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chrischambers86
13 952 abonnés
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4,0
Publiée le 6 mai 2012
Dernière partie d'une trilogie marseillaise inoubliable, "Cèsar" est sans aucun doute le plus èmouvant des volets! Le succès de cette trilogie rèalisè par Marcel Pagnol fut immense, non seulement en France, mais dans le monde entier! Elle reposait, il faut le dire, sur les èpaules d'un acteur incomparable, un vrai monstre de la scène et de l'ècran, Raimu, entourè d'acteurs mèridionaux ou non, mais qui surent s'adapter à cette force de la nature et de l'art dramatique, comme Pierre Fresnay, Orane Demazis, Robert Vattier, Charpin, Maupi, Rellys, Milly Mathis, etc...Pagnol, qui n'avait jamais ètè tentè jusque là par la mise en scène cinèmatographique confia la rèalisation de "Marius" à Alexandre Korda et celle de "Fanny" à Marc Allègret! Mais il avait dèjà fait ses premières armes derrière la camèra avec "Joffroy", "Angèle" et "Merlusse". Aussi entreprit-il lui-même le tournage de ce "Cèsar" et n'abandonna plus la mise en scène par la suite! Avec toujours cette même passion gènèreuse pour les petites gens et par un amour illimitè de la Province, Pagnol signe un dernier volet parfois sombre mais toujours humain, où les liens de la famille et le bonheur sont plus forts que tout! Tous les acteurs, sans exception, sont à jamais dans nos mèmoires...
"César" est le dernier film de la trilogie marseillaise et réunit à la fois les défauts et les qualités présentes dans "Marius" et "Fanny", c'est-à-dire des scènes trop étirées, des digressions inutiles et un cabotinage qui trouve vite ses limites opposés à une émotion sincère liée à une ampleur romanesque importante. Le film commence lentement et devient véritablement intéressant au moment où il fait apparaître Marius. Alors, Pagnol met en scène un véritable drame familial où les vérités et les points de vue s’enchaînent de façon percutante. Le film monte en puissance, confronte ses personnages sans les ménager avant de s'apaiser et d'ouvrir sur un possible recommencement. Une trilogie imparfaite mais dense et ambitieuse.
Troisième et dernier volet de la trilogie marseillaise de Marcel Pagnol,"César"(1936)fut spécialement écrit et conçu pour le cinéma,contrairement aux deux autres,adaptés de pièces de théâtre. Pagnol prend en charge l'intégralité de la réalisation,et peut se laisser aller à une narration plus dramatique,voire shakespearienne. L'action se déroule alors que le petit Cesariot est devenu adulte et diplômé de polytechnique. Cherchant à connaître Marius,son véritable père,après la mort de son tuteur,Panisse,il se rend compte des sacrifices consentis par ses parents. Le film pêche par une exposition trop longue,et par un humour nettement plus clairsemé. On retrouve néanmoins le sens des dialogues de Pagnol,et cet accent chantant de la Canebiere. Thematiquement,on y parle des liens familiaux incassables,des ravages des secrets ou des médisances. Raimu,même grossièrement grimé,est toujours impérial alors que Pierre Fresnay est particulièrement consistant dans le rôle rendu mature de Marius.
Avec césar Pagnol ferme la boucle de sa trilogie marseillaise. Il soigne comme dans les deux précédents volets,les personnages et les dialogues. Si césar est certainement le plus émouvant de la trilogie, la drôlerie des dialogues et des personnages est toujours présente,même aux moment les plus dramatiques. Ces films sont des classiques du cinéma français intemporel car toute la nature humaine y est représentée.
beaucoup moins fort que marius et césar des scénes assez longues comme l'agonie de panisse,puis pas mal de coupures au montage font perdre de la qualité au scénario,mais ça reste quand même l'apothéose de la trilogie marseillaise à voir pour connaitre l'épilogue heureux.
Toujours la même qualité de jeu et une histoire aussi prenante que dans les précédents opus, si on la resitue dans l'époque où les filles-mères étaient mal-venues. En acceptant le rôle de Mme Panisse Fanny a donné un grand avenir à son fils illégitime. Mais là n'est pas la question. Le film est cousue de séquences magnifiques pour l'interprétation de ses acteurs et la mise en scène si réussie pour un film de 80 ans. L'humour continuellement présent et fin tout au long de l'histoire. Une curiosité de ce dernier film, que personne aujourd'hui ne remarque est qu'il est quasiment de la SF. Tourné en 1936, il est censé se passer en 1952, or, les décors ont été adaptés à cette modernité. Tout le monde a le téléphone, l'électricité. Les voitures sont toutes des prototypes, "concept-cars" pour les anglophones distingués, des grandes marques françaises, Delahaye, Citroën, Renault, même le bateau "Fanny" est un pointu marseillais modernisé pour l'occasion. Chapeau bas la comédie bien conçue et sa présentation hors de pair.
18 ans ont passé. La dernière partie de la trilogie, réalisée par Pagnol himself, la plus émouvante (les deux dernières scènes... waow), est le film du bilan, du pardon. Un film sombre qui nous fait passer, grâce aux dialogues et au talent de ses comédiens, du rire aux larmes. Juste un chef d’œuvre quoi.
(A lire en s’imaginant autant que possible l’accent marseillais. Quant aux marseillais, qu’ils ne m’en veulent pas, je ne suis pas au niveau de leur vocabulaire et expressions métaphoriques). Woooh ! peuchèèère ! Quâtre ânnées ont pâssé depuis la réalisationn de "Fanny", et voilà-t-y pas qu’on retrouve nos fârfadets 18 ans plus târd. Mais qu’est-ce que c’est que cette cagâde ? Ma parôle, ils sont tombés sur le ciboulôt de ne pas nous faire prôfiter de ces fôlles années. Et nous alôrs ? on ne fait plus partie de la fête ? Mais quelle est donc cette couillonnâde ? Booonnn, d’aaaccord, il n’a rien dû se passer de bien terribleuh, hé. Faut dire que des décisions ont été décidées pour le bieen de tout le mônde. Mais quand même ! Voilà que le petit, pas plus haut que trois pômmes, a bien grândi. Hééé oui : élevé par le brâve Pâniisse qui a subvenu à tous ces besoinns, il est à la grânde écôle. L’école polytichnique qu’ils appellent. Mais voilà qu’il rentre au pays avec pour bagâge son assent estranger, parce que ce drôle de Panisse, il lui a pris l’idée farfelue de mourir. Et bim ! Alors qu’Honoré vient à peine de casser sa pipe, le jeune instruit (ah oui hé, dès qu’on va à l’écôle, on dit là-bas qu’on prend de l’instructionnn) apprend que son pèère n’est pas son pèère, et que son vrai pèère est peut-être môrt, et peut-être pâs, et que son pârrain, hé ben ce n’est pas seulement son pârrain mais ôssi son grand-pèère. Ah mais quel drôle de pâstis ! C’est une de ces pagailles, que je ne vous dis pas. Evidemment, nous avons graand plésir de retrouver tout le mônde. D’abord Pâniisseuh, qui trouve encôre à redire sur son lit de môrt. Ensuite les errances de Marius parfumées de côlère. Puis les gâmineries des lôcaux. Mé ossi les facéties verbâles de César, toujours ossi drôle et attachant. Enfin tout le mônde, quoi. Avec en prime, l’apprentissage de la vie du jeune Césariot (André Fouche excellent dans cette raideur apportée par l'instruction de son personnage). Traitant de chôses grâves et importantes ayant rapport avec la fâmille, "César" confirme la tournure un peu plus dramâtique qu’a pris "Fanny", et cette fois, c’est Marcel Pagnol lui-même qui s’est mis derrière la camérâ, toujours avec ce style qui consiste à filmer une pièce de théâtre, toujours dans cette ambiance marseillaise bônne enfant, mettant ainsi un terme à lâ trilogie. Wooh ! coquin de sort ! c’est fini ! (Fin de l’accent marseillais : trop difficile, et moi ; comme un imbécile, je croyais y arriver). Supporté par une musique aux consonances parfois gaguesques, le résultat final de la trilogie est un éblouissant résultat que donne l’adéquation totale entre le texte et les acteurs, mais aussi entre les acteurs et...les acteurs. Indémodable. D’ailleurs on ne critique pas "Marius", "Fanny" ou "César". Tout simplement, on savoure ce doux parfum de Provence et cette langue chantante merveilleusement imagée.
Dernier opus de la trilogie, tourné 5 ans après le second, il nous projette 20 ans après le début de l’histoire. Césariot a 20 ans, étudiant Polytechnicien à Paris, son retour à Marseille va signer la fin d’un non-dit sur ses origines paternelles. Contrairement à Marius et Fanny, ce dernier fût écrit exclusivement pour le cinéma ce qui n’empêche pas une construction très théâtrale à nouveau du film avec de longues séquences en huis clos. La première longue scène avec Panisse mourant se présente comme un acte d’une pièce évoluant sous forme de scènes au gré des entrées et sorties des personnages. Celle-ci, même si trainant en longueur, offre quelques moments très drôles. Ensuite, Pagnol derrière la caméra se révèle très souvent maladroit ; maladresses non rattrapées par un montage approximatif. Certaines scènes perdent aussi de leurs forces potentielles. Ecrire de belles et puissantes histoires humaines est une chose, la mise en scène en est une autre. Et sur l’écriture elle-même, la première moitié repose la problématique laissée en plan à l’issue de « Fanny » en s’attardant trop. Trop long, nous n’apprenons rien de neuf, heureusement que les enjeux naissent et se résolvent sur la seconde moitié du film. Pas le meilleur, mais il a le mérite de clore la trilogie de manière intelligente et positive. Dommage que le personnage central de Césariot tenu par André Fouché est fade voire pénible… il dénote clairement au milieu de Raimu et Fresnay
Si "Marius" était centré sur le personnage de Marius (Pierre Fresnay), "Fanny" sur celui de Fanny (Orane Demazis), "César" quant à lui met pourtant en avant le nouveau venu, le jeune Césariot. Un peu antipathique au milieu d'une galerie de portraits sympathiques, avec son ton condescendant et ses jugements, il casse un peu l'ambiance marseillaise bonne-enfant . Moins comique et moins dramatique que les précédents, cet épisode vient cependant conclure une trilogie mythique, tout en rendant hommage à son acteur emblématique, Raimu, qui avec sa classe en fit un des premiers succès du cinéma parlant.
Fin de la trilogie marseillaise de Pagnol, ce César va dresser le bilan de ce que le secret de famille a engendré chez chacun de personnages. Le film est assez fort même s'il y a quelques longueurs à mon goût et je n ai pas été convaincu par l acteur qui joue Cesariot dont j ai trouvé le jeu trop théâtral. La partie de carte au retour de l enterrement de Panisse est un moment extraordinaire (à la fois drôle et touchant une des force de Pagnol).
Pour le troisième et dernier volet de la Trilogie marseillaise (« Marius », « Fanny » et « César »), Marcel Pagnol prend seul les commandes de la réalisation. Directement écrit pour le cinéma, ce film, sorti en 1936, possède un aspect moins théâtral et plus dynamique que les précédents avec notamment l’utilisation de champs et contre-champs. Les personnages principaux (Raimu, Pierre Fresnay, Fernand Charpin, Orane Demazis) utilisent moins le cabotinage et livrent une profonde réflexion sur les retrouvailles, les déchirements familiaux et le pardon. Bref, une œuvre incontournable où seul l’amour triomphe.
Le plus faible film de la fameuse triologie marseillaise. Le happy end, le manque de rythme (César a été écrit directement pour le cinéma contrairement aux deux autres opus qui étaient des pièces de théâtre et répondaient donc à un impératif d'efficacité scénique) et les longueurs en font un échec relatif. On peut se dispenser de voir César à moins d'être un fan inconditionnel de Pagnol et des 2 chefs d'oeuvre précédents.