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chrischambers86
13 613 abonnés
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3,5
Publiée le 3 octobre 2017
Joli petit film à regarder pendant la pèriode des examens qui recrèe parfaitement l'ambiance de l'epoque! La Fontaine, même dans la misère, ne renoncera jamais à ses convictions dans un gènèrique sous les feux d'artifices! Lòrant Deutsch, parfait en Jean de La Fontaine est pleine de malice et en devient mème touchant! il nous courtise et nous charme avec ces vers où la lumière de l'artiste n'a pour quotidien que la faim et l'incertitude! Campèe par une belle brochette de comèdiens (Philippe Torreton, Sara Forestier, Jean-Claude Dreyfus, Élodie Navarre, Jocelyn Quivrin...), cette biographie soignèe (et partielle) de Jean de La Fontaine est au final assez fantaisiste...
Ce jean De La Fontaine a été descendu en flèche par la critique de manière bien excessive. Certes plusieurs rôles sont traités avec amateurisme (Perrette, Racine, Molière entre autres), certes le rythme et les ressorts de l’intrigue manquent parfois de dynamisme, certes l’enjeu et la portée de la confrontation entre le fabuliste et ses principaux détracteurs semblent un peu superficiellement traités, mais la langue est fort belle et le scénario a le mérite de retracer très intelligemment quelques éléments essentiels de l’engagement de La Fontaine qui, souvent, ont été occultés.
Lamentable! Lorent Deutch est pitoyable tant dans son role, tant que dans sa prestation. Il retranscrit Jean de la Fontaine avec une telle médiocrité, que j'en ais de la peine pour lui. Une adaptation plus que raté. Le tout est soporiphique à souhait, et d'un ennui des plus consternant. Le tout est donc tres mal retranscrit sur grand écran et est difficilement regardable jusqu'au bout tellement ce film est ennuyeux et sa retranscription sans interet. Un bide au cinéma qui n'est pas sans raison. A éviter! Il n'y a rien du tout à retenir, a part la médiocrité de l'ensemble du film.
L'idée n'est pas mauvaise d'extirper de ses fables un personnage presque inconnu, jeune, grivois, chaleureux, sanguin, passionné, équitable, respectueux, courageux défenseur d'un protecteur des arts et des lettres dans la peine sous les fers d'un roi soleil implacable manipulant une police damnée, sombre, soumise et procédurière
L'œuvre malgré ses faiblesses dénonce assez bien un système concentrique fait d'indicateurs et de courtisans veules dévoués à une main nourricière dont la principale raison d'être est l'immobilisme et la répression.
Dans de telles conditions le poète dans ses fables pour se protéger en dénonçant un état sans lumière donne la parole aux animaux. Ceux-ci révèlent un état libre, une nouvelle pensée élaborée sur l'expérience et la méditation finale dispensant un élu d'être au service d'un monarque n'exigeant de la part des penseurs de son temps que son reflet.
On ne peut être que le miroir du roi dans une vie dominée par les perruques et les courbettes.
La lumière de l'artiste n'a pour quotidien que la faim et l'incertitude. Le penseur désire exister, laisser une trace dans le temps et surtout ne pas être une planète occultée par une luminosité insoutenable.
Pour cela il faut imposer vers et comédies être Molière ou Boileau proscrits, calfeutrés dans les tavernes en espérant l'apparition d'une providence.
Ceci dit « Jean de la Fontaine « dans son contenu reste correct sans plus, il lui manque une flamme, un manque de rigueur contraignant l'oeuvre à une paleur d'ensemble.
Le récit se disperse un peu trop. Certains personnages centraux historiquement négatifs noient les comédiens dans des restitutions trop rigides. Par contre l'antinomie entre une paillardise libératrice et l'ennui profond d'un système triste et répressif est maîtrisée.
Jean de La Fontaine, le défi n'est définitivement pas un grand film mais je trouve sa note moyenne un peu sévère quand même. Ce n'est pas inintéressant mais c'est vrai que ça sonne faux. Et cela est du à un casting pas mauvais mais pas à la hauteur non plus. La plus belle illustration est Lorant Deutsch qui se démène mais qui n'est, au final, pas très bon. Divertissant mais c'est tout.
La meilleur maniere de considerer ce film est de le regarder comme un documentaire sur quelles étaient les convictions de La fontaine, ou sur l'émancipation de la pensée libre de l'époque. Le jeu de Laurent Doetch n'est pas mauvais tout comme celui de Torreton. (Par contre nous ressortir le gars de la pub Yop (il me semble...!) pour Moliere est ??? ). Reste que le film est tres ennuyeux, sans interet. Contrairement au modeste Marie-Antoinette de Sophia Coppola, La réalisation pas génial fait qu'on a du mal à ressentir les tensions qui règnent dans la cour, les soirées libertines et j'en passe. Dans le meme genre, preferez Marie-Antoinette, qui meme s'il est pas génial, présente quelques bons points cinématographiques.
J'ignore pourquoi ce film réunit autant de mauvais avis, il me semble tout à fait digne du "Molière" sortis il y a peu. Mine de rien il est même moins fantaisiste que le "Molière" et resitue un peu Mr de La Fontaine et le contexte de ses fables.
Par exemple il m'a permis de me souvenir qu'avant d'écrire des Fables Mr de La Fontaine écrivait d'aimables contes grivois qui avaient été magnifiquement illustrés par Fragonard. Il y a avait eu une belle expo au Petit Palais sur ces illustrations.
Le fait qu'on retrouve ici ou là quelques répliques tirées de fables n'est pas pour me déplaire...
Très grosse déception. Avec un casting aussi jeune et talentueux, je pense qu'il y avait moyen de faire un film plus énergique et drôle. Là ya rien et pendant 1h30 on a droit à une misérable guéguerre entre Colbert et Jean de la Fontaine.
Ha,ha,ha,ha!Je n'ai rarement vu un film aussi didactique...C'est le genre de film(non,de téléfilm) à passer sur la chaine "Toute l'histoire" plutôt qu'à sortir en salles.Zéro romanesque,zéro mise en scène,zéro acting,zéro direction artistique,zéro cinéma quoi! A part être en révision pour le bac littéraire,"Jean de la Fontaine,le défi" est à jeter direct à la poubelle!!!
Une rédécouverte de l'auteur des Fables tout à son honneur. Que les critiques professionnels qui ont dénigré ce film échangent leur cerveau (s'ils en possèdent un) contre un coeur (qui leur fait visiblement défaut).
Le film ne se veut pas forcément fondé sur une réalité historique certaine, cependant on doit bien admettre que ce "Défi" a une bien étrange allure. L'ostracisation du célèbre poète n'est pas rendue au mieux, on a plus l'impression d'une succession de saynètes comme autant de fables à venir, servant surtout à rendre hommage à un génie littéraire plus qu'à rendre compte d'une époque. Le casting ne fait guère d'éclat, et tant dans la mise en scène que dans le scénario, l'on aura vu d'autres œuvres du même tonneau (sur Molière ou Beaumarchais par exemple) qui accomplissaient mieux leur devoir. Le fond est intéressant, la forme moins pertinente.
Plus docu-fiction (de qualité) que film, Jean de La Fontaine, le défi souffre surtout dune direction dacteurs approximative et dun scénario pas très passionnant. Heureusement que lon apprend quelque chose.
Il est des bandes annonces qui en disent trop, d'autres qui trompent leur monde en montrant les seuls passages drôles ; celle de "Jean de La Fontaine, le défi" devrait être attaquée devant le B.V.P., vu qu'aucune des qualités qu'elle laissait entrevoir ne se retrouve dans les 100 minutes de ce nanar laborieux. Le scénariste, Jacques Forgeas (auteur des deux oeuvres les plus space de Beneix, "IP5" et "Roselyne et les Lions"), a dû lorgner du côté d'"Amadeus", et se dire qu'une bonne grosse animosité pouvait structurer un récit. Soit. Donc le Salieri commis d'office est Colbert, dont on se demande quand il a eu le temps de planter la forêt de Tronçais et de percer le Canal du Languedoc, tant il est obnubilé par la liberté de penser de notre héros. Et tant pis si cela nous conduit au summum du ridicule, Colbert arrêtant le bras d'un de ses hommes des main qui s'apprêtait à suriner le poête ! N'est pas Billy Wilder qui veut, capable d'aménager l'histoire à sa sauce dans "La Vie privée de Sherlock Holmes".
La Fontaine nous est donc présenté comme un Florent Pagny du Grand Siècle, seul esprit libre au milieu d'un aréopage de plumitifs collabos ; et une bonne dizaine de scènes sont consacrées à nous en convaincre, dès fois qu'on n'ait pas compris... Un gros budget a été consacré aux perruques, aux costumes, aux carrosses et à la location de presque tous les châteaux d'Ile-de-France ; alors, pourquoi dilapider cet investissement avec une photographie aussi plate, digne des pires épisodes de Derrick, et une définition d'image vidéo ? Sans parler de raccords qui ne fonctionnent pas, de cadrages bancals qui tentent risiblement d'introduire de la modernité dans une mise en scène évoquant plutôt Bernard Borderie.
Et que dire de la distribution hétéroclite, qui réunit les deux accolytes de Djamel dans "Le ciel, les oiseaux et... ta mère!", la ouech-ouech volcanique de "L'Esquive", la Maéva Capucin de "Camera Café" et le boucher de "Delicatessen" ? Lorànt Deutsch a pris un abonnement depardiesque, incarnant La Fontaine après Mozart et Sartre ; on peut le préférer en footballeur hongrois drafté par le P.S.G., mais son énergie est assez convaincante. Par contre, Julien Courbey en Toulouse-Lautrec, pourquoi pas, mais en Molière ?!
Plus grenouille que boeuf, plus lièvre que tortue, "Jean de La Fontaine, le défi" se veut moderne ; le dernier plan sur le grand escalier de Versailles renvoie à une comparaison cruelle avec "Si Versailles m'était conté", finalement bien plus original malgré ses cinquante ans que ce pensum académique.