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Youmna C
41 abonnés
351 critiques
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5,0
Publiée le 9 mai 2007
C'est une histoire de vie, de famille Une histoire aux apparences toutes simples, mais pourtant si intenses. Le scénario est superbement bien écrit,et les personnages assez intéressants et pointus. Les acteurs sont fabuleux, les images sont travaillées, la mise en scène est moderne, et les émotions diverses sont ressenties! C'est un très bon film, original et si commun à la fois!
Le cinéaste apparaît ici comme un Almodovar en mode mineur, sur le fond comme sur la forme. L'oeuvre se laisse voir avec intérêt mais on aurait aimé davantage d'audace narrative et visuelle. Les acteurs sont impeccables.
Une belle surprise que ce petit film espagnol. C'est frais, juste et touchant sans jamais virer au pathos et pourtant les galères du jeune Jorge s'y prêtent pas mal. J'aime de plus en plus ce cinéma espagnol, cru sans jamais être vulgaire, tout simplement réaliste.
C'est l'histoire de jeunes adultes qui ont le désir de forcer le destin à leur sourire un peu plus. Un film qui explore des thèmes connus (l'homosexualité, la recherche d'identité, le devoir envers sa famille) avec sensibilité et humour (les dialogues sont remarquables). Daniel Sanchez Arévalo a de plus des acteurs en grande forme à sa disposition. On peut souligner en outre la bonne utilisation de la bande-son, l'intelligence du scénario (même si l'intrigue qui concerne Israel et ses parents ne surprend à aucun moment). Le dénouement de l'histoire ne vient rien gâcher. Encourageant pour un premier long-'.
Azul. A titre singulier, traitement singulier. Outsider tout droit venu d'Espagne, cet oeuvre insaisissable est la preuve que le cinéma européen "d'auteur" a encore de beaux jours devant lui à peu de choses près. Et c'est ici avec un peu de chaleur et avec l'accent espagnol que le récit prend vie, que les relations naissent, sous la caméra du novice Daniel Sanchez Arévalo qui filme avec passion et une certaine fantaisie cette unité désordonnée. Quelques histoires parallèles sont avancés, à la limite du film choral, avec une envie de transmettre quelque chose. Le résultat oscille entre chronique sociale, comédie dramatique et étude de moeurs sans toujours parvenir à trouver son ton. Cela ne l'empêche de scintiller, sans doute grâce à des acteurs talentueux, méconnus en France mais dont on ne doute pas qu'ils vont percer un jour. Et c'est aussi un beau film au sens propre, avec un cadre splendide en accord avec une photo contrasté, à l'image de l'histoire qu'elle déssert. Il dégage de cette histoire une essence, le désir sans doute, qui se propage sur ses personnages, avec une beauté qui paraît fracassée. Pas vraiment comme un puzzle, mais comme un ensemble déconstruit et pourtant pas désagréable. Et à la fin, on se demande un peu ce que telle pièce fait là, avec une fin dite ouverte. Pendant ce temps, le charme opère. Et le talent est là.
La france devrait importer beaucoup plus souvent des films espagnols, car nos voisins savent produire de la qualité tout en abordant tous les sujet qui chez nous paraissent encore tabous. La prison, le sex, la vieilesse... tout y est traité d'une très belle justesse. Ce n'est pas censée être une histoire drôle, et pourtant, on rit, parce que les personnages savent profiter des petits instants de bonheur, font de l'humour pour mieux supporter le quotidien. C'était très beau, très agréable, encore du cinéma espagnol, encore !!!
Ce très joli film, à la fois drôle et triste et servit par des acteurs attachants, cherche avant tout à délivrer un message optimiste à la fois sur les relations humaines que sur la réussite personnelle. Il faut parfois savoir prendre du recul et se dire que nos situations ne sont pas si dramatiques que ça...
Un premier long métrage convaincant et singulier de la part de Daniel Sánchez Arévalo, qui pose un regard doux-amer et lucide sur la vie et les aspirations de ses personnages tout en développant une grammaire picturale subtile. Les acteurs achèvent de faire d'Azul une des meilleures curiosités du moment.
Azul est un film profond, qui reprend un phénomène de société, des vies qui peuvent être banales, et en fait un chef d'oeuvre. La réalisation est digne d'un successeur de Pedro Almodovar. Le travail des prises de vue et des plans est fabuleux, les relations entre les personnages sont inédites. A voir absolument!
Un premier film touchant et drôle, truffé de qualités à commencer par le talent de ses interprètes, la réussite de la mise en scène et l'esthétisme des plans, qui viennent nous faire oublier ses petites imperfections. Encourageant pour la suite !
Le cinéma espagnol reste le seul au monde à avoir toujours eu le don et cela grâce à laudace de Pedro Almodovar danalyser les maux de la société contemporaine en mettant en parallèle, les différentes évolutions de la sexualité chez les hommes. A savoir en gommant les tabous, à en parler dune manière très crue, très drôle et jamais vulgaire. Du coup prendre lessentiel de ce sujet et den tirer la plus claire vérité résulte à voir que le sexe est présent dans nimporte quelle sujet (même le plus inattendu). Cest pour ça quAzul de Daniel Sanchez Arevalo est une délicieuse comédie douce-amère parfaitement lucide et juste sur les comportements humains de plus en plus complexes. Ici, un homme est chargé par son frère aîné sortant de prison de mettre enceinte la femme dont il est tombé amoureux et qui est resté en prison. Autour de cet homme, gravitent des personnages, en pleine interrogation sur leur vie, leur avenir et leur identité sexuelle (découverte de son homosexualité, vices cachés ). Ces accumulations de situations tordues et ambigus pouvaient au départ lasser et laisser place à du voyeurisme indécent, mais la justesse mélangée à lhumour, la gravité, lémotion, la mélancolie et la poésie avec laquelle Sanchez Arevalo dépeint la situation de cette jeunesse dans le flou fait d « Azul » un film en état de grâce, interprété par une brochette de jeunes comédiens espagnols épatants. «Azul » est peut-être lun des films les plus en phase avec létat actuel de la jeunesse sur ses questionnements sur la recherche de sa place dans une société ou tout change de jour en jour.
Un film que j'ai beaucoup aimé, triste et parfois dérangeant avec quand même une lueur d'espoir pour le personnage, interprêté par Quim Gutiérrez, jeune acteur touchant et sans doute prometteur (si c'est pas déjà fais). Film d'autant plus troublant que la fin est heureuse mais on aimerait qu'elle le soit encore plus.
Avant de voir le film, j'ai lu une critique qui disait que Daniel SanchezArévalo était le cinéaste le plus prometteur depuis Almodovar. Malgré le fait que je ne connaisse pas beaucoup de cinéastes espanols à part Almodovar, Aménabar et Inarittu, je suis tout de même assez d'accord car il est rare de voir de si bons films espagnols mis à part ceux de Almodovar. Alors même si certains passages sont un peu trop longs, Arévalo sait mettre en valeur le reste. Les acteurs excellent, le scénario est réfléchi, l'action n'ets pas mécanique, les personnages sont recherchés, l'ensemble ne dégouline pas de pathos et ne trempe pas dedans. le bilan est excellent, et le film mérite bien ses quatre étoiles.
Azul mérite bien toutes les bonnes critiques que j'ai pu lire à son sujet. Il est à la fois drôle et extrêmement déroutant,le titre même du film (bleu nuit presque noir) intrigue, et l'humour souvent présent cache en fait une réalité bien sombre (d'où le titre, ouaaaaaahhhh...) où chaque personnage ne parvient pas à échapper à son destin. A voir aussi pour l'interprétation.
Très joli film qui est avant tout un très bon travail d'artisan-cineaste. Le film réunit tous les éléments pour donner du plaisir au spectateur. Les comédiens sont très convaincants, la mise en scène est subile et la bande originale très réussie. On en ressort le sourire aux lèvres et c'est l'essentiel. Un cinéma populaire et intelligent.