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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 mars 2007
Je n'ai malheureusement pas réussi à accrocher à cette chronique sociale. Nous voyons les difficultés d'un jeune diplômé "concierge provisoire" pour trouver un emploi à la hauteur de ses compétences. Il se dévoue à son père handicapé et un frère en prison. Ce film aborde des sujets sensibles mais ne m'a pas convaincu malgré des seconds rôles attachants.
Aul est une très belle histoire, qui fait un peu penser à un film d'Almodovar. les jeunes acteurs sont très bons, la mise en scène captent toutes l'intensité de leur jeu. En gros, la technique et l'émotion sont là. et c'est amplement suffisant.
Malgré un scénario qui s'avère être sans grande inventivité au final, Azul reste un film sympathique à suivre. Les acteurs y sont attachants (en particulier le duo Quim Gutiérrez/Raúl Arévalo dans les rôles respectifs de Jorge et Israel) et la mise en scène intéressante (alternant surtout scènes cocasses et moments plus dramatiques). Pas mal.
Un film espagnol bien sympathique où l'on rit et l'on sourit de bon coeur grâce à des situations et des dialogues vraiment cocasses. La fin est cependant quelque peu baclée à mon avis, et laisse donc un goût d'inachevé. Dommage.
Un film formidable qui ne peut laisser indifférent. On passe du rire aux larmes,on est parfois dérangé par la dureté des situations mais l'émotion est toujours là. Le travail de réalisation et le jeu des acteurs sont fantastiques, la musique (composée par un Français) est sublime. Je commence à manquer de qualificatifs donc j'arrête là: à ne pas manquer!!!
Une excellente comédie dramatique, telle que savent nous donner les Espagnols, avec des tabous qui tombent en miettes et des personnages exubérants ou fermés, mais profondément humains. L'influence d'Almodovar est plus superficielle qu'on ne le dit, limitée à quelques scènes et à la présence d'Antonio de la Torres, aperçu dans Volver, dans le rôle du mari de Penélope Cruz. Ce dernier est d'ailleurs sans doute le meilleur comédien d'une troupe d'interprètes inconnus mais tous formidables d'authenticité. Rien de neuf au final, mais une jolie leçon de vie sur l'acceptation de soi et la volonté de s'en sortir. Dommage que le film dans son dernier quart sombre dans quelques conventions/
Azul oscuro casi negro est en film bien decevant par le soi-disant (c'est écrit sur l'affiche) cinéaste le plus prometteur depuis Almodovar.. C'est pourtant un bien joli titre, qui annonce de la poésie, mais reste malgré tout au ras des paquerettes, ou plutôt des poubelles et des couches du papa incontinent. L'intrigue est riche, trop riche même, au point que le propos se perd, entre critiques sociale, histoires d'amour et quête d'identité. De plus c'est aussi prévisible qu'invraisemblable, les traits d'humour ne font pas mouche. Les interrogations sur l'identité sexuelle du meilleur pote sont une tentative totalement ratée pour donner un peu d'audace au scénario.
Premier film, Premier bel essai. Le réalisateur nous ballade de l'émotion à l'humour noir, de rire caustique à une désillusion d'une vie sociale, pour finir sur un constat de bonheur de simplicité des rapports humains. En outre la mise en scène s'appuie encore une fois (de plus en plus fréquent dans les films "sociaux" récemment mis en scène) sur des cadres appuyés et une élégance des mouvements de caméra, toujours de manière discrète avec un sens précis de montrer mais de ne jamais être voyeur de ces morceaux de vie. Les histoires parallèles se mêlent très bien au récit principal et les dialogues sont au diapason de ce que le metteur en scène veut nous faire resentir, rires et larmes oscillant de manières régulières. A voir et à suivre...
On a envie de dire petit film bien agréable, mais on pourrait aller jusqu'à un grand film pur et simple. C'est l'histoire d'une chronique de vie banale, entendez par là, celle qui se passe dans votre immeuble. Les histoires s'entremelent, et on suit celà sans se laisser distraire par le panneau sans issue de la salle de cinéma. On dirait que les acteurs sont membres d'une même famille, ils ont tous ce regard plein de vérité. BRef tout mon blabla minable ne voulait dire qu'une chose : c'est un bon film à ne pas manquer.
Petit film espagnol qui commence sur les chapeaux de roues avec des personnages intéressants et sympathiques, des situations incongrues et inventives...et voilà, malheureusement le film s'englue à trop vouloir en faire. Un peu plus de travail sur le scénario aurait peut-être sauvé l'ensemble. Bref, pas mal de déception dans la seconde partie du film. Pas mal tout de même pour un début, réalisateur à suivre.
C'est toujours beau d'assister à la naissance d'un grand réalisateur... Son nom : Daniel Sánchez Arévalo. L'affiche ne ment pas : il y a quelque chose hérité d'Almodóvar chez ce jeune homme talentueux et récompensé à juste titre aux derniers Goya (les César d'outre-Pyrénnées). La trame narrative, riche sans être embrouillée, nous laisse suivre le destin peu ordinaire de ces jeunes gens banals. Il y a d'ailleurs quelque chose d'assez médiocre dans ces héros du quotidien... Jorge est incapable d'assouvir ses ambitions ; Antonio est un vulgaire baiseur combinard ; Paula, elle, apparaît comme un personnage traumatisé et obsédé par la maternité, etc. Cette galerie de portraits inhabituels d'une jeunesse qui n'en est pas moins crédible, palpable, séduit également par son subtil mariage entre rire et émotion. Bref, Azul a tout ce qui fait que le cinéma espagnol n'est pas un cinéma comme les autres (selon moi, le meilleur qui soit) ! Merci à MK2 de distribuer pareil joyau !
Les personnages et les situations font évidemment penser à Almodovar, mais à limage du titre espagnol, Azul oscuro casi negro (Bleu très sombre, presque noir), on est bien loin du rouge flamboyant, la tonalité générale tire nettement vers la mélancolie, voire le désespoir. Quelques aspects du scénario sont même tout à fait tragiques. La mise en scène, forte, ambitieuse, étonnamment maîtrisée pour un premier film, met autant en valeur les personnages que le récit lui-même, qui évoque lamour, la mort possible, le vieillissement, la vie, les choix qui la déterminent. Si quelques scènes sont submergées démotion et de grave douceur, comme des instants de grâce, le film souffre de passages moins denses un peu répétitifs. Mais lensemble laisse tout de même une impression forte, comme si Almodovar sétait trouvé un petit frère, plus sombre et moins ludique mais avec lui aussi un sacré talent.