AlloCiné
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Votre avis sur Loin d'elle ?
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Film magnifique. Pudique et digne. Julie Christie offre son visage sublime à la caméra de Sarah Polley. C'est très émouvant de retrouver le visage d'une actrice qu'on suit depuis des années, sans qu'il soit abimé par la chirurgie esthétique et les produits de comblement. Un visage assumé, qui vit, et sur lequel on lit la vie qu'il a traversée.
Mais pourquoi l'affiche montre une Julie Christie blonde, alors que dans le film, Fiona a les cheveux gris blancs ? C'est si tabou, de montrer une actrice aux cheveux blancs? C'est devenu un tel risque, commercialement ?
Quel dommage.
Un film qui fait penser aux meilleurs films de Bergman.
Mais pourquoi l'affiche montre une Julie Christie blonde, alors que dans le film, Fiona a les cheveux gris blancs ? C'est si tabou, de montrer une actrice aux cheveux blancs? C'est devenu un tel risque, commercialement ?
Quel dommage.
Un film qui fait penser aux meilleurs films de Bergman.
"Loin d'elle" est un film sensible et beau.On traite plus ici du sentiment amoureux que de la maladie.Le décor enneigé renforce la sérénité qui se dégage de ce film servit par deux admirables acteurs(Pinset et Christie).Polley ose filmer des sexagénaires au lit et ça c'est déjà un beau risque.
Subtil, pudique et justement joué, "Loin d'Elle" n'est pas sans dégagement d'une certaine forme d'élégance.
Un film sérieux de par le thème qu'il traite, et dont la mise en scène reste sobre et sincère. Si l'on perçoit bien l'amour que porte cet homme à sa femme, et le courage de cette dernière à affronter son destin, en revanche "Loin d'Elle" manque terriblement d'émotion (notamment de par l'athmosphère clinique et froide qui en ressort) et la présentation de la maladie reste très sommaire. Mais le point positif est qu'il ne verse pas dans la sensiblerie.
Je m'attendais à pire, à savoir qu'on allait pleurer dans les chaumières. Mais non, c'est pudique, sobre, délicat, doux, on ne sombre jamais dans le mélodrame, ni dans la pleurnicherie. Une vue juste et réaliste de cette terrible maladie. Les acteurs y sont excellents et la mise en scène est à leurs rythme. Julie Christie fait là un très bon retour. A voir bien sur.
Julie Christie nous livre au côté de Gordon Pinsent une interprétation sans failles. C'est impressionant de justesse... bouleversant de réalisme... La maladie d'Alzheimer a déjà été traité à de nombreuses reprises mais ce film ne tombe à aucun moment dans le pathos. Des émotions diverses comme la mélancolie ou la tendresse s'entremellent. L'ensemble est beau, simple, fragile, et touchant comme un léger manteau de neige.
Pour ceux qui connaissent la maladie il n'y aura pas de surprises. Le film est sobre et intimiste en fait il ne se passe pas grand chose mais étant donné le sujet on ne peut pas dire qu'on soit déçu. La réalisation compense par des bonnes interprétations en particulier Julie Christie toujours très belle.
Une bonne interprétation, voire excellente, de Julie Christie...
Une réalisation sur un sujet douloureux, très à la mode aussi, mais qui ne tombe pas dans le pathos, chose plutôt agréable d'autant que j'ai horreur, personnellement, des films qui sollicitent mes glandes lacrymales.
Toutefois, malgré ce contexte qui pourrait me faire conclure sur du très positif, ce n'est pas le cas.
Cette réalisation n'est pas bien entendu une nullité mais aucune scène ne m'a émue ou bouleversée.
A la fin du film, le constat était là.. Un film bien interprété, quelques très belles images, mais surtout des longueurs. Une certaine "froideur" même quant à l'ambiance générale qui fait qu'on n'adhère pas au drame sentimental lui même.
J'ai trouvé le film "long" alors qu'il ne dure pas trois heures.... C'est en général le signe irréfutable qui traduit un ennui certain. Dommage.
Une réalisation sur un sujet douloureux, très à la mode aussi, mais qui ne tombe pas dans le pathos, chose plutôt agréable d'autant que j'ai horreur, personnellement, des films qui sollicitent mes glandes lacrymales.
Toutefois, malgré ce contexte qui pourrait me faire conclure sur du très positif, ce n'est pas le cas.
Cette réalisation n'est pas bien entendu une nullité mais aucune scène ne m'a émue ou bouleversée.
A la fin du film, le constat était là.. Un film bien interprété, quelques très belles images, mais surtout des longueurs. Une certaine "froideur" même quant à l'ambiance générale qui fait qu'on n'adhère pas au drame sentimental lui même.
J'ai trouvé le film "long" alors qu'il ne dure pas trois heures.... C'est en général le signe irréfutable qui traduit un ennui certain. Dommage.
Sarah Polley en tant que réalisatrice s'impose comme Sarah Polley en tant qu'actrice : COMME UNE EVIDENCE....Il suffit qu'elle soit là, diaphane et comme un peu absente pour que l'on soit transporté et ému. Son film évite sans cesse la mièvrerie et le pathos mais est au contraire une ode à la tolérance, à l'ouverture aux autres et, en particulier, à ceux qu'on aime. Le ton est toujours juste, délicat et la lumière magnifique qui baigne tout le film ne fait que rajouter à cette douceur. Sans jamais faire montre d'une quelconque technique écrasante, son film surprend par la qualité de la mise en scène et des mouvements de caméra qui ne font qu'emporter la décision. Julie Christie, toute en demi-teintes et d'une beauté fascinante et Gordon Pinsent habitent leurs personnages d'une grande humanité. On sort de ce film bouleversé mais pas triste ce qui est un gage de qualité vu la dureté du sujet traité. Chapeau, Miss Poley.
"Loin d'elle" n'évite malheureusement pas les clichés du film dramatique sur la maladie. Pas trop de pathos, mais un petit peu quand même, le film déçoit ceux qui s'attendait à une oeuvre sensible et forte, dans la lignée des Atom Egoyan et Isabel Coixet, desquels la réalisatrice se revendique.
Totalement invraisemblable pour ne pas dire grotesque. Pour qui connaît un minimum la maladie d'Alzheimer, il est impossible d'adhérer un seul instant à l'improbabilité du scénario. Le point de départ : une femme malade au tout début de sa maladie qui décide de façon préventive et réfléchie d'entrer en institution au désespoir de son mari amoureux qui souhaite continuer à vivre auprès d'elle au domicile. N'IMPORTE QUOI !!!! S'enchaînent
1 mois de visite interdite (n'importe quoi bis)....une idylle entre cette femme et un autre résident pendant le fameux mois...le mari aimant et impatient qui retrouve enfin sa femme, malheureusement amourachée d'un autre, mais qui adopte d'emblée une attitude zen et bienveillante (n'importe quoi ter)....etc...bref, de la science fiction.
1 mois de visite interdite (n'importe quoi bis)....une idylle entre cette femme et un autre résident pendant le fameux mois...le mari aimant et impatient qui retrouve enfin sa femme, malheureusement amourachée d'un autre, mais qui adopte d'emblée une attitude zen et bienveillante (n'importe quoi ter)....etc...bref, de la science fiction.
Parfois drôle, souvent émouvant, toujours juste, "Loin d'elle" est un film à voir au cinéma... Julie Christie (que j'ai découverte ici) réalise là une prouesse d'actrice à travers son interprétation lumineuse & sombre (tout est dans la nuance) de cette malade de l'Alzheimer dont la perte de mémoire joue sur ses humeurs et ses sentiments.
Les mots ne sont pas à chaque fois efficaces pour laisser entendre tout cela, et c'est alors le regard de Fiona qui s'enflamme et qui traduit à la fois sa joie et sa profonde souffrance.
En face, Grant (Gordon Pinsent) lutte comme il le peut entre l'amour et la jalousie, entre la vie et l'attente.
"Te voir près de moi, c'est à la fois une joie et une souffrance" disait Deneuve chez Ozon (qui l'avait lui-même emprunté à Truffaut).
C'est cela que semble vouloir dire Grant à Fiona pendant toute cette épreuve où il cherche à comprendre, à définir le pourquoi de leur rencontre et de leur amour et le résultat de celui-ci, au bout d'une quarantaine d'années...
Des premiers films comme celui-là ne courent pas les rues... Bravo Sarah Polley !
Les mots ne sont pas à chaque fois efficaces pour laisser entendre tout cela, et c'est alors le regard de Fiona qui s'enflamme et qui traduit à la fois sa joie et sa profonde souffrance.
En face, Grant (Gordon Pinsent) lutte comme il le peut entre l'amour et la jalousie, entre la vie et l'attente.
"Te voir près de moi, c'est à la fois une joie et une souffrance" disait Deneuve chez Ozon (qui l'avait lui-même emprunté à Truffaut).
C'est cela que semble vouloir dire Grant à Fiona pendant toute cette épreuve où il cherche à comprendre, à définir le pourquoi de leur rencontre et de leur amour et le résultat de celui-ci, au bout d'une quarantaine d'années...
Des premiers films comme celui-là ne courent pas les rues... Bravo Sarah Polley !
Une belle histoire d'amour mêlée à la maladie d'alzeihmer.
Cepenant le film est lent
Cepenant le film est lent
Les progrès de la médecine ont considérablement rallongé la durée de vie des hommes, avec pour conséquence, entre autres, l'apparition d'une maladie neurodégénérative incurable : la maladie d'Alzheimer. Ce drame ne porte pas vraiment sur cette maladie (dont tous les symptômes n'ont pas été abordés), mais plutôt sur les états d'âmes, les réactions du membre d'un couple (Grant), vis à vis de son conjoint (Fiona) atteint de ladite maladie et qui, par conséquent, perd le souvenir de toute chose...
Pour son premier long métrage - adaptation d'une nouvelle de Alice Munro -, la jeune réalisatrice Sarah Polley (27 ans) qui a pris le parti de traiter le sujet avec pudeur, étonne par la justesse de ses choix. Mais, ce qui impressionne le plus, c'est le jeu de Julie Christie qui arrive à nous communiquer la gaîté, le bonheur et le profond désarroi de son personnage tant par l'intonation de sa voix, par les expressions de son visage que par son regard tour à tour illuminé puis éteint. L'acteur Gordon Pinsent dans le rôle du mari impuissant, n'est certes pas en reste : son jeu tout en retenue renforce l'intensité émotionnelle du film et entraîne l'identification du spectateur à cet homme durement éprouvé, qui accomplira certains renoncements pour le bien-être de sa femme.
Ainsi, le réalisme du scénario, la sage réalisation de Sarah Polley, et l'émouvante et digne interprétation de Julie Christie et Gordon Pinsent, sont incontestablement des atouts de poids pour ce long métrage qui nous dispense une grande leçon d'amour, de compassion et de sacrifice.
Pour son premier long métrage - adaptation d'une nouvelle de Alice Munro -, la jeune réalisatrice Sarah Polley (27 ans) qui a pris le parti de traiter le sujet avec pudeur, étonne par la justesse de ses choix. Mais, ce qui impressionne le plus, c'est le jeu de Julie Christie qui arrive à nous communiquer la gaîté, le bonheur et le profond désarroi de son personnage tant par l'intonation de sa voix, par les expressions de son visage que par son regard tour à tour illuminé puis éteint. L'acteur Gordon Pinsent dans le rôle du mari impuissant, n'est certes pas en reste : son jeu tout en retenue renforce l'intensité émotionnelle du film et entraîne l'identification du spectateur à cet homme durement éprouvé, qui accomplira certains renoncements pour le bien-être de sa femme.
Ainsi, le réalisme du scénario, la sage réalisation de Sarah Polley, et l'émouvante et digne interprétation de Julie Christie et Gordon Pinsent, sont incontestablement des atouts de poids pour ce long métrage qui nous dispense une grande leçon d'amour, de compassion et de sacrifice.
J'ai été plutôt déçue !! L'histoire est intéressante mais le film est très très lent. De plus, il reste assez froid et l'émotion n'est pas très présente. Cependant, l'interprétation des acteurs est excellente, Julie Christie et Gordon Pinsent étaient extrêmement convaincants !! Bref, un bon scénario à la base mais le film tend (trop) vers le mélo...
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