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vivaBFG
13 abonnés
1 313 critiques
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5,0
Publiée le 13 février 2024
Comment faire d'une histoire somme toute banale un film qui vous capte, vous aspire, vous impressionne à jamais? Vous ne savez pas? Regardez cette trilogie! C'est le cinéma dans toute sa splendeur. Des acteurs comme on en voit peu, des dialogues ciselés aux petits oignons, ou pas un mot ne tombe pas à point. C'est l'excellence à l'état pur. A voir par tous pour apprendre LE cinéma.
Marcel Pagnol produit et réalise le dernier volet de sa trilogie marseillaise, en plus d'avoir écrit le scénario et les dialogues, eux-mêmes calqués sur sa propre pièce. D'ailleurs, Marcel prend quelques libertés sur cette dernière. Raimu & Fresnay sont toujours aussi excellents, mais c'est Orane Demazis qui tire son épingle du jeu selon moi dans cette partie. Les dernières vingt minutes sont une conclusion à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre. Précisons que ce troisième volet est nettement plus dramatique que les deux précédents. Un classique.
J'ai trouvé ce dernier volet, effectivement le plus émouvant des trois, un peu en deça des précédents; peut-être à cause du petit Césariot que je n'ai pas trouvé magnifiquement incarné; en revanche Marius est vraiment très convaincant. Il n'en demeur pas moins que c'est un bon film, malgré les décennies qui s'écoulent. Des moments forts, comme le conseil de famille par exemple.
De cette fameuse trilogie, je retiens surtout le premier "Marius", l'affrontement père fils César et Marius est le grand moment de cette trilogie. Rencontre au sommet de 2 grands acteurs de l'époque, Raimu et Pierre Fresnay sur des savoureux dialogues de Pagnol, ici (comme souvent) plus inspiré comme auteur que comme cinéaste. Difficile aussi de rester insensible à la fameuse partie de cartes, d'un humour irrésistible. Les 2 autres volets sont de plus en plus mélodramatiques et le jeu des autres acteurs est plus daté et moins convaincant.
Beau film, très grand classique français où l'on voit une tragédie marseillaise.Le réalisateur nous dévoile la ville et ses habitants de manière très intimiste. Le langage est le point fort chez ce réalisateur. La fin est digne d'une tragédie grecque. A découvrir.
Pour ce troisième et ultime volets je dois dire qu'il est tout aussi bon que ces deux précédents : On a ici un peu plus d'acteurs présents dans ce film et l'apparition notamment du fils de Fanny avec une histoire centré sur ce nouveau personnage ou il découvre son vrai père, à ses recherches pour le retrouver et
auquel on assiste aux retrouvailles père / fils émouvantes
dans un scénario très performant et avec toujours ces dialogues et des scènes parfaites. Une musique douce et envoûtante s'ajoute au film et une fin concluante achevant définitivement cette mythique trilogie.
Marcel Pagnol nous concocte ici une très belle fin pour sa trilogie. Orane Demazis s'affirme de plus en plus dans ce troisième volet dans lequel Raimu demeure extraordinaire.
Le seul des trois films de la Trilogie Marseillaise de Pagnol a ne pas avoir été adapté d'une pièce de théâtre. A mon humble avis, clairement le meilleur des trois, et l'un des meilleurs films de Pagnol (avec la Femme du Boulanger). Quelques scènes d'anthologie comme le moment où spoiler: Panisse se confesse sur son lit de mort ("Qui est-ce qui meurt ici, c'est toi ou c'est lui ?"... arriver à faire rire dans une scène où un personnage agonise, il fallait en être capable), ou la partie de cartes avec le défunt. Le personnage de Fanny a pris de l'assurance et de la profondeur par rapport au deux premiers opus: pour une fois qu'Orane Demazis (Fanny) sort de son rôle de nunuche qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive, on aurait tort de s'en priver (bon, elle continue à surjouer, mais c'est Orane Demazis, faut pas trop lui en demander non plus).
Un bémol pour André Fouché, peu crédible dans le rôle de Césariot, tant il est coincé.
Pas un chef d’œuvre, mais un bon film qui n'a pas trop mal vieilli par rapport à d'autres films de Pagnol.
Une situation délicate causée par la naissance d'un bastardon et la mort subite de Maître Panisse. Des histoires de mensonges et de couillonades. Une fin heureuse pour Fanny et Marius. Peut être le meilleur de la Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol.
Je reconnais avoir un peu de chauvinisme, ayant baigné dans les films de pagnol depuis ma tendre enfance, natif de la Provence, je ne peux qu'apprécier l'esprit et les valeurs de l'époque. Et comme dit chrischamber86 "Pagnol signe un dernier volet parfois sombre mais toujours humain, où les liens de la famille et le bonheur sont plus forts que tout!" je suis tout à fait d'accord sur ce point même si rationnellement tout n'était pas rose entre les deux guerres. Il peut cependant apparaître aux yeux de certains comme dépassé ou bien naïf, mais sachez qu'il s'inscrit ici dans une époque "d'entre deux guerres" où personne n'a oublié l'hécatombe de 14.De nombreux jeunes, époux et pères ne sont jamais revenus. Il semblerait qu'à cette époque les gens cherchaient d'avantage les histoires d'amitié, plébiscitant les valeurs familiales ainsi que les relations amoureuses.
ce dernier volet dela trilogie marseillaise est magnifique l emotion faisant jeu egal a l humour donnant ainsi encore plus de profondeur et de sincerite a l oeuvre de pagnol "chapeau" l artiste!
Un deuxième film en partie dédié sur Marius rejeté par ses amis Marseillais, fatigué de ses voyages en mer, et tient un garage. Il apprend la mort d'Honoré Panisse. Cesariot le fils génétique de Marius cherche a connaître son vrai père, un peu déçu finalement mais après une scène de vérité, avec l'accord de Cesariot, Fanny épouse Marius.
Ce n'est pas le meilleur de la trilogie. L'acteur qui joue Cesariot joue très mal, comme Orane Demasis qui joue sa mère. Mais on retrouve tous les ingrédients de la Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol
Pierre Fresnay revient au devant de la scène dans ce volet de la trilogie. Avec lui, Raimu, l'incomparable, est toujours aussi juste. Une fin "heureuse" pour un "destin" de regrets, un film à voir, voire à garder dans un coin de sa mémoire.