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Ykarpathakis157
4 521 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 5 octobre 2020
Lorsque la fiction est plus insatisfaisante que la vraie vie vous avez de gros problèmes. Le Caméléon est un film faible car il ne parvient pas à susciter l'intérêt pour une histoire réelle qui a tous les éléments qui pourraient faire un grand projet. Le réalisateur Jean-Paul Salomé a posé des questions auxquelles il ne pouvait pas répondre et nous n'avons pas pu comprendre les raisons possibles de tout ce qui s'est passé dans les événements entourant un jeune français (Marc-André Grondin) qui prétend être le fils disparu d'une famille américaine pauvre. Le problème est qu'il est évident que certains membres de la famille savent que ce gars à l'accent français ne peut pas être Nicky mais ils continuent ce jeu jusqu'à ce qu'un agent du FBI se méfie de cette soudaine réapparition. Son insistance bon marché à créer un mystère plus grand que celui existant ne fonctionne tout simplement pas. Avec les squelettes dans le placard de la famille avec des personnes qui connaissaient le véritable destin de l'enfant comme son frère aîné . Et nous sommes facilement dérangés par le manque de choix, le manque de moyens pour que l'histoire se déroule correctement. Un film comme celui-ci ne peut pas s'attarder sur la psychologie impliquant le personnage principal, donc nous ne comprendrons jamais le raisonnement derrière le fait que le garçon reste avec des gens qui ne se soucient pas de lui. Pourquoi diable a-t-il échangé sa vie erronée en France avec une famille américaine étrange et insouciante. Ou pourquoi il n'a pas fui cette famille qu'il a adoptée il ne gagne pas grand-chose en restant là-bas car rien n'indique qu'il gagne quelque chose. En tant que drame le film n'est pas aussi convaincant que l'intrigue semble le dire et comme un thriller c'est juste terne et sans valeur...
L'histoire vraie du type qui a usurpé les identités de plusieurs gamins disparus a-t-elle été enjolivée et romancée ? Sous-entendu formatée pour le cinéma ? Peu importe. Le film se laisse très bien suivre et, en plus de raconter une histoire pas banale, relate une enquête intéressante, diligentée par Famke Janssen pour élucider la disparition de l'enfant usurpé. On notera les bonnes prestations de tous les acteurs, Marc-André Grondin, Emilie De Ravin et le (trop) rare Nick Stahl en tête. A envisager non pas comme une reconstitution fidèle mais plutôt comme une inspiration réussie.
Surprenant. Histoire vraiment loufoque relatant des faits ayant réellement eu lieu. Parfois le film a des sortes de coups de mou, mais ceci est plutôt bien repris par un trame étrange. Film à voir.
Ptit film à l'ambiance plutôt angoissante et très prenante dès le départ grâce au regard "manipulateur" du personnage que Grondin interprète parfaitement. Ca manque peut-être de conviction par moments, il y a en effet qq longueurs par ci par là mais la mise en scène accentue aussi cette impression étrange, JP Salomé fait en sorte de laisser planer le doute sur l'identité et les intentions du jeune homme suffisamment longtemps pour qu'on reste un minimum intéressé jusqu'au bout. Il y a en parallèle de l'histoire de cette famille qui dit le reconnaître, qui est aussi très troublante et dont on ne saura jamais vraiment tout, notamment à cause des explications fumeuses du personnage mythomane de Grondin qui à force de balader tout le monde nous embrouille qu autre chose... Au final C'est un film qui bascule entre deux histoires, c'est un peu brouillon mais ça fait son ptit effet , en mettant mal à l'aise. J'ai plus accroché à l'histoire autour de Grondin qui finalement n'agissait pas par méchanceté mais par détresse.... Simplement parce qu'il avait besoin qu'on lui montre un peu d'intérêt et d'affection.... Ce n'est évidemment pas l'unique raison mais probablement la plus évidente .
Film inspiré d'une histoire vraie d'usurpation d'identité !! Plutôt réussi dans l'ensemble mais un peu trop alambiqué et répétitif pour tenir en haleine tout le long !! On reste un peu sur notre faim à la fin du film mais cela reste une bonne petite intrigue à suivre tout de même !
Bien au delà des faits réels qu'il relate, Le caméléon de Jean-Paul Salomé trouve son intérêt dans les rapports faussés et brisés de cette famille de Louisiane lorsqu'on leur annonce qu'un des leur jusqu'ici disparu a été retrouvé. Si dès les premières minutes, nous savons à quoi nous en tenir, c'est cette usurpation d'identité qui nous laisse dubitatif. Tout le monde est convaincu que ce fils/frère n'est pas celui qu'il prétend être et la distance immédiate que prend la mère, magnifiquement interprétée par une Ellen Barkin malmenée par la vie nous interroge. Et c'est finalement ce qui va sauver ce film de l'ennui. Car, si l'action et la trame scénaristique sont maigres, les relations entre les personnages permettent de mettre en lumière un véritable malaise familial, entre rejets et acceptation, pardon et deuxième chance. Le casting est juste et si Jean-Paul Salomé ne livre pas directement les explications de cette imposture du côté de la famille, ce sont ces non-dits qui donnent le plus d'intérêt au film et permettent de le hisser tout juste vers la moyenne.
L'histoire vraie du type qui a usurpé les identités de plusieurs gamins disparus a-t-elle été enjolivée et romancée à mort ? Sous-entendu formatée pour le cinéma ? Franchement on s'en tape. Le film se laisse très bien suivre et, en plus de raconter une histoire pas banale, relate une enquête intéressante, diligentée par Famke Janssen (rrrrrr...), pour élucider la disparition de l'enfant usurpé. On notera les bonnes prestations de l'intégralité des acteurs, Marc-André Grondin, Emilie De Ravin et le (trop) rare Nick Stahl en tête. A envisager non pas comme une reconstitution fidèle mais plutôt comme une inspiration réussie.
« Le caméléon » est estampillé « Basé sur une histoire vraie »… C’est habituellement l’avertissement pour un film construit sur le mode plan-plan du téléfilm… Heureusement, ici, l’histoire est suffisamment étonnante pour nous tenir en haleine durant les 106 mn que dure le film…
Voici un héros dépersonnalisé en quête d’identité et d’affection…. C’est un usurpateur d’attention et d’amour… Marc-André Grondin sert talentueusement ce type malheureux dont l’existence ne vaut qu’en se glissant dans celle d’un autre.
Mais c’est la famille trompée sur le retour du fils disparu qui donne toute la saveur à cette histoire…
Notamment la mère en chute libre dans l’alcool et les stups après la disparition de son fils. Ellen Barkin interprète avec une vérité violente et crispée la folie désespérée qui l’accroche à cet étranger tombé du ciel…
L’agent du FBI c’est Famke Janssen. Elle campe son personnage complexe avec naturel, simplicité et efficacité…
L’autre personnage important c’est ce coin de Louisiane délabré par les cyclones sentant la moiteur du Bayou…
Le récit glaçant de ces solitudes enchevêtrées, ces faux sourires, cette quête où finalement on ne sait plus qui manipule qui, qui est la victime, qui est le bourreau retient avec efficacité le regard du spectateur… Et l’interroge !
On en vient à se demander si l’identité se choisit, se construit ou si elle est rigidement héritée. Ou encore si la mythomanie n’est pas la forme maladive du désir de trouver sa place dans la société ?
Formellement on reprochera à Jean Paul Salomé quelques prises de risque inutiles… Ces aller-retour temporels qui perturbent un peu le déroulé de l’intrigue… Certains plans d’enchaînement inutiles…
On me dit que ce film a été tourné en 28 jours et que son budget était des plus réduit… Ceci explique probablement cela… BON FILM TRES INTERESSANT, PRENANT, À VOIR…
Voilà un film qui partait sur de bonnes bases avec un scénario très intéressant. Oui, mais voilà, çà s'arrête là car le film est mou, parfois alambiqué, et au final on est juste intéressé par la vérité, et celle-ci n’apparaît finalement jamais complètement, d'où cette légitime déception.
Une histoire très interessante mais un film qui devient plat au fur et à mesure. L'impression que ça n'avance pas, presque lassant par moments. Un personnage attachant au début, mais qui devient pesant... Le fim parait long, et tourné de façon trop banale... Pourtant les acteurs sont bons, l'histoire aussi, et dans sa globalité, il est plutôt interessant !
Un sujet intéressant mais plutôt mal traité. Le scénario ne nous tient pas en haleine, et ce pour deux mystère n'est pas suffisamment alimenté, ou trop vite dévoilé ( à travers des scènes où seul le spectateur voit Frédéric Bourdin sous son vrai visage). Les longueurs s'enchaînent après un bon début, et le réalisateur s'attarde sur des détails dont on ne comprend décidément pas la pertinence. Malgré les bonnes prestations de Marc-André Gondrin, idéalement sombre, et de Famke Jenssen, parfaitement sobre, la réalisation alourdit le tout. Pas terrible, en somme.
Je connaissais déjà l'histoire, et pourtant, les acteurs ont réussis à me faire oublier qu'il s'agissait d'un film dont je connaissais les développements. Emilie de Ravin est bluffante de naturel, dommage qu'elle soit si peu présente dans le seconde partie du film. Fame Janssen est impeccable, Ellen Barkin est méconnaissable, et Marc-André Grondin est franchement surprenant. Nick Stahl, trop rare au cinéma, prouve ici qu'il est l'un des jeunes acteurs les plus intéressants de sa génération, avec un rôle à l'opposé de son rôle dans la série Carnivale. Bref, malgré quelques maladresses, et s'il n'est pas un grand film, le Caméléon est un divertissement plutôt réussi.
Intrigant, confus... Il est question de manipulations sur manipulations de la part de plusieurs personnages, et au final, on s'y perd quelque peu. Le suspense est là, on a envie de savoir, de comprendre... Mais de TOUT comprendre ! Or, on reste avec le doute.
Pas totalement emballant, « Le Caméléon » n'en est pas moins intéressant. Je n'accorde pourtant pas un crédit particulier aux films estampillés « d'après une histoire vraie », mais Jean-Paul Salomé, réalisateur que l'on qualifiera gentiment d'inégal, s'en tire plutôt bien. C'est qu'on y croit à cet étrange héros, brillant manipulateur cachant pourtant une personnalité fragile, ne cherchant au fond jamais vraiment à nuire ni même à blesser. Nous sommes plus face à un cas maladif, ne contrôlant pas ses actes, presque avant tout en quête d'une affection qu'il n'a jamais eue. C'est évidemment le gros point fort du film, l'intrigue s'articulant quasi-intégralement autour de cet aspect. Certains personnages secondaires n'en sont pas moins intéressants, tout comme la façon dont Salomé construit son récit, y intégrant quelques flashforwards plutôt salutaires. Le malaise aurait pu être plus profond, l'ambiance nettement plus malsaine, mais il y a de quoi être relativement satisfait, le dénouement ne tombant pas franchement dans un optimisme qui eût été déplacé. Côté casting, au milieu de prestations sérieuses malgré un Marc-André Grondin pas assez subtil, c'est de très loin Ellen Barkin qui tire son épingle du jeu, méconnaissable en mère ravagée par l'alcool et la drogue. Rien d'inoubliable donc, mais une œuvre honorable, l'une des plus plus convaincantes de son auteur.