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Ykarpathakis157
4 687 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 22 mars 2021
J'ai tendance à regarder des films espagnols ces temps-ci. Cependant Azul reste trop austère et grave pour moi même s'il s'efforce d'atténuer un peu cette histoire avec quelques rires. Un jeune adulte timide mais capable qui doit s'occuper de son père infirme avec pratiquement pas d'argent pendant que son frère est en prison. Il y a juste un peu trop de misère entassée dans ce petit coin du monde. Daniel Sánchez Arévalo a pris les choses beaucoup trop au sérieux faisant passer le film du bleu foncé au noir et il ne va certainement pas illuminer mes journées...
Ce film aurait pu être excellent car l'histoire est originale et aurait pu être prenante mais le côté un peu comique et décalé m'a trop gêné et je n'ai pas réussi à être transporté. Ca part dans tous les sens, certaines personnages sont exaspérants et au final on est plus agacé qu'autre chose. Dommage...
Film original par son ton, ses personnages, images léchées et très agréables, même si les situations et le scénario rappellent immanquablement Almodovar, c'est moins trash, tout en étant aussi cru ! Pas du cru politiquement correct, simplement plus poétique; et de plus les acteurs sont excellents !
"Azul Oscuro Casi Negro" relève d'avantage de la comédie dramatique que du drame, les scènes d'humour étant assez présentes. Concierge malgré lui, Jorge diplômé d'un Master de gestion, est confiné dans un immeuble où il doit en plus s'occuper de son père devenu handicapé. Face à cet amer constat, il se voit confier contre toute attente "une mission" de la part de son frère taulard : Mettre sa copine, elle aussi en prison, enceinte ! Bien que le fil conducteur du film soit basé sur cette histoire de procréation, Daniel Sanchez Arévalo développe plusieurs histoires en parallèle, des histoires qui gravitent de près où de loin autour de Jorge, ce qui amène du contenu à l'histoire.
"Azul oscuro casi negro" incarne un bel exemple du cinéma espagnol contamporain: il aborde des thèmes sociaux d'actualité, possède sa dose habituelle (mais pas dégradante) de sexe tout en usant d'un langage familier. C'est en cela qu'on peut se sentir proche des personnages; bien que leur situation ne soit pas banale, elle pourrait arriver à n'importe qui. Le film traite de sujets comme la maladie, l'emprisonnement, l'amour, la sexualité et la quête de l'identité avec mélancolie et humour et nous amène à nous interroger... Une petite perle à découvrir.
Comme une ode à la jeunesse et à l'énergie, Azul est un petit film de bonne facture, emportant le spectateur dans une euphorie tantôt acide, tantôt réaliste. On assiste à la mue du cinéma espagnol après Almodovar ou Luna, et Alvàro est un réalisateur plein de promesses pour l'avenir. Son premier film a des éclats de génie pour se réancrer tout de suite après dans une réalité plus sombre, plus difficle. Le film possède une réelle cohérence dans ce qu'il raconte, avec des situations plutôt incongrues à première vue. Mais le tour de force est que tout cela est finalement convaincant, grâce à de jeunes comédiens (très) bons, donnant corps aux dialogues et à l'histoire. On approuve totalement...
Beaucoup de bons points (l'histoire et les dialogues, les acteurs, le montage du film...) pour ce film espagnol qui dégage une source de vérités. Et chapeau pour un premier film au style Almodovar !
Ce film est un chef d'oeuvre. Les acteurs jouent à la perfection, sans exagération ni pathos.
Les thèmes abordés sont actuels, traités avec sérieux mais légereté ; le film n'est pas pesant, on se laisse très vite happer par l'intrigue.
Les personnages tentent de s'extraire de leur prison de verre. La problématique principale du film est celle du choix : quelle direction choisissons nous pour nos vies ? Le faisons nous pour les bonnes raisons ? A quel prix ?
Le paradoxe de ces personnages est que la seule qui sache vraiment ce qu'elle souhaite est Paula, une jeune femme fragile et forte à la fois, réellement incarcérée.
A voir, revoir, promouvoir... Un vrai coup de coeur !
Moi, j'ai vu ce film 2 fois : la 1ère, j'ai bien aimé, mais sans plus (il faut dire qu'il me manquait "certains" mots de vocabulaire...), et la 2ème fois, j'ai vraiment accroché! Bien sûr, il faut être indulgent car il ne s'agit que du 1er film de Daniel Sanchez Arévalo, et, malgré quelques longueurs et une fin quelque peu décevante, moi je trouve que ce film est touchant. Il aborde avec subtilité des thèmes comme la vie carcérale, la vieillesse, le sexe, l'homosexualité, l'opposition des classes sociales... Et même si l'ensemble dépeint une réalité bien sombre, l'humour est souvent très présent et donne lieu à des situations cocasses. Les acteurs et les dialogues sont remarquables. En ce qui concerne la bande originale du film, elle est très réussie, et en plus c'est un Français qui l'a composée! Et puis Lantana, c'est une star, la preuve, elle est passée par la salle "CLAMORES" (lol). En tout cas, moi je dis que le cinéma espagnol a de beaux jours devant lui!
un titre qui correspond parfaitement aux émotions que l'on ressent...c'est à dire un film noir, mais pas tout à fait. Un film où perce l'espoir, un film profond qui reste au fond de vous bien lgtps aprés être sorti de la salle ! C'est la couleur de la nuit sur laquelle le film s'ouvre et se referme, la couleur du costume qui fait tant rêver Jorge. Le film nous emporte dans un univers que nous connaissons bien , celui de la famille. On est loin des familles biscornues d'Almodovar, qui vivent ds des décors chamallow, et pourtant cet étudiant qui q un frère en prison, un père handycapé à charge n'est pas forcément trés proche ne nous...il n'empêche, on s'identifie à lui sans souci ! Le réalisateur traite avec délicatesse le problème de la vieillesse, des relations fraternelles, l'opposition des classe sociales, l'homosexualité,la vie carcérale, sans jmais tomber ds la vulgarité ni le voyreurisme...une vraie prouesse !
un bon "petit" film d'un prometteur "petit" cinéaste... ce n'est donc pas un navet mais on est encore loin du chef d'oeuvre. peut être qu'avec un peu plus d'humour et de sarcasme le film aurait été plus percutant. le prochain sera je l'espere meilleur!