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    La Trilogie Marseillaise de Marcel Pagnol : César
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    44 critiques spectateurs

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    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 601 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2024
    Après une longue et délectable première scène (la confession de Panisse mourant) imprégnée de l’humour Marseillais qui caractérise l’œuvre de Pagnol en général et cette trilogie en particulier, le film tend, même si la mise en scène « de cinéma » est plus présente, vers un classicisme plus aseptisé (hormis la savoureuse scène du pavé sous le chapeau). Plus consistant que « Marius », mais bien moins que « Fanny », il parvient tout de même sur la fin à générer une vraie émotion. Mais Raimu (grimé du fait du vieillissement de son personnage) ne dégage pas les impressionnantes envergure et authenticité montrées dans les deux premiers volets.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 474 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2024
    Après Alexander Korda ("Marius") et Marc Allégret ("Fanny"), Marcel Pagnol réalise lui-même le dernier acte de sa trilogie...et "César" n'est pas ce qu'il a filmé de mieux.
    Si le debut du film, autour du lit de mort de Panisse, fait illusion et entretient encore la verve des personnages et d'inégalables accents marseillais; si au long du film, on trouve, éparses, quelques scènes "pagnolesques" drôlatiques, en dépit que César vieillissant semble un peu éteint, Pagnol ne fait que ressasser sur un mode compassé le thème de l'enfant bâtard. Il crée le personnage de Césariot, spoiler: l'enfant naturel de Marius et Fanny adopté jadis par Panisse. A la mort de ce dernier,
    Fanny révèle au jeune homme -un personnage arrogant et pénible interprété par un jeune premier passable- le "terrible" secret de famille.
    La faute originelle -d'autant qu'on se souvient forcément des deux premiers épisodes de la trilogie- passe par des explications et considérations redondantes au point que Pagnol, à travers ses protagonistes, donne l'impression de radoter, de se complaire dans un procédé mélodramatique hors d'âge, trop artificiel et trop théorique pour qu'on y trouve une réel intérêt ou des émotions vraies.
    Quoiqu'habilement dialogué, le film fait l'effet d'une mauvaise idée, impression amplifiée par un dénouement couru d'avance mais interminable!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 juillet 2009
    Une bonne fin de trilogie. Un film touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 19 février 2019
    Le moins bon de la trilogie. Le filon s'essouffle, on commence à se lasser de cette histoire démodée, théâtrale (même si ce film n'est pas tiré d'une pièce contrairement aux deux premiers opus). Tous les acteurs, c'est vrai, sont absolument remarquables, même ceux qui ont un rôle secondaire (comme Maupi). Raimu est peut-être un peu plus en retrait que d'habitude et on espérait avec le titre du film le voir jouer un rôle plus central. Le film aurait d'ailleurs pu s'appeler davantage Césariot qui a maintenant 20 ans et qui est au cœur de ce mélodrame (qui à l'origine durait impitoyablement près de 3 heures). Justement son interprète, André Fouché, manque d'envergure et les scènes où il joue sont un peu ennuyeuses. L'émotion tient plus aux autres interprètes (Pierre Fresnay joue remarquablement). Certaines scènes sont amusantes (la confession de Panisse, le sketch du chapeau), mais on est moins emporté par l'histoire. Même la scène qui se veut très émouvante de la partie de cartes nous laisse un peu sur notre faim. Il était temps que cela se termine. En tout cas, nous sommes aux antipodes de Topaze réalisé la même année par Pagnol.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Après une première partie un peu longue, l’émotion est au rdv lors les révélations sur le fils de Marius.
    C’est la force des dialogues qui donne cette dimension épique aux destins de ces personnages.
    Même si je trouve que le dyptique Jean de Florette et Manon des sources est encore plus fort, ces trois films offrent au spectateur de voir tous ces acteurs incroyables et une photographie des années 30 totalement fascinante.
    Très beau
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 461 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2020
    Magnifique ! Sorti en 1936, ce film est un monument. Le voir en 2020, soit 84 ans plus tard, c'est être témoin d'une époque qui appartient à l'Histoire. Tourné en plein Front Populaire, 3 ans avant le début de la 2e guerre mondiale, on suit avec délice cette histoire de famille déjà recomposée. Un propos très avant-gardiste pour l'époque qui redistribue les rôles de la famille traditionnelle. Pierre Fresnay m'a ému aux larmes avec cette phrase : "Tu n'étais peut-être pas mon père, tu as toujours été mon papa, et ça tu le resteras toujours !". Quelle modernité ! A (re)voir absolument !
    ferdinand75
    ferdinand75

    564 abonnés 3 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2016
    Un très grand classique du cinéma français , mis en scène par Pagnol lui même. Des histoires simples de petites gens, du petit peuple marseillais, mais très authentiques, et que le Drama transforme finalement en drame Skeaspearien . C'est toute la force de Pagnol, de faire du tragique avec des petites scénettes et des histoires toutes simples. Bien sûr il faut aussi des grands acteurs , et ici Raimu est un géant , un monstre sacré. Mais il y a aussi Orane Demazis qui est vraiment très bien en Fanny, à la fois moderne et intemporel dans son jeu. Elle qui doit avouer à son fils Césario, qu'il est le fils d'un autre.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2016
    Quatre ans après la sortie de Fanny, Marcel Pagnol clôt sa trilogie marseillaise directement au cinéma (alors que les deux premiers volets étaient à la base des pièces de théâtre) et prend, cette fois, lui-même en charge la réalisation (depuis la sortie de Fanny, il avait débuté une carrière derrière la caméra et avait signé six longs métrages). Alors qu’il était à la base un homme de théâtre, c’est finalement lui qui offre la mise en scène la plus maitrisée et la plus audacieuse (notamment dans les différents effets de transitions entre les séquences : volets, raccords à l’iris, raccords en étoile …, multiplication des mouvements de caméra) de la trilogie. Il se permet également la petite audace de situer son histoire vingt ans après en vieillissant son casting (le travail de maquillage est très réussi) tout en conservant un univers qui semble ne pas avoir évolué (pas d’effets d’anticipation du futur de la société) et de traiter la mort de façon humoristique (la longue séquence autour de la mort prochaine de Panisse est la partie le plus comique du film). Pour le reste, cette œuvre reste du même niveau que le reste de la trilogie et fait apparaitre le personnage de Césariot qui rompt avec son entourage (il fait de hautes études et a abandonné l’accent marseillais) et qui devient le pivot principal de l’histoire. Ainsi, en s’emparant lui-même de la fin de la trilogie, Marcel Pagnol signe un coup de maitre et offre un chef-d’œuvre intemporel toujours aussi plaisant à voir aujourd’hui.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2024
    Il s’agit du 3e et dernier volet cinématographique de la célèbre trilogie mais qui a été écrit pour le cinéma et réalisé par l’auteur, avant d’être joué au théâtre en 1946. Il est centré, non pas sur César (Raimu, 53 ans), 20 ans après le 2e opus, mais son petit-fils, Césariot (André Foucher, 28 ans) dont il est aussi le parrain. Le film est un peu long encore (2h18), spoiler: notamment avec la confession (teintée d’anticléricalisme), la mort et les obsèques de Panisse (Charpin, 49 ans) (au bout de 45 mn)
    mais il reste riche par les thèmes traités : le secret de famille [ spoiler: Césariot, élève à Polytechnique n’apprend, de la bouche de sa mère Fanny (Orane Demazis, 42 ans), qu’après l’enterrement de Panisse, que son père biologique est Marius
    ], la paternité (Marius ne se sentant pas à la hauteur) et les différences de classes [entre Fanny, devenue femme de commerçant et Marius (Pierre Fresnay, 39 ans), qu’elle n’a pas vu depuis 15 ans, qui ne navigue plus et vivote comme garagiste à Toulon : « Elle est devenue une dame, n’ouvrant plus les clovisses mais les mangeant »]. On y retrouve encore l’alternance de sketches spoiler: tels celui du jeu de « trompe-couillon » avec un chapeau cachant une pierre et déposé sur la chaussée ou de l’échange involontaire de chapeaux melons lors du suivi du corbillard de Panisse.
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2024
    Classique du cinéma français d'avant-guerre, ce troisième épisode (1936) de la trilogie marseillaise est le seul des trois titres a être réalisé par Pagnol lui-même.

    Beaucoup de nostalgie dans ce scénario, de la tristesse, de la mélancolie avant que les dernières cinq minutes ouvrent sur une perspective de réconciliation générale, de joie et de bonheur.

    La distribution est toujours formidable ( selon moi Orane Demazis épouse de Pagnol au moment du tournage, propose l'interprétation la plus convaincante) même si on a pas ( de mon point de vue) affaire à l'opus le plus réussi du cinéaste, malgré ses qualités et son statut aujourd'hui intemporel.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Après "Marius" et "Fanny" voilà le troisième opus qui finit la Trilogie Marseillaise. Pagnol réalise lui-même, cette fois-ci, ce film. "César" est particuliercar, outre le fait que l'auteur mets en scène, il a également écrit ce scénario spécialement et d'abord pour le grand céran et non pas pour le théâtre (ce qui était le cas pour les deux premiers). "César" est donc né de la volonté forte et originelle de son auteur. Sans doute éveillé par "Marius" et "Fanny" Pagnol se fait l amain sur d'autres films après 1933 avec notamment "Angèle" (1934). Avec ce troisième film l'histoire fait un bond puisqu'on se retrouve 20 ans après la fin de "Fanny", le fils Césariot étant devenu un jeune homme. La saga se conclut donc avec les conséquences familiales, les retrouvailles, la gouaille de la canebière et surtout ce magnifiquer casting avec un Raimu toujours au sommet. Ce film ne sera adapté pour le théâtre qu'en 1946... Ce film conclut de belle manière une trilogie cohérente et magnifiquement écrite. Chef d'oeuvre 3ème...
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2018
    Et ainsi se clôt la trilogie de Pagnol, nous offrant là trois beaux bijoux du cinéma, qui sont des tickets vivants pour un ailleurs provençal d'une époque passée délicieuse, dont l'ouverture émeut et faire rire tout à la fois (la mort de Panisse qui ne se passe absolument pas comme prévu, donnant bien du mal à ce pauvre curé...) ainsi que sa fin réjouissante (n'en disons pas plus, pour garder la magie à ceux qui n'auront pas eu la joie immense de lire la pièce). Raimu, une fois encore, domine le haut de l'interprétation, bien que les compères et commères ne soient pas en reste... La rencontre entre toute la petite famille est bien mouvementée et émouvante. Les répliques bien trouvées fusent, les estocades verbales sont magistrales, et l'on arrive avec pincement au cœur à la fin, de savoir que ce petit monde méditerranéen nous quitte. Alors on se rassure avec le final qu'on attend tous depuis le premier film Marius, comme un soulagement longtemps souhaité, et rien ne nous ferait plus plaisir que de revoir la série une fois prochaine pour replonger dans cet univers unique et vivant à lui seul. Une conclusion magistrale.
    Julien J
    Julien J

    24 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    Le troisième et dernier chef d'œuvre de la trilogie. Un Raimu extraordinaire et une histoire toujours aussi prenante. Je ne m'en lasserai jamais. Merci Mr Pagnol
    Critik D
    Critik D

    154 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2016
    Dernier volet de la trilogie marseillaise. Cette fois, on est transposé vingt ans après le premier film. Le petit Césariot a bien grandit, il fait d'ailleurs de grandes études à Paris. Marius en a fini avec les voyages et vie aujourd'hui à Toulon, où il est devenu garagiste. César vieillit, mais est toujours à la tête du bar de la Marine, marqué par son passé et les altercations avec son fils et ce secret qu'il maintien dur comme fer. On note bien la différence entre ce film et les deux précédents. Même si la trame principale reste la même, elle coule moins de source que la liaison entre les deux précédents. Certainement ressenti par l'écart d'années dans le scénario. On ose plus vraiment croire en une histoire entre Marius et Fanny, pourtant après la disparition de Panisse, on espère... Mais Marius est bien trop marqué par cette histoire et même la rencontre avec son fils ne change pas les rancœurs. Au clap de fin, on commence à spéculer avec le fameux "Et si...", "Et si Marius n'était pas parti", "Et si Fanny l'avait attendu"... La fin laisse presque une porte ouverte à des suites que l'on rêverait mais qui n'aurait plus grand chose à raconter si ce n'est la vie elle même. J'étais triste que leur vie se referme. De quitter ses personnages auxquels je m'étais tant attacher. Mais je revisionnerai avec plaisir ses trois films, empreints de cette vie marseillaise qui me manque tant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    Marcel Pagnol clôt avec brio sa trilogie marseillaise dans ce dernier opus imaginé directement pour le cinéma et où l'auteur passe officiellement derrière la caméra. Au cours de plusieurs séquences d'anthologie, les vieilles rancœurs et vérités oubliées vont s'exprimer, parfois avec violence, toujours avec émotion, et les histoires familiales et amoureuses des formidables personnages aux accents chantants vont se dénouer. Une nouvelle fois, mention spéciale à tous les acteurs – Raimu, Orane Demazis, Pierre Fresnay, Fernand Charpin et le petit dernier, André Fouché – qui offrent des prestations magistrales. Éblouissant.
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