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    Casque d'or
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    3,9
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    61 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2024
    Un des rôles qui aura marqué la carrière de Simone Signoret magnifiée comme Serge Reggiani son amant dans le film par la caméra de Jean Becker. La plongée dans la belle époque et une forme de gouaille parisienne sont plaisantes à voir. Ça est pas un chef d œuvre intemporel mais un excellent film.
    Damien S
    Damien S

    31 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2024
    Simone Signoret est absolument divine dans ce rôle de fille de joie qui tombe amoureuse. Elle incarne magnifiquement la gouaille parisienne de la fin du XIX ème siècle. À noter les beaux débuts de Reggiani ou Dominique Davray qui s'orientera plus tard vers la comédie avec De Funès entre autres.
    VOSTTL
    VOSTTL

    92 abonnés 1 919 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2023
    Un plaisir de revoir ce film.
    J’ai comme l’impression qu’il traverse les années sans trop de rides. Ce n’est pas un film perclus de vieux plans et de dialogues niais qui pourraient trahir son âge.
    Il y règne une atmosphère assez préoccupante avec ce Leca (Claude Dauphin) sournois à souhait.
    Le récit, basé sur un fait réel, est rondement bien mené, doté d’un bon rythme ; et j’apprécie l’amitié sans faille entre Georges Manda (Stéphane Reggiani) et Raymond (Raymond Bussières). Enfin Simone Signoret dit Casque d’Or en raison de sa chevelure blonde est tout simplement lumineuse.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    33 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2023
    Du scénario de "Casque d'or" , si bien mis en scène par Backer, on retiendra moins finalement l'histoire d'amour tragique de Manda et Casque d'or que l'étonnant visage des mauvais garçons parisiens.
    De la petite guinguette des bords de Marne au bistrot de Paname, les quelques décors typiques du film contribuent à lui donner l'authenticité populaire qui fait tout son charme. Les dialogues participent aussi de l'atmosphère des quartiers ouvriers du Paris de l'époque. Aussi, indépendamment de l'histoire et de la qualité de l'interprétation, c'est la renaissance, grâce à Jacques Becker, de ce microcosme social pittoresque qui séduit avant tout. "Casque d'or" est une démonstration très maitrisée de "romanesque réaliste".
    Critique Facile
    Critique Facile

    93 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/07/07/casque-dor-critique/

    Casque d’or porte déjà une audace, une tonalité sur un mode précurseur dans la façon aussi bien de raconter une histoire que de la filmer. A noter que Casque d’or s’inspire en partie d’une histoire vraie avec deux hommes qui se sont battus pour les beaux yeux d’une prostituée nommée Amélie Elie. On est au cœur ici précisément d’une folle histoire d’amour, d’une tragique histoire d’honneur et d’un sens chevillé au corps du devoir. La mélodie lancinante et dramatique du Temps des cerises (1868) vient donner comme une note finale à la tragédie d’une histoire déjà bouleversante en soi. Les plans notamment sur Simone Signoret sont absolument mythiques. Elle paraît comme accompagnée d’une forme de lumière divine, magnifiant d’autant plus ses iconiques apparitions. La restauration de l’œuvre vient l’amplifier et l’anoblir.

    Casque d’or, c’est aussi l’ambitieux croisement entre une histoire d’amour prenante et pour laquelle le spectateur est tout de suite en empathie, et un véritable polar, où la aussi l’ensemble est haletant dans un Paris de la belle époque, où il ne fait pour autant pas bon de fricoter avec Leca et la bande des apaches. L’esthétisme est partout également sur la forme, mais surtout sur certains moments, tels des tableaux, parfaitement soignés. On est grisés avec le couple Signoret / Reggiani, comme des amoureux encore tout étourdis, le matin, réfugiés à la campagne, avec l’odeur du café. Si l’on pressent le drame, la chaleur charnelle, la puissance de leur sentiment amoureux écrasent tout. Ils sont heureux et cachés, c’est le premier matin du monde.

    Casque d’or se regarde aujourd’hui avec le même plaisir car il nous replonge dans cette belle époque, mais au-delà, son message est universel, c’est un bout de notre histoire, mais c’est aussi une variation éternelle, intemporelle sur ce qui nous guide et nous lie, l’amour.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    31 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2023
    Un film sobre et élégant qui mérite vraiment d'être vu au cinéma. La magie du noir et blanc et de ses contrastes est sublimée sur grand écran, notamment quand la caméra s'arrête sur le portrait de l'héroïne, d'une beauté intemporelle. Simone Signoret et Serge Reggiani sont bouleversants.
    Charlotte28
    Charlotte28

    120 abonnés 1 982 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2023
    Une éblouissante Simone Signoret donne son intérêt à cet hybride générique dont l'hésitation entre mélodrame et film de gangsters lui fait perdre de sa force, d'autant que la charge tragique accordée à l'histoire d'amour se transfère sur un récit d'honneur amical voire de déséquilibre social, détournant les enjeux de manière déstabilisante, malgré quelques scènes touchantes, et cette fin au pathétique symbolique. Bancal.
    Francois m.
    Francois m.

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2023
    Un des plus beaux films d'après guerre avec du grand Reggiani/Signoret accompagnés de grands seconds rôles..... Superbe (sauf pour les jeunes incultes qui critiquent sans recul )!
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    84 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2023
    Romantisme à souhait. Beauté des décors d'un Paris Belle-fille 1900 où à l'époque cela ressemblait plus à un village qu'à un quartier de capital. Photo splendide. Et jeu des acteurs très juste avec une vraie alchimie Signoret/Reggiani. Quelques longueurs parfois mais c'est sans doute l'époque qui veut ça... reste un très agréable moment de cinéma.
    Patricia F
    Patricia F

    22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2022
    Les films de cette époque, sont mes préférés...celui ci est vraiment, un très beau film...et les interprètes géniaux....Simone absolument magnifique....
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2021
    Mise en scène au cordeau, Simone Signoret étincelante, photo, reconstitution d’une époque (début XXème), dialogues : tout est excellent. Un bijou.
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Excellent drame jouant sur plusieurs éléments pour nous faire retranscrire le social dans une époque antérieur à travers le regard, les portes et les silences qui sont significatifs des relations entre les personnages que ce soit la romance entre George et la charismatique casque d'or qui se fait sans dialogue juste avec une intensité du regard qui témoigne d'un amour véritable contrairement avec l'ex amant de Casque d'Or qui se méprisait du regard et qui décidait par le dialogue.
    Pour résumer, un film simple, efficace et surtout intense en émotion comme l'injustice.
    Fabien S.
    Fabien S.

    542 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Un chef d'œuvre de Jacques Becker avec Simone Signoret et Serge Reggiani. Un très beau film en noir et blanc.
    ronny1
    ronny1

    35 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 août 2019
    Initialement l’adaptation à l’écran de la vie d’Amélie Elie (une prostituée qui a réellement existé) devait être réalisée par Duvivier avec Gabin dans le principal rôle masculin. Ainsi, si le début rappelle « Partie de campagne » (Jacques Becker était 1er assistant réalisateur sur ce film) et les tableaux d’Auguste Renoir, très vite la guinguette et les prémices de la tragédie nous transposent dans l’univers de « La belle équipe », le chef d’œuvre que Julien Duvivier réalisa en 1936. A partir de là, Becker, sans doute très marqué par Renoir, développe avec précision une tragédie, sans enlever le côté joyeux que peut avoir la vie et ses petits bonheurs, aussi précaires soient ils (Duvivier nous l’aurait joué bien noir et bien nihiliste). D’emblée, la galerie de personnage est ciselée avec précision et finesse, entourant le couple fusionnel Signoret Reggiani alors au sommet. Elle frémissante et obstinée, lui avec une retenue qui accentue la force de son personnage. En construisant un monde dans lequel les protagonistes sont en réaction, y compris le cynique et manipulateur Leca (Claude Dauphin), Jacques Becker s’attache davantage à l’ambiance qu’au verbiage de la psychologie de prisunic, très prisée dans le cinéma français de l’époque. Par la même, il évite le romanesque larmoyant (les kleenex peuvent rester dans la boite), amenant « Casque d’or » a entrer de plein pied dans la modernité, créant, avec presque une décennie d’avance, le style de la nouvelle vague. Brillamment mis en scène, passant de la maestria tourbillonnante à la quiétude des scènes intimistes, photographié dans des décors qui reconstituent avec réalisme le Paris de l’époque, cet écrin est parfaitement accompagné par une musique de Georges van Parys qui égale sans l’ombre d’un doute ce qui se faisait de mieux à Hollywood. Et de regretter d’autant plus des dialogues, de Becker himself, qui, par moments, sonnent un peu théâtre des années trente. Récompensé outre manche, le film trop avant-gardiste fut boudé par la critique et le public. Depuis, ils ont élevé le film au rang de mythe. C’est bien connu, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    61 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2018
    Sur une musique de valse musette, Manda, le charpentier joué par le moustachu et longiligne Serge Reggiani, fait virevolter d'un seul bras la belle et blonde Marie, Simone Signoret resplendissante femme de petite vertu à l'aube du XXè siècle. Jacques Becker atténue par ce souvenir tourbillonnant la conclusion spoiler: tragique
    de ce mélodrame inspiré librement de personnages réels. Il revient en conclusion sur la danse qui présida à la rencontre initiale dans une guinguette où l'on buvait l'absinthe avant qu'elle ne soit interdite.

    Il est alors temps de réécouter plus attentivement, pendant le générique final, les paroles du Temps des Cerises, rengaine souvent associée à la commune de Paris de 71, mais dont le thème est aussi celui d'un grand chagrin d'amour.

    Casque d'or c'est l'histoire d'un coup de foudre immédiat, un dimanche au bord de l'eau, entre deux êtres aux antipodes: la vie besogneuse du travailleur semainier, fiancé à la fille de son patron, d'une part, et de l'autre la soumission d'une prostituée soumise aux caprices et à la brutalité d'un souteneur frimeur. Le printemps est là et fait oublier aux deux amoureux toute capacité à voir les nuages qui s'accumulent.

    Casque d'or, c'est aussi une histoire d'amitié d'enfance, que rien ne pourra entamer, malgré les routes divergentes prises par chacun des deux hommes. Raymond est resté voyou, Manda s'est rangé des affaires. Le premier essaye d'arranger les embrouilles qu'il provoque naïvement et involontairement, et se trouve lui-même pris dans les combines machiavéliques du chef de bande Leca. Le second, ne trahira pour rien au monde, son ami de toujours, quoiqu'il en coute. Manda, est un homme d'honneur. Ne possédant rien, il n'a rien à perdre.

    Mais Becker ne s'arrête pas à cette histoire somme toute banale de confrontation entre plusieurs coqs pour conquérir les faveurs de la blonde Marie, il explore avec minutie la société de l'époque. Les bourgeois viennent s'encanailler dans les cabarets de banlieue, les ouvriers logent dans l'atelier et mangent à la même table que l'artisan. Les commodités n'existent pas et les façades des quartiers populaires sont décrépies. Leca, le meneur des "Apaches" s'habille chic pour tromper son monde (Le "Parrain" Corleone fera de même lorsqu'il aura réussi!), fréquenter et trinquer avec l'inspecteur de la police ou endormir la confiance des richards. Il exige de ses acolytes de porter un melon plutôt qu'une vulgaire casquette qui fait trop "ouvrier". Mais derrière les beaux atours, Leca recourt sans aucun remords, à l'élimination physique des traitres spoiler: et des opposants
    , pour préserver sa position, ses revenus et conquérir la Marie qui lui résiste.

    Dans un Paris qui grossit, les différentes couches de la société se croisent sans se voir. Les policiers habillés de pèlerines désuètes accompagnent nonchalamment les inculpés vers la prison la plus proche .

    Le récit est dépouillé, les images de crime et de sexe sont hors de propos dans le cinéma des années cinquante, mais cela n'empêche pas de tuer ni d'aimer! Le film est illuminé par le taiseux Reggiani et la rebelle Signoret. L'amour est tragique et la photographie noir et blanc magique.

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