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Ykarpathakis157
4 707 abonnés
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1,0
Publiée le 7 octobre 2020
Les films sont un divertissement ce qui selon la plupart des gens signifie amusant, divertissant ou que c'est agréable. Pour Le voyage du ballon rouge échoue lamentablement. Il manque d'intrigue, de tension, de personnages attrayants de rythme et même de jolis visuels pour détourner le spectateur du manque d'histoire ou de tout ce que l'on pourrait s'attendre à trouver dans un film. J'ai creusé mon cerveau pour essayer de comprendre s'il y avait un autre récit peut-être couvert de métaphore qui était vraiment au cœur de ce film mais il n'y a rien. Le spectacle de marionnettes dans lequel travaille le personnage de Juliet Binoche ne semble pas être un commentaire sur quoi que ce soit dans sa vie ou celle de son fils. Même le ballon rouge qui aurait pu jouer le même but que dans le Ballon Rouge original (un ami imaginaire ou une évasion de la réalité) ne fournit pas un tel but dans ce film. Si l'intention du réalisateur Hsiao-Hsien Hou était de montrer des vies médiocres se déroulant dans la morosité du temps réel il a réussi. Mais s'il avait l'intention de divertir ses spectateurs il a échoué sur tous les fronts. Ce film n'a aucun mérite car c'est un film terne...
Même pour les cinéastes immenses, il est des défis impossibles. Reprendre l’idée d’Alexandre Lamorisse du ballon rouge qui suit un enfant dans Paris, même avec Juliette Binoche, un jeune acteur merveilleux (Simon Iteanu) et avec l’aide de la talentueuse jeune cinéaste Song Fang. Le Voyage du Ballon Rouge 2008 est peut-être le seul film complètement manqué de Hou Hsiao Hsien.
Très bien filmé mais côté scénario ce film est d’une banalité dommageable : il n'arrive rien (ou presque). Esthétique, lent, personnages réalistes mais rien ne se passe... Qu'apporte le ballon rouge dans l'histoire ?... une vague image poétique sans fil conducteur réel... On peut s'ennuyer, tricoter, laver la vaisselle ou être béa d'admiration... A chacun ses goûts...
En 2008, le cinéaste taïwanais vénéré Hou Hsiao-hsien s'octroie un petit passage en France en réalisant "Le voyage du ballon rouge" inspiré d'un moyen-métrage d'Albert Lamorisse sorti en 1956. Soit l'histoire d'une mère, son fils et sa babysitteuse tandis qu'un mystérieux ballon rouge vole au-dessus de la capitale. Considéré comme le chef de file de la nouvelle vague taïwanaise, Hsiao-hsien a l'art et la maîtrise de l'outil cinématographique, entraînant son oeuvre en une succession de plans fixes inspirés et harmonieux. De ses personnages tous empreints d'une réelle vérité, Juliette Binoche trône en tête, animée d'une énergie démentielle et incarnant à elle seule cette touchante sincérité. Presque deux heures auront sans doute été trop longues pour un tel sujet, mais toujours est-il que le spectateur s'y laisse étrangement aller. Tour à tour mélancolique, drôle et poétique, on va même jusqu'à espérer pour le cinéaste que sa charmante escapade parisienne ne s'arrête jamais.
Un film bien trop inégale qui plus souvent ennuyeux qu'intéressant, le scénario est inexistant et ne m'a jamais emballé. La réalisation est soignée et proche des acteurs ce qui rend le tout réaliste même si par moment ça fait un peu amateur. Concernant les acteurs aucun sort du lot avec l'actrice asiatique qui marmonne plus qu'elle ne joue.
Un garçon parle ... un ballon rouge apparaît, puis plus rien, paris s'éveille devant nos yeux au pied des champs Elysée, quelques notes de piano vienne en accord avec l'image et ça semble alors magnifique, les premiers plan sont somptueux, ils annoncent l'ampleur de l'oeuvre de Hou Hsiao Hsien. Plongé dans une séquence muette arrive Suzanne accompagné de Song, la nouvelle baby-sitter du jeune Simon ... Le cinéaste chinois adapte une version moderne du Ballon Rouge d'Albert Lamorisse, et en seulement 30 jour réalise un film étonnant. Le voyage du ballon rouge est avant tout un film d'acteur, Juliette Binoche tient ici l'un de ses plus beau rôle, a fleur de peau, dépassé part les évènements, elle est d'une grande justesse et se trouve parfaitement en accord avec le très jeune Simon Iteanu, le duo crève l'écran part leur sincerité, on a comme l'impression de voir une mère avec son vrai fils et vice-versa, plusieurs scène montre une relation authentique, mais Hou Hsiao Hsien n'a pas oublié son pays en apporté une touche chinoise en la personne de Song Fang, rempli de naturelle, elle entre parfaitement dans l'esprit du film, ces trois protagoniste forme comme une petite famille et le faite qu'ils improvisai directement en tournant n'y est certainement pas étranger, cette liberté donné au acteur rend le film d'une réalité remarquable. Mais encore plus que les acteurs, notons le superbe travail du réalisateur asiatique, paris est filmé de belle manière, on y vois ces célèbre monument mais aussi ces petit quartier. D'une réalisation magnifique, on est bluffé part la fluidité de la caméra, les mouvements lent, la douceur des gestes, les reflets et la couleur rouge, omniprésente, que se soit dans la rue ou dans l'appartement elle nous suit comme ce ballon qui suit l'enfant. On pourrais se posé la question d'où veut en venir Hou Hsiao Hsien, mais n'a t'il pas simplement montré quelque chose d'encore plus fort ? qu'elle incroyable étrangeté que ce film, peu expliquable et pourtant si beau, "le voyage du ballon rouge" est un conte touchant, un poème de rêve et d'espoir.
Ce film est un poème : on ne comprend pas toujours mais c'est beau et on se laisse progressivement immergé par son histoire; la caméra de HHH est d'une fluidité assez exceptionnelle, la mise en scène est magnifique.
C'est un bon film, les plans sont magnifiques, les acteurs sont plutôt bons (surtout Juliette Binoche), mais j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. Il n'y a pas vraiment d'histoire, on suit le quotidien d'une femme, son fils et sa nourrice, sur une période assez courte, on ne sait pas où l'on va. A voir pour la beauté et la fluidité des plans.
J'hésitais entre une et trois étoiles ; j'en ai mis deux. La raison ? Parce que soit on regarde, comme je l'ai fait, ce film comme une reprise librement inspirée du "Ballon rouge" d'Albert Lamorisse, et l'on est loin du compte, loin de l'imaginaire enfantin, du jeu et de l'attachement qui unissent l'enfant et le ballon rouge, soit on le regarde pour lui-même, et ce film, comme beaucoup de films "asiatiques", parle à notre sensibilité profonde de manière déroutante pour un Européen. Ce film est lent. On attend toujours qu'il se passe quelque chose… et il ne se passe rien… à l'écran. Pour le spectateur, les choses ne vont pas de même. Agacement, impression de perdre son temps ou, à l'inverse, bercement par les images qui défilent et dont on ne perçoit pas les liens hormis ceux qui, dans la vie de tous les jours, tissent les sentiments (attachement, énervement…) entre les personnes. C'est un film sur le quotidien, loin des esclandres des cultures latines. Ici, tout est feutré, trop à mon goût. Quoi qu'il en soit, le titre est usurpé. Ce film est à mille lieues du chef-d'œuvre de Lamorisse, loin de l'imaginaire et du monde de l'enfance.
Très bien filmé ça c'est sur. Mais côté scénario ce film est d'un banalité dommageable il n'arrive rien (ou presque) aux personnages. Par contre du point de vue technique, la photo les montages sons et images et le reste sont très bien. Film décevant de la part de ce cinéaste.
"Le voyage du ballon rouge" est un film lent. Le cinéaste Hou Hsiao Hsien prend son temps pour nous raconter le quotidien de cette famille éclatée. La mère, jouée par Juliette Binoche, est une artiste pressée par son travail et débordée. Elle engage donc une baby-sitter chinoise pour s’occuper de son fils. Ce dernier est suivi par un ballon rouge, né de son imagination d’enfant, ce qui donne une touche poétique au film. Mais l’histoire manque de ressort dramatique pour vraiment nous intéresser sur la longueur.
Tourné en plan-séquences d'une incroyable fluidité, le dernier film de HHH est un chef-d'oeuvre impressioniste et poétique d'une grande subtilité, mais dont la narration pointiliste risque de dérouter certains spectateurs.