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    Death Sentence
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Death Sentence" et de son tournage !

    Un jeune cinéaste surdoué

    Jeune réalisateur de 27 ans alors totalement inconnu, James Wan livrait en 2004 un premier film presque doté d'un très faible budget (1.2 millions de dollars) qui fit l'effet d'une bombe : Saw et son tueur adepte des puzzles sadiques et vicieux. Quelques 56 millions de dollars de recettes plus tard, il signe en 2007 le film d'épouvante Dead Silence, qui n'a toutefois pas rencontré le succès escompté (le film est à peine rentré dans ses frais, pour un budget de 20 millions de dollars). Death Sentence est son troisième film. Il a par ailleurs été producteur exécutif sur tous les films de la franchise Saw.

    l'auto-défense au cinéma

    Outre son inspiration directement puisée au coeur du roman de Brian Garfield, Death Sentence est évidemment très influencé et inspiré par l'atmosphère des films appartenant au sous-genre des films d'auto-défense, très en vogue au début des années 80. Possédant ses propres codes artistiques, les (anti) héros de ces films sont des êtres virils, possédant le culte des armes à feu, individualistes forcenés, en guerre ouverte avec l'incurie de la bureaucratie de leur pays, des lenteurs judiciaires et la corruption. Les héros du film d'auto-défense, qu'ils agissent en solitaire ou au sein de milices armées, décident de rendre leur propre justice, en marge d'un pouvoir judiciaire et policier qui laisse les villes se transformer en de véritables jungles où caïds assassins et junkies violeurs ponctuent la vie urbaine de leurs massacres.C'est un genre qui a d'ailleurs souvent été considéré avec mépris. Si Un justicier dans la ville avec Charles Bronson a été le précurseur en 1974, on peut également évoquer des classiques du genre comme Class 1984 ou Vigilante - justice sans sommation. Même le dyptique horrifique Maniac Cop s'inscrit dans cette veine.

    Oeil pour Oeil, dent pour dent

    Tous le monde connait l'expression "Oeil pour oeil, dent pour dent", qui signifie que la peine infligée doit être égale au crime : le personnage central du film, Nick Hume (Kevin Bacon), en a fait sa raison d'être suite au massacre de sa famille. Mais connaissez-vous son origine ? Elle provient de la "Loi du Talion", qui apparaît en 1730 avant JC dans le code d'Hammourabi, alors roi de Babylone. Cette loi incitait à la vengeance individuelle, à condition que la peine soit identique au crime commis. Par exemple, si un homme se faisait couper une main, la loi du Talion l'autorisait à en faire de même sur son ennemi. Auparavant, rien n'indiquait que la vengeance devait être égale au préjudice subit, elle pouvait être bien supérieure. "Oeil pour oeil dent pour dent" signifie que l'on souhaite infliger à une personne une vengeance égale à ce qu'elle nous a fait subir.

    Vieux complices

    Acteur-scénariste de Saw, Leigh Whannell participe une nouvelle fois au film de James Wan. Ils se connaissent en effet depuis leurs années d'études, et travaillent toujours en tandem. Outre le poste de producteur exécutif sur les films de la saga Saw, il a écrit les scénarii de Saw 3 et Dead Silence. Il a également prêté ses traits au personnage d'Axel dans Matrix reloaded.

    Une course-poursuite filmée en plan séquence

    Une des séquences les plus difficiles du film montre Nick Hume (Kevin Bacon) poursuivi en plein jour dans les rues de la ville par le gang. Pour cette séquence, James Wan voulait faire quelque chose d'inédit : filmer cette scène de plus de trois minutes dans un parking de cinq étages en un seul plan-séquence. Il explique : "toute la course jusqu'au garage étauit frénétique. Une fois que les acteurs étaient dans le parking, l'action était réglée comme une chorégraphie. On voit Nick Hume courir dans le garage et déclencher les alarmes des voitures pour semer ses poursuivants. [...] Nous avons utilisé tous les membres de l'équipe pour tourner cette séquence. La caméra passait de main en main, chaque cadreur filmant une partie de la séquence jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus de courir. C'était à la fois un marathon et un relais".

    Inspiré d'un roman

    Death Sentence s'inspire de Death Wish, un roman de l'écrivain Brian Garfield, paru dans les années 70. Cet ouvrage avait déjà fait l'objet d'une adaptation cinématographique en 1974 : Un justicier dans la ville. Signé Michael Winner, le film mettait en scène Charles Bronson dans le rôle d'un père qui, après un drame familial, se transforme en justicier. Ce thriller fut suivi de quatre autres opus, formant la saga des Death Wish. Toutefois, l'équipe de Death Sentence a souhaiter rajeunir le contexte de l'intrigue, en la plaçant au coeur des années 2000, où "la drogue et les armes sont omniprésents et facilement accessibles, où internet règne en maître absolu, et enfin où la société devient de plus en plus insensibles à la brutalité" explique Ian Jeffers, scénariste du film.

    La thérapie du rôle sombre

    Avec Death Sentence, Kevin Bacon continue d'explorer la voie des rôles tortueux et difficiles. Dans la peau d'un père de famille tranquille, il affronte la violence extérieure et décide avec ses propres moyens de défendre les siens. Un rôle qu'il assimile à une sorte de thérapie contre les méfaits de l'existence :"Il n'y a pas de sentiments plus profonds que ceux que l'on porte à sa famille et à ses enfants. Je me retrouve moi-même impliqué dans de nombreux projets vraiment sombres et dès fois je m'en plains. Je me dis : 'Mon dieu, est-ce que je ne pourrais pas tout simplement faire une comédie, histoire d'éclaircir un peu tout ce noir'. Mais, on choisit soi-même sa direction, et je pense que si je me retrouve à faire ce genre de projets, c'est en partie parce qu'ils ont quelque chose de thérapeutique. Nous avons tous en nous une part de peur, de colère et de tristesse. Certains essaient de les noyer sous l'alcool ou les drogues, d'autres passent du temps chez le psychiatre, font du yoga, ou sautent d'un avion... Ma thérapie, c'est de jouer. Si je peux faire un film où je peux frapper la tête d'un mec contre un bar ou faire un trou dans le mur avec un fusil, c'est une thérapie pour moi."

    Un Monsieur Tout-le-Monde ?

    Si Death Sentence se compose d'action et de violence, le réalisateur a souhaité temporiser cette "recette" en installant une sorte de Monsieur Tout-le-Monde, qui passe d'un univers quotidien à un monde de brutalités et de bagarres. Comme ce dernier n'est ni un professionnel des arts martiaux ni un spécialiste des armes à feu, il donne le sentiment que la violence dans laquelle il plonge est une réelle éventualité. "Je veux vraiment que dans les scènes d'action, les spectateurs compatissent pour le personnage joué par Kevin Bacon. C'est un gratte-papier, un employé de bureau, quelqu'un qui n'a jamais été impliqué dans une bagarre, et je veux que le public ait peur pour lui. Beaucoup d'entre nous n'ont jamais été dans ce genre de situations et je souhaitais vraiment créer un personnage auquel tout le monde pourrait s'identifier."

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