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Un visiteur
5,0
Publiée le 3 février 2008
ce film est vraiment magique! Si simple : il présente en effet la vie d'une mère et de son film, leurs problèmes mais aussi leurs joies, mais pourtant exceptionnel. Apaisant, touchant, entraînant... Encore une fois, HHH nous offre une véritable oeuvre. A voir absolument! A noter la fabuleuse chanson de la dernière scène, interprétée par la chanteuse Camille. Tchin, tchin.....
rien à ajouter au commentaire de Joe 75 ce film est à fuir et on s'ennuie à mourir juste le temps de s'agacer de voir Binoche hurler la voix des marionnettes qu'elle double et de constater qu'elle prend du poids: presque des bras d'haltérophile! what a shame!
Hou Hsiao-Hsien en France, filmant Juliette Binoche, c’est évidemment assez alléchant. Au contraire d’Ang Lee, qui même revenu en Chine continue à penser en américain (Lust, caution), ou de Wong Kar-Wai qui perd un peu de son âme en débarquant aux Etats-Unis (My blueberry nights), le réalisateur des fleurs de Shangai et de Millennium Mambo conserve une grande partie de ce qui fait le charme de sa création. On peut être sensible ou non à ce genre de cinéma, qui privilégie l’ambiance à la narration, les instants creux aux tournants de l’action, lorsqu’il y en a une... Quelques scènes, principalement dues à l’énorme talent de Juliette Binoche, créent de l’émotion, sur des pas grand chose, des impressions, des instants comme volés à l’intimité. Mais on peut aussi considérer tout cela comme une très jolie base pour un récit qui ne vient jamais. Et l’ennui peut alors submerger le spectateur. Si, au contraire, on parvient à oublier le manque de narration, et être charmé par la longueur de tous ces plans-séquences, finalement assez virtuoses, on restera tout de même interloqué par ce ballon rouge, sorte de fil conducteur totalement creux et n’apportant aucun lien avec le sublime film d’Albert Lamorisse, ou alors de façon décorative, d’une poésie mièvre et sans aucun sens. Quand finalement on apprend que le film est une commande du musée d’Orsay, on comprend mieux ce petit côté pseudo-intello empesé.
Pas d"effets d'intrigue spectaculaires ici, juste une reproduction de la vie quotidienne à la façon d'un reportage. Cette peinture intimiste d'une mère qui élève seule son enfant, tricote avec douceur un univers ou chaque personnage suit le fil de sa vie, accorde la même importance à chacun et dessine la poèsie de la vie.
Attendu avec curiosité, le film de Hou Hsiao Hsien, qui ouvrait la sélection « Un certain regard », a déçu. Pour s'occuper de Simon, 7 ans, sa mère (Juliette Binoche, excellente), trop absorbée par la préparation d'un spectacle de marionnettes, engage Song Fang, une jeune étudiante en cinéma. Un mystérieux ballon rouge semble suivre l'enfant...
Le voyage du ballon rouge est le premier film d'une série initiée par le Musée d'Orsay. Seule contrainte, montrer, au moins dans une scène, le musée parisien. Assayas, Raoul Ruiz et Jim Jarmusch seront les prochains à s'adonner à l'exercice.
Reprenant l'idée du court-métrage éponyme de Albert Lamorisse (Palme d'Or du court-métrage et Prix Louis-Delluc1956), HHH s'appuie sur un scénario, au départ sans dialogue. Aux acteurs de le suivre en choisissant leur mots après en avoir discuté avec le réalisateur. Ce procédé confère des accents de sincérité touchants à la plupart des vignettes familiales.
Pourtant, l'absence d'événement, et finalement d'intérêt, ont entraîné plusieurs festivaliers dans les bras de Morphée. Seules la ville de Paris, très bien filmée, et la scène du Musée d'Orsay, aident à relever la paupière alourdie. Conclusion illustrée d'un récit peu captivant, cette dernière séquence écoute avec poésie et intelligence les commentaires des enfants sur un tableau...composé d'un enfant et d'un ballon rouge.
HHH a concocté un petit film, très simple, sensible, et dont la plupart des ingrédients ne manquent pas de charme. Pourtant un peu trop anecdotique, il ne suscite guère plus qu'un intérêt poli. Dans la perpétuelle effervescence cannoise, ce film « gentillet » aura eu l'avantage d'améliorer la récupération des moins endurants. (critique écrite par Marc sur le Blog "cinema.fluctuat.net").
Quelques belles scènes mais l'ensemble manque cruellement d'intérêt. Un ballon rouge ère sans but dans Paris et le film se perd dans une histoire sans scénario, sans réel début ni fin... Juliette Binoche est étonnante de sincérité et se bat de toutes ses forces pour soutenir l'histoire mais en vain; HHH ne parle pas un mot de français et j'ai l'impression que peu de spectateurs comprendront ce qu'il nous raconte !
Le titre paraissait prometteur, pourtant la déception fut au rendez vous. En effet, derrière ce titre de film d’auteurs, on s’attend à quelque chose de plutôt sympathique, fin et recherché malgré le titre tiré d’une autre œuvre. D’une lenteur atypique pour cette histoire qui n’en finit pas. Qu’on veuille filmer la vie comme elle est vécue, dans toute sa longueur crtes, Bergman l’a très bien mis en valeur mais là, c’est terrible car c’est mal filmé et il ne se passe rien. Au bout de deux heures de film, on ressort en réalisant que nous n’avons rien vu d’intéressant. De plus, Juliette Binoche joue terriblement mal comme à son habitude ce qui ne fait que renforce l’aspect négatif du film. Et pire que tout, ce ballon rouge qui est Mais dés que c’est possible afin de bien montrer que le titre n’est pas choisis au hasard. Enfin, ce film est lamentablement naif et véritablement inintéréssant.
Très joli film en hommange au "Ballon rouge" de 56, où les belles séquences se mêlent avec une jolie Bande Son . Le réalisme saisissant du film qui nous laisse apprécier un regard Taïwannais sur Paris dans le poétique quartier des gobelins est trè intéressant... A noter les acteurs improvisent les dialogues!L'audace et le risque qu'a pris la directrice de casting de choisir que des acteurs amateurs bénévoles comme la soeur de Simon (Louise).Evidemment belle performance de Juliette BINOCHE.
Ca m'énerve ce genre de film... Une de mes actrices préférée (divine comme toujours) dans un film d'auteur avec tant de promesses. Mais ce film s'avère être prétentieux avec un scénario errant comme en roue libre sans savoir comment ça va se finir. Et quel rapport avec le poétique "Le ballon rouge" de 1956 ?!?! Le fait de montrer de temps à autre un ballon rouge devait suffire ?!?! Quel doit-être le rapport entre les problèmes de la mère et le reste du film ?!... Bref c'est vide et sans intérêt.
Cela faisait des années que je n'avais pas quitté une salle au milieu d'un film. Et encore, j'ai patienté en attendant un déclic, une émotion... Mais rien. Il ne se passe rien d'intéressant. J'aurais mieux compris si c'était un premier film. Là? C'est presque un manque de respect pour les spectateurs. Juliette Binoche essaye, cherche à s'en tirer mais elle n'y arrive pas vraiment (elle n'est pas aidée...). C'est insipide, plat. Plein d'ennui. Sans jouer à la pseudo réalisatrice, je pourrais indiquer à HHH des familles ou plutôt des mère célibataires avec un enfant avec qui on s'amuse, on se parle,... où il y a de la vie! même quand le temps file...
Un très beau film, poétique, sensible. Merci HHH pour la justesse de votre cinéma. Personne n'avait filmé Paris et les parisiens aussi bien que vous depuis un bon bout de temps.
Ce film montre encore une fois l'étendue du talent du cinéaste : équilibre alliage des deux principales qualités pour un cinéaste à savoir la légèreté et la maîtrise.
Le film a l'intelligence de ne pas contraindre ses interprètes à faire vivre une intrigue lourde de sens. HHH préfère l'ellipse du récit et la confiance en ses acteurs.
Ils sont libres au sein de séquences mi-improvisées, le metteur en scène occuppant modestement sa place d'observateur. Les comédiens se perdent parfois dans leurs improvisations, ils en résultent parfois des "blancs" à l'image (ce qui fait hurler les adeptes du tout-mise-en-scène).
Mais l'empathie qu'Hou Hsiao Hsien déploie à leur égard les rend beaux et le film doux.