Loin d'elle
Note moyenne
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123 critiques spectateurs

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platinoch
platinoch

42 abonnés 132 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 mai 2007
Premier passage à la réalisation pour la jeune et talentueuse Sarah Polley, qui ne choisit pas un thème facile avec cette jolie et émouvante variation sur la maladie d'Alzheimer et plus générallement la fin de la vie. On y retrouve un certain nombre de thèmes très touchants comme le fait pour ceux qui restent "valides" de gérer la disparition progressive de l'autre, la fin de l'amour, des habitudes, de la vie à deux, ou encore l'éloignement sentimental du à la maladie.
On pourra néanmoins reprocher au film d'être un peu trop sombre et un peu trop long. Il n'en est pas moins un bon film.
Arthurlamouche
Arthurlamouche

14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 15 juin 2008
Film sur l'amour, la tendresse, le courage, la passion de 2 êtres qui s'aiment et s'aimeront pour toujours. C'est un bien joli film.
stillpop
stillpop

84 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 février 2012
L'histoire d'une... je ne me souviens plus très bien.
Les films qui donnent des réflexions complexes et imperceptibles sont rares, et ainsi bien plus précieux qu'un simple divertissement. Attention à ne pas se laisser avoir par le synopsis, mieux vaut se référer à l'affiche où Julie Christie apparaît rayonnante.
Il s'agit peut-être d'un mélodrame dans la forme et le fond, mais on ne pleure pas car c'est l'intellect qui est sollicité.
A partir d'une histoire « banale » d'Alzheimer, on se retrouve confronté à la complexité des relations humaines. On est obligé si l'on veut comprendre, de faire le tri entre l'intelligence, les sentiments, les souvenirs, les rancœurs, les règlements de comptes, les caractères, la volonté...
Bref, au lieu d'un simple compte rendu documentaire des difficultés de l'accompagnement d'un patient oublieux de sa vie, on se retrouve dans un dédale entre la vision simple des faits et les sous-entendus qui font que la réalité n'est peut-être pas ce que l'on arrive à voir au premier degré. A ce titre, entre l'instinct et la perception plutôt que la science et la vision, c'est doublement un film de femmes, aussi bien dans les réactions des acteurs que dans le sens du scénario.
Les films sur l'amour profond ne sont pas légion car personne n'y croit vraiment dans un quotidien si difficile à gérer sans argent, vie sociale ou simplement désir pressant d'être comme tout le monde. Ici, un vieux couple sur le (très) tard ne nous donne plus l'impression de la passion adolescente, seulement d'un vrai attachement teinté d'affection longue de 40 ans. C'est peut-être une erreur, et c'est la surprise du film.
Tout nous montrer pour mieux nous faire comprendre que ce que l'on voit n'est pas forcément ce que les gens vivent, surtout dans leur tête. Et rend d'autant plus difficile l'interprétation des humains, malades ou en bonne santé.
C'est 3 ou 4 heures après le film que j'ai réfléchi à une approche différente des deux que j'avais élaborées, et ce me semble la bonne. Je n'en dirais rien tant ce film donne des clefs plus que des explications. Mais il faut savoir qu'il est ouvert, aussi bien dans sa fin que dans ses questionnements.
Dans ce sens, c'est un chef d'œuvre, le type de travail de scénario et de caméra qui n'existe que dans les polars à tiroir genre « Usual suspects ».
Loin du pathos ou des crises violentes si fréquentes aux USA ou dans les pays latins, on est plus à l'aise pour réfléchir avec des personnes CSP qui lisent, pensent et ne s'apitoient pas sur elles mêmes. Elles vont s'accrocher, la subtilité étant que les protagonistes ne comprennent pas tout de suite (ou en tout cas le spectateur un peu bourrin que je suis) qu'ils ne travaillent pas dans le même sens, même si c'est dans un même humanisme.
C'est aussi très beau au niveau cinématographique, on échappe à certains clichés, on ne garde que ce qui est supportable, et les yeux de Christie donnent beaucoup de charme aux montagnes gelées.
Les acteurs sont admirables puisqu'ils rentrent totalement dans le double jeu du scénario. La vieillesse n'est pas plus belle pour autant, mais on apprend à se résigner à vivre avec, c'est l'une des approches du film.
Neill Young nous chante par dessus la ballade des gens heureux, l'émotion est là, sans noyer le sens, c'est ce travail mûri sur le mélange des ingrédients qui fait la perfection de ce premier long métrage de Sarah Polley. Un cri du cœur qui sera peut-être le seul de la part de l'actrice, mais qu'il ne faut absolument pas rater, tant Alzheimer n'est pas le sujet principal.
Dommage que Cameron n'ait pas vu la nouvelle dans un magazine avant elle, il aurait peut-être enfin sorti son œuvre intimiste loin des tintamarres de « Solaris » ou « Titanic », lui qui croyait à l'amour éternel. On aurait eu droit à la version masculine.
Oh, si, une grosse critique quand même, la traduction est vraiment à côté de la plaque, on a des dialogues néo-conservateurs empesés alors que le peu d'anglais que j'ai entendu (et compris) donnent un ton dynamique et très contemporain.
Guiciné
Guiciné

167 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 18 mai 2007
Joli film aux dialogues simple et non chichiteux, prestation des acteurs foncièrement honnète, mise en scène sans grande originalité, un scénario un rien romancé et léché par rapport à l'histoire. Tout çà ne pas ému et très peu captivé.
ninilechat
ninilechat

76 abonnés 564 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 mai 2007
L'allégorie de la neige qui recouvre le paysage, l'uniformise, l'efface, le gomme pour dire ce blanc qui, peu à peu, envahit l'esprit de la malade est magnifiquement utilisée.
Ce qui est très troublant dans ce film, c'est cette impression que nous avons, que l'héroine a délibérément choisi de "descendre", de rompre avec ce monde des "normaux", son ancien monde, abandonnant son mari sur la rive. Comment interpréter cette différence entre la femme, encore tellement lucide entre deux passages à vide, qui entre en institution et le zombi que trouve son mari, un mois plus tard? Peut être est ce un dernier sursaut de fierté,vis à vis de ce mari qui fût infidèle et qu'elle dut beaucoup aimer. Va-t-en, laisses moi, n'assiste pas à ma déchéance. Je n'ai plus besoin de toi. Tu vois, j'ai un autre homme dans ma vie.
Gordon Pinsent est impressionant, tellement expressif avec tellement de sobriété.
Un éclairage subtil sur ces couples qu'Alzeimer a déchirés.
annereporter94
annereporter94

52 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 13 mai 2007
Bouleversant, émouvant... difficile de rester insensible surtout si l'on a connu pareil drame dans sa famille... Acteurs sublimes même dans les plus petits rôles
andreasy
andreasy

8 abonnés 122 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 26 mars 2012
Un très bon film avec un scénario des plus vraisemblable mais il est dommage que les dialogues soient aussi peu subtils (Décidément le gros point faible du cinéma Américain) : ton pleurnichard, sourires faux sensés encourager le partenaire (On sera très courageux malgré l'adversité), phrases qui se veulent profondes et qui, souvent sonnent creux. L'émotion dégagée par le film était suffisante en soi sans qu'il soit besoin d'en rajouter une couche. Voir "Se souvenir des belles choses", un brin plus subtil.
Mais malgrè tout : Un bon film.
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 18 octobre 2007
Le mélodrame est souvent la preuve de l'incapacité à faire toute autre chose. Faire pleurer, pour faire du fric. Et faire tellement de fric qu'on ne peut pas pleurer. Un film trop sérieux, qui se la joue, mais qui ne m'a pas enjoué.
brianpatrick
brianpatrick

87 abonnés 1 628 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 25 octobre 2021
Loin d’elle. C’est un film américain tourné à la manière d’un film scandinave. Les scènes restent lentes. Des plans de dix secondes. De la lenteur, la forêt, les arbres, la neige et la maison en bois. Il y a aussi le feu de cheminée avec le livre qu’on dévore devant. Pis il y a l’oubli. La mémoire qui faillit. Deux être qui se regardent vieillir. Comme s’ils se croyaient éternels. Mais non, la vie. Un film très lent. C’est Julie Christie qui m’a invité à regarder ce film. La belle blonde qui joue dans Docteur Jivago. Maintenant, elle vient d’être octogénaire. Il est temps de raccrocher. Personne n’est éternel.
Hotinhere
Hotinhere

592 abonnés 5 056 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 octobre 2021
Un film bouleversant sans cliché et sans pathos, filmé avec sensibilité et délicatesse, illuminé par l'interprétation de Julie Christie, magnifique.
ElBlasio
ElBlasio

36 abonnés 324 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 20 février 2011
Un film plein de bonnes intentions mais raté à cause d'une réalisation absolument pas subtile. On sent que Sahra Polley est une actrice... mais elle n'est que ça j'ai envie de dire. Sa réalisation est beaucoup trop surlignée pour qu'on y croie. C'est vraiment dommage parce qu'elle arrive à faire passer la maladie d'Alzeihmer de son personnage principal assez bien, presque de manière légère, ce qui est un sacré challenge. En plus, les acteurs sont absolument parfait (et c'est là qu'on sent vraiment la qualité de Sahra Polley). Tous sont très justes!
MaxPierrette
MaxPierrette

182 abonnés 320 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 7 mai 2007
L’une des premières scènes de “Loin d’elle” nous montre un homme et une femme faisant du ski de fond côte-à-côte. Mais leurs traces sont tout autant distinctes que distantes, comme un signe de l’épreuve qui attend leur couple. Car si leur amour a su résister à celles du temps, en 45 ans de mariage, Fiona et Grant voient leur vie bouleversée le jour où la maladie s’en mêle : souffrant d’Alzheimer, Fiona perd de plus en plus la mémoire, et doit être placée dans un institut spécialisé. C’est là que Grant, devenant, jour après jour, un peu plus étranger à son épouse, va la regarder tomber amoureuse d’un autre patient, de façon aussi inéluctable que l’est le mal qui la touche.
La canadienne Sarah Polley ne choisit pas la facilité pour sa première expérience derrière la caméra, avec ce sujet qui rappelle ceux des longs métrages d’Isabelle Coixet auxquels elle a récemment participé (“Ma vie sans moi” et “The Secret Life Of Words”). Un sujet qu’elle aborde sans verser dans le mélo lacrymal, avec beaucoup de pudeur et de retenue. Un peu trop peut-être, car, au fur et à mesure que le récit progresse et se fait plus grave, le niveau d’émotion reste au même niveau. Difficile alors d’éprouver quoi que ce soit d’autre que de l’ennui, même si l’on ne peut nier la fait que la néo-réalisatrice possède un véritable sens de la mise en scène (hormis une fragmentation du récit qui ne sert à rien d’autre que souligner un peu plus ce qui va se passer) et de la direction d’acteurs. Parmi eux, Julie Christie, magnifiée d’un bout à l’autre (à travers, notamment, des vidéos évoquant le passé du couple) traverse le film avec justesse, sous le regard d’un Gordon Pinsent vraiment attachant. De quoi laisser quelques regrets à la fin de cet essai qui, bien que quelque peu raté, révèle tout de même une cinésate pourvue d’une grande sensibilité. Si, à l’avenir, Sarah Polley décidait de repasser derrière la caméra, quelque chose nous dit qu'il vaudrait mieux ne pas rester loin d'elle.
Uncertainregard
Uncertainregard

121 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 mars 2012
Une jolie histoire sur l'alzheimer dans le magnifique décor canadien où Sarah Folley démontre un vrai talent de metteur en scène dirigeant à la perfection ses personnages, Julie Christie en tête toujours aussi magnifique malgré les années. Un film doux et sensible qui ne cherche pas à condamner la maladie ni à sombrer dans l'émotion mélodramatique mais plutôt un dressage de portrait de personnes âgées dont les sentiments sont toujours aussi vivaces...
didbail
didbail

31 abonnés 517 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 août 2008
Bouleversant. Un film juste et touchant sur un couple ravagé par la maladie d'Alzheimer.
Maxime P.
Maxime P.

70 abonnés 226 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 juillet 2007
L’actrice canadienne Sarah Polley passe pour la première fois derrière la caméra et signe avec « Loin d’elle » un bouleversant portrait de femme ou est évoqué avec une mise en scène épurée les thèmes difficiles de la maladie et ses conséquences sur l’entourage et jusqu’à qu’elle sacrifice peut-on aller pour l’amour d’une personne. La force du film est effective grâce à l’état de fébrilité qui s’installe au fur et à mesure chez les protagonistes principaux, l’épouse perd ses souvenirs et se raccroche à un autre malade, le mari voit perdre l’amour de sa femme la laisse vivre son idylle pour que la mort qui rôde lui soit rendu plus douce et ainsi prouver que leur amour ne tombera pas dans l’oubli et sera éternel. Le traitement de ce sujet à l’écran aurait pu porter dans un pathos larmoyant et vulgaire, or Sarah Polley a intelligemment opté pour une mise en scène sobre, contemplative et symbolique ou les silences et les non-dits côtoient l’ironie des diverses situations et dialogues, et les traces de pas de l’épouse qui s’effacent dans la neige sont l’image de sa mémoire qui disparaît progressivement. Un parti pris minimaliste qui laisse éclater tout le concentré d’émotion que procure cette histoire d’amour empreinte de romantisme et d’une grande sensibilité. On est chaviré par le couple incarné avec pudeur et émotion par Julie Christie et Gordon Pinsent, autres pièces maîtresses de ce magnifique film abordant avec délicatesse la question de la maladie et de son traitement parfois scandaleux. Un premier long-métrage maîtrisé ou Sarah Polley impose une patte bien définie, un regard précis sur les souffrances de l’être humain et ses réactions inattendues. La plus belle histoire d’amour de 2007.
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