AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,4
592 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Loin d'elle ?
5
31 critiques
4
48 critiques
3
12 critiques
2
18 critiques
1
8 critiques
0
6 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Sans doute le plus beau film sur la maladie d'Alzheimer et ses dommages collatéraux. Julie Christie obtient un grand rôle et est resplendissante. La mise en scène sobre et il y a quelques jolies moments cinéma.
Sur un sujet qui pouvait laisser présager le pire, une oeuvre fine et subtile, au montage intelligent. Une thématique sur le souvenir bien traitée. Julie Christie est étonnante.
Comment se souvenir est parfois plus douloureux que d'oublier! Et en même temps, l'oubli est aussi nècessaire qu'il est douloureux! Plus connu pour refuser les rôles que pour les accepter, Julie Christie reste une actrice mythique! A 66 ans, elle interprète avec courage un rôle rarement vu au cinèma, celui de Fiona qui va devoir affronter la maladie d'Alzheimer avec les symptômes que l'on connaît! Cette histoire èmouvante permet à Sarah Polley d'aborder ce thème dans le contexte d'une histoire d'amour! Evidemment Christie fait une prestation remarquable mais elle aidèe par l'excellent Gordon Pinsent qui n'est pas prêt à accepter la situation! Tout en sachant que ça n'ira pas mieux pour Fiona, que ça va seulement empirer, qu'il n'y a aucun espoir! On imagine après 45 ans de mariage que c'est super difficile pour le mari de prendre une dècision! En tout cas Polley a bien fait de se battre pour convaincre Christie, sa mise en scène ressemble à la comèdienne qu'elle est : pudique sans faire dans le pathos! En conclusion, un premier film abouti d'une grande cinèaste qui a rèussie à saisir l'essence de cette terrible maladie avec finesse et dèlicatesse...
Requiemovies
Sarah Polley...tout un apport à ce que le jeu de comédiens (dans sa génération) peut être...Impatiemment sa première réalisation me titillait.
Sublime, non pas sublime pour un film mais prendre en compte "le premier" film. Des plans d'une justesse et douceur sans commune mesure avec le sujet. Un montage d'une finesse et douceur où l'auteur semble elle même touché et vivre ce que son personnage principal vie. Julie Christie plus belle que jamais, donne dans sa composition toute la pudeur et précision qu'un tel rôle demande. Le tout combiné nous offre à voir un film, juste, triste et plein d'espoir à la fois où chaque séquence nous fait réfléchir à ce que partager la vie d'un autre peut-être, une morale générale un resenti personnel, voilà ce que Sarah Polley à réussit; mélanger un film d'auteur avec un films sensitif où chacun y trouve une part de soit quelque soit l'âge que l'on a... Un film sur la vie, le vécu et le souvenir (paradoxe) avant tout...
Merveilleux...
Sublime, non pas sublime pour un film mais prendre en compte "le premier" film. Des plans d'une justesse et douceur sans commune mesure avec le sujet. Un montage d'une finesse et douceur où l'auteur semble elle même touché et vivre ce que son personnage principal vie. Julie Christie plus belle que jamais, donne dans sa composition toute la pudeur et précision qu'un tel rôle demande. Le tout combiné nous offre à voir un film, juste, triste et plein d'espoir à la fois où chaque séquence nous fait réfléchir à ce que partager la vie d'un autre peut-être, une morale générale un resenti personnel, voilà ce que Sarah Polley à réussit; mélanger un film d'auteur avec un films sensitif où chacun y trouve une part de soit quelque soit l'âge que l'on a... Un film sur la vie, le vécu et le souvenir (paradoxe) avant tout...
Merveilleux...
Le couple est interprété de façon bouleversante et est aidé d'une mise en scène pudique avec de belles images et de belles musiques. Ce thème délicat est abordé de façon réaliste et donc affecte le spectateur avec seulement certaines lourdeurs ponctuant le film et le faisant glisser dans la romance.
Le Canada anglophone sous la neige semble propice aux chroniques en demi-teinte sur des sujets délicats : après "Snow Cake" qui abordait l'autisme adulte, voici donc "Loin d'Elle" qui parle de la maladie d'Alzheimer et de ses conséquences sur la vie des proches. En effet, Sarah Polley a choisi le point de vue du mari : quand il ne peut pas rendre visite à Fiona, le spectateur n'a plus de nouvelles d'elle non plus, et notre surprise est la même que celle de Grant en découvrant la relation naissante entre Fiona et Aubrey.
Pour son premier film, Sarah Polley s'est souvenu avoir tourné avec Atom Egoyan et Isabel Coixet, et on retrouve la même pudeur pour parler de sujets graves, comme le deuil après la disparition des enfants d'un village ("De Beaux Lendemains") ou la mort annoncée de la mère ("Ma vie sans moi"). Elle évite toute la machinerie de l'émotion, limitant les mouvements de caméra au strict nécessaire narratif, se passant des violonnades habituelles.
Elle avance par petites touches, dès le départ : Fiona et Grant discutent à la cuisine, plaisantent de choses et d'autres, jusqu'à ce que Fiona aille ranger la poêle dans le réfrigérateur. Grant ne dit rien, va chercher la poêle, mais son regard vaut tous les discours. Il y a des phrases aussi, dans la bouche de Julie Christie : "Il y a parfois quelques délices dans l'oubli", puis plus loin, "Je crois que je suis en train de disparaître".
Et pourtant, ça ne prend pas vraiment. Est-ce la faute à un excès de retenue ? A moins qu'il ne s'agisse d'un défaut de construction, avec un flash back emberlificoté qui nous donne l'impression d'être dans le cerveau détructuré de Fiona ? Et puis il y a aussi quelques maladresses, comme ces images du passé en super-huit, ou cette redondance quand Fiona compare son cerveau aux lumières d'une maison qui disjoncteraient les unes après les autres, et pouf ! on voit les lumières de leur maison qui s'éteignent... On est loin de l'énergie qui traversait "Se souvenir des belles Choses", la faute à une narration trop en empathie avec l'effacement progressif des deux personnages.
La qualité du film réside plus dans certains détails, comme ce patient ancien reporter sportif qui continue à commenter la vie de la résidence comme un match de hockey, ou le sourire commercial de la directrice qui cherche à rentabiliser son dernier stage de communication, ou encore ce moment où Fiona, qui a pourtant déjà rejoint les malades les plus "évolués", dit soudain en voyant des images de soldats en Irak : "Comment ont-ils pu oublier le Viet-Nam ?" Et puis, il y a Julie Christie, toujours aussi belle, toujours aussi juste, qui réussit à imposer un personnage fort jusqu'à la fin du film, mais qui simplement s'éclipse de plus en plus. Elle réussit à repousser l'ennui qui s'insinue lentement par sa seule présence à la fois ironique et poignante.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Pour son premier film, Sarah Polley s'est souvenu avoir tourné avec Atom Egoyan et Isabel Coixet, et on retrouve la même pudeur pour parler de sujets graves, comme le deuil après la disparition des enfants d'un village ("De Beaux Lendemains") ou la mort annoncée de la mère ("Ma vie sans moi"). Elle évite toute la machinerie de l'émotion, limitant les mouvements de caméra au strict nécessaire narratif, se passant des violonnades habituelles.
Elle avance par petites touches, dès le départ : Fiona et Grant discutent à la cuisine, plaisantent de choses et d'autres, jusqu'à ce que Fiona aille ranger la poêle dans le réfrigérateur. Grant ne dit rien, va chercher la poêle, mais son regard vaut tous les discours. Il y a des phrases aussi, dans la bouche de Julie Christie : "Il y a parfois quelques délices dans l'oubli", puis plus loin, "Je crois que je suis en train de disparaître".
Et pourtant, ça ne prend pas vraiment. Est-ce la faute à un excès de retenue ? A moins qu'il ne s'agisse d'un défaut de construction, avec un flash back emberlificoté qui nous donne l'impression d'être dans le cerveau détructuré de Fiona ? Et puis il y a aussi quelques maladresses, comme ces images du passé en super-huit, ou cette redondance quand Fiona compare son cerveau aux lumières d'une maison qui disjoncteraient les unes après les autres, et pouf ! on voit les lumières de leur maison qui s'éteignent... On est loin de l'énergie qui traversait "Se souvenir des belles Choses", la faute à une narration trop en empathie avec l'effacement progressif des deux personnages.
La qualité du film réside plus dans certains détails, comme ce patient ancien reporter sportif qui continue à commenter la vie de la résidence comme un match de hockey, ou le sourire commercial de la directrice qui cherche à rentabiliser son dernier stage de communication, ou encore ce moment où Fiona, qui a pourtant déjà rejoint les malades les plus "évolués", dit soudain en voyant des images de soldats en Irak : "Comment ont-ils pu oublier le Viet-Nam ?" Et puis, il y a Julie Christie, toujours aussi belle, toujours aussi juste, qui réussit à imposer un personnage fort jusqu'à la fin du film, mais qui simplement s'éclipse de plus en plus. Elle réussit à repousser l'ennui qui s'insinue lentement par sa seule présence à la fois ironique et poignante.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Fiona & son mari s'aiment passionnément. Après 45 années de mariages, ils sont toujours aussi complices, ils partagent tout & se connaissent par coeur. Jusqu'au jour où... Jusqu'au jour où la maladie fait irruption dans leur vie : la maladie d'Alzheimer. Sarah Polley signe un récit poignant, sur un sujet grave qu'elle semble bien maitriser, un sujet profondément émouvant. Une émotion largement bien rendue par le duo Christie/Pinsent, les deux ayant l'air vraiment proches l'un de l'autre, presque comme s'ils étaient réellement en couple : il faut dire qu'avec le charme de Julie Christie, il est normal de tomber fou amoureux au premier regard... De la même manière, la réalisation est aussi très fine : de la mise en scène filmant des âmes meurtries dans les dédales des couloirs interminables jusqu'à la musique de Goldsmith, douce berceuse des sentiments, en passant par une photographie qui tranche avec l'atmosphère de l’hôpital : Polley ne néglige rien quant à cette idée de poésie que nous respirons. On regrettera un rythme un peu lent ainsi que des non-dits qui nous laissent sur notre faim ! "Loin d'elle", un drame bouleversant, un récit d'une beauté incontestable, une romance sur fonds de maladie, où comme rien ne peut détruire l'amour qui lie deux personnes faites pour se rencontrer.
Yetcha
Un très beau film très émouvant. Les acteurs sont excellents et nous offrent la réalité bien triste qu'est celle de la maladie d'Alzheimer. A voir pour les curieux de cette "maladie de l'oubli".
Le tout pouvait faire peur : Première réalisation sur un sujet difficile (maladie, amours du troisième âge etc.). Propice à tous les lieux communs et au pathos assuré. Mais non.
Pour son premier film Sarah Polley est presque en état de grâce. Une sensibilité se dégage de son cinéma, qui d'une certaine façon rappelle un peu les films de Sofia Coppola. Sarah Polley se montre d'une infinie pudeur sans jamais chercher au spectateur la larme facile.
Elle montre avec un talent assez remarquable les liens entre les individus, les attentes et les espoirs parfois contradictoires, le tout souligné par des comédiens excellents.
Le film n'est pas sans défaut, on pourra lui reprocher (mais c'est bien normal pour un premier film) quelques scènes un peu hésitantes et quelque manquent d'inspiration de mise en scène parfois, mais le tout se laisse très vite oublier tellement le reste est très bon.
J'attends avec beaucoup d'espoir son prochain film. Un film très réussi, une réalisatrice à suivre.
Pour son premier film Sarah Polley est presque en état de grâce. Une sensibilité se dégage de son cinéma, qui d'une certaine façon rappelle un peu les films de Sofia Coppola. Sarah Polley se montre d'une infinie pudeur sans jamais chercher au spectateur la larme facile.
Elle montre avec un talent assez remarquable les liens entre les individus, les attentes et les espoirs parfois contradictoires, le tout souligné par des comédiens excellents.
Le film n'est pas sans défaut, on pourra lui reprocher (mais c'est bien normal pour un premier film) quelques scènes un peu hésitantes et quelque manquent d'inspiration de mise en scène parfois, mais le tout se laisse très vite oublier tellement le reste est très bon.
J'attends avec beaucoup d'espoir son prochain film. Un film très réussi, une réalisatrice à suivre.
Touchante histoire centrée sur la terrible et dévastatrice maladie d’Alzheimer, indéniablement bien interprétée par l’excellente Julie Christie et par le touchant Gordon Pinsent, qui représentent avec admiration l’image du couple soudé et inséparable bien des années après l’étape de la promesse éternelle du meilleur et du pire. L’affiche du film est extrêmement touchante et révélatrice (détail rare à noter), s’ajustant avec émotion avec la descente aux « enfers » de la pauvre femme malade. Mais le plus déchirant et le plus passionnant de beauté reste assurément la force que mettra Gordon Pinsent à continuer à aimer passionnément sa femme, malgré la douleur de l’oubli. Un homme qui n’hésitera pas à braver la moindre douleur pour sauver l’amour éternel, pourtant voué à mourir doucement. L’évolution du film sera en revanche un peu plus décevante, devenant quelque peu statique et parfois un brin longuette, connotant avec une première partie pourtant poignante. La relation des personnages finira également par décevoir par une froideur gênante. De la même façon, la fin décevra malheureusement tout autant, bien trop loin de l’attente émotionnelle voulue et nous décrochera avec regret de la spirale sentimentale dans laquelle Loin d’elle avait réussi immédiatement à nous placer dès les premières minutes du film. Un très beau film, avec une trame sentimentale forte, mais finalement assez mal poursuivi.
Avec comme toile de fond un sujet doublement casse gueule (la maladie la vieillesse) ,la jeune cineaste (27 ans) fait preuve d'une etonnante maturité et evite surtout le piege des larmes et des violons en choississant la voie de la sincerité et de la simplicité.Celle ci se retrouve d'abord dans une realisation legere au service quasi-exclusif des acteurs ,pas ou peu de plans esthetisants ,juste la volonté de capter ces moments de grace qui relient ces etres vivants (tres tres bons seconds roles) au premier rang duquel ce magnifique couple incarné avec brio par une Julie Christie au regard toujours aussi hypnotisant et un Pinsent d'une justesse desarmante.Alternant scenes intimes ,droles, graves ,silencieuses ....Polley demontre avec ce joli coup d'essai un reel talent de mise en scene qu'une envoutante BO vient envelopper avec delicatesse.
Un film sensible mais d'une belle sobriété sur la Maladie d'Alzheimer qui n'est pas convaincant sur certains points mais l'est pleinement sur d'autres. En gros, là où ce n'est pas convaincant c'est parfois au niveau du scénario qui a tendance à faire trop "romancé". Cela se voit surtout à travers le personnage de l'infirmière (qui n'a pas l'air de foutre grand-chose !!!) qui explique patiemment l'évolution de la maladie au mari. Mais là où ça l'ait pleinement, c'est au niveau de certaines séquences comme la discussion avec une jeune, jouée par la très belle Nina Dobrev, et bien sûr au niveau de l'interprétation magistrale de Julie Christie, qui n'a pas volé sa nomination à l'Oscar et qui ne l'aurait pas volé si elle l'avait remporté, et de Gordon Pinsent, non moins admirable. En grande partie grâce à eux, certaines scènes s'avèrent très fortes. Peut-être pas transcendant à cause des limites d'un scénario qui sacrifie à quelques conventions, mais émouvant ça c'est sûr.
ffred
Actrice assez inconnue du grand public, Sarah Polley (De beaux lendemains, Ma vie sans moi) passe avec ce film à la réalisation. Et c'est une réussite. Pour un premier essai derrière la caméra, elle signe là une oeuvre pleine de maîtrise et de talent comme si elle avait déjà dix films à son actif. Mais il est vrai que la quantité ne fait pas la qualité (on le voit tous les mercredis avec certains réalisateurs dits "chevronnés"). Si le sujet pouvait prêter à la guimauve et au pathos, en fait il n'en est rien. D'ailleurs ce n'est pas un film sur Alzheimer mais sur les conséquences que la maladie peut avoir sur l'entourage d'un malade. La réalisatrice suit Fiona dans sa lente descente sans s'apitoyer sur elle. C'est plutôt le parcours de son mari qui, lui, est décortiqué avec soin. Il assiste impuissant au "départ" de sa femme et c'est finalement son parcours à lui et sa douleur qui nous touche le plus. Les deux acteurs principaux sont formidables. Julie Christie, actrice mythique (Docteur Jivago, Fahrenheit 451, Le ciel peut attendre, Chaleur et poussière...) est très juste dans le rôle de cette femme encore belle et pleine de vie, qui se sent partir petit à petit et qui décide d'elle même de se faire interner et ne pas imposer cela à l'homme qu'elle aime, elle est formidable. Gordon Pinsent, acteur de télé vu aussi dans Terre Neuve de Lasse Hallström, est très convaincant. Il est comme déjà dit plus haut touchant et bouleversant, faisant passer à merveille toute la détresse et la dignité de cet homme perdant sa femme qui ne le reconnait même plus. Kristen Thompson dans le rôle de l'infirmière et Olympia Dukakis, oscarisé en 1987 pour Eclair de lune, apportent chacune à leur façon un peu d'espoir et de réconfort à Grant en lui faisant voir que la vie continue malgré tout. Pour la qualité de son scénario clair, limpide,sensible, pour la mise en scène directe, sobre,délicate, sans clichés ni pathos, pour les acteurs boulerversants : mon coup de coeur du moment. A voir.
velocio
L'histoire du cinéma prouve que, très souvent, le premier film réalisé par un acteur ou une actrice se situe très à part de la production habituelle. "Loin d'elle", premier film de la comédienne canadienne Sarah Polley (remember "De beaux lendemains" d'Atom Egoyan), vérifie, une fois de plus, cette remarque. En effet, une histoire d'amour sur fond d'Alzheimer ne représente pas un sujet très fréquenté depuis la naissance du cinéma. L'interprétation très sobre de Julie Christie et de Gordon Pinsent permet au film d'éviter tout soupçon de mièvrerie. Quant à la réalisation, tout en étant également très sobre, elle sait également innover en utilisant un procédé peu courant : l'intervention en pointillé d'une scène que l'on qualifiera de flash forward, l'histoire principale ne rejoignant cette scène qu'à la toute fin du film. Un film pas très joyeux, certes, mais une belle réussite pour un pemier film.
SE SOUVENIR DES BELLES CHOSES. Malheureusement, le film de Sarah Polley n'en fera pas parti. Des grands moments d'absence, peu d'émotion et un grand coup de froid.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse