immersion plus réaliste que le très esthétique "la haine".
Plus visuel que La haine, mais moins drôle et moins bien écrit. Jean François Richet sort un très bon deuxième film sur la banlieue, et montre une histoire captivante et plus réaliste que celle de Mesrine. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 4/5
Film coup de poing, "Ma 6-T va crack-er" l'est assurément. Pendant un peu plus d'une heure, le film s'emploie avec réalisme à décrire la vie de jeunes adultes dans une cité parisienne, la violence entre clans, les rêves inatteignables d'un avenir sans espoir, les tensions avec la police. Jean-François Richet s'en serait tenu à ce simple constat, son film aurait été intéressant, même poignant par instants. Mais la dernière demi-heure éclaircit totalement la position du cinéaste par rapport à son histoire : du côté des aimables jeunes délinquants qui doivent donc se révolter contre les autorités, décrites comme des fascistes – difficile de se remettre de ce travelling avant sur l'écusson "Police nationale", comme pour montrer le Mal en personne. Richet enfonce le clou dans les dernières minutes en filmant un meurtre injustifié de policiers sur des jeunes banlieusards et tente de valider son idéologie infecte en convoquant l'article 35 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793 : "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs." Le problème, c'est que Richet ne montre à aucun moment de manière objective et lucide en quoi le gouvernement, ou la police, violerait les droits de ces jeunes désœuvrés. Le cinéaste, emporté par sa colère, passe à côté d'un rapport de force beaucoup plus complexe qu'il ne l'imagine et signe un film "révolutionnaire" d'extrême-gauche dangereux dans le sens où il prend la forme d'un appel revendiqué à la haine.
Très différent de "La Haine". Certes, basé sur les thèmes de la cité, de la rébellion etc. Mais les acteurs non pros, la réalisation originale et les improvisations, amènent un côté plus réaliste, on a presque l'impression de se retrouver devant un documentaire. La BO est par ailleurs excellente et pour les amateurs de rap, elle permet d'être encore d'avantage touché par le film et par son message. "Ma 6-T va Crack-er" est peut être moins accessible au grand public que "La Haine", mais vaut vraiment le détour.
Au parti pris évident et regrettable, "Ma 6-T va crack-er" loupe son but en accumulant les clichés. Ce drame répond à la question des banlieusards: comment sommes-nous vu de l'extérieur ? Et sans surprise, c'est du n'importe quoi : c'est floue, manichéen et incohérent. De plus, malgré un style ultra-réaliste, la forme n'aide pas : acteurs incompétents et scénario décousu. Loin d'égaler 'la haine"...
Film sur la banlieue sorti dans la foulée de La Haine, mais dans un style complètement différent.
Ici, on a affaire à une manière de filmer un peu plus "réaliste", moins stylisée. Les acteurs sont amateurs pour la majorité d'entre eux et ça se ressent (regards caméra, oublient leur texte, diction parfois mauvaise et peu audible).
Les problèmes des banlieues sont décrits de manière presque documentaire, après n'ayant jamais mis les pieds dans les cités de la région parisienne je ne peux pas dire si "c'est vraiment comme ça". Le film semble toutefois très caricatural sur plusieurs points : les policiers sont des gros racistes qui harcèlent les jeunes, les profs sont impuissants et débordés face à la violence, les jeunes passent leur temps à voler et se tirer dessus, etc. Certaines de leurs réactions sont de plus vraiment excessives. Le film propose une tentative d'analyse de leurs problèmes (le monologue à l'arrêt de bus).
Malgré tout, les émeutes de 2005 et certains articles que l'on lit encore aujourd'hui dans les journaux lui donnent en partie raison et laissent à penser que certaines choses ont malheureusement peu change depuis.
C'est l'histoire d'un homme (Jean François Richet) qui réalise un film sur la banlieue et qui se ramasse totalement. Le mec au fur et à mesure de sa chute, se répète sans cesse, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... Mais l'importante c'est pas la chute. C'est l’atterrissage...
Concernant Ma 6T va crack-er, l’atterrissage fait mal. Absence totale de scénario, de dialogues et de cohérence dans le déroulement du film. Les scènes tournées avec des acteurs non professionnels relèvent plus de l'improvisation. Le film est manichéen et véhicule bon nombre de clichés. Les jeunes de banlieue sont tous des voleurs, des casseurs, des délinquants, des voyous. Les policiers sont tous racistes, xénophobes et ne sont bons qu'à taper sur les jeunes. Même la scène finale des émeutes est totalement gâchée par l'apparition fortuite des rappeurs Mystik et 2bal interprétant le titre "La sédition". La citation de l''article 35 de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen ne relève en aucun cas le niveau très bas de ce film. En résumé, à voir si vous avez 1h30 à gâcher.
Clairement inférieur à "La haine" (indétrônable) pour rester dans le registre (Jean-Francois Richet a d'ailleurs surement tenté de surfer sur le succès de ce dernier), "Ma 6-T va crack-er" s'en sort tout de même assez bien en présentant le quotidien des jeunes banlieusards, leur comportement, leur haine, leur révolte...l'effet documentaire pourrait limite se faire ressentir, s'il évitait de tourner un peu trop en rond en se dirigeant nulle part.
Pour commencer le film est très ennuyant, il n'y a pas cette émotion qui te retienne pour regarder les scènes qui suivent, le cadrage est très mal foutu, l'acting n'est pas trop bon et le script n'est pas trop clair. Ça pour ce qui concerne le projet cinématographique et pour parler de l'histoire du film, le contenu et ce que veut nous faire comprendre le réalisateur, pour ma part, je crois que le film est rempli de clichés, on ne voit que de "rebeu" et des "renois", même si je ne suis pas un mec de "tess" mais je sais comment ça se passe, trop de clichés sur la police aussi, moi personnellement dans chaque film je viens du coté de quelqu'un mais là j'ai pas su me décider... Les keufs sont insolents et insupportables et de l'autre coté des jeunes qui crament des voitures et cassent des trucs sans aucun intérêt... Bref, ce film ne peut être apprécié que pour les fans de violence gratuite et de clichés et idées faites sur les banlieues.