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Guillaume182
130 abonnés
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4,0
Publiée le 19 janvier 2014
Ca faisait longtemps que je voulais voir ce film et bien Arte l'a fait.
Casque d'or c'est un film sur la belle époque, c'est franchouillard, j'adore l'esprit et ses bars remplis de gens et ou tout le monde danse en bonne tenue.
Il y a l'ambiance urbaine de l'époque et le monde rural beau et enchanteur.
J'ai beaucoup apprécié cette histoire d'amour impossible, qui doit beaucoup au charme de Simone signoret.
Le noir et blanc est superbe, la musique aussi ainsi que les costumes et les acteurs.
Avec une mise en scène très fluide Becker réussit un joli film qui ne laisse pas une minute au spectateur pour penser à autre chose.
Chef d'oeuvre de Becker, chef d-oeuvre du septième art, histoire d'amour et film policier se mélangent, couple de légende Signoret-Reggiani et extraordinaire Claude Dauphin qui joue à perfection le salaud, un film dont les 10 dernieres minutes sont un moment d'émotion parmi les plus beaux de l'histoire du cinema.
Casque d’or est une excellente comédie dramatique à la française de Jacques Becker. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, il réussit dès le début à nous plonger dans l’ambiance et même si le film n’a pas forcement bien vieilli, on passe un bon moment. Le scénario est travaillé et recherché et les acteurs comme la grande Simone Signoret, mais aussi Serge Reggiani et Claude Dauphin sont convaincants dans leurs rôles.
Sans conteste un des films les plus mineurs dans l'histoire du cinéma français. On ne voit là qu'une juxtaposition de stéréotypes et de situations mélodramatiques à nous donner des nausées. Les acteurs ont un jeu guindé, l'atmosphère est ouatée, les dialogues insipides et un tout, au final, fort sirupeux.
Chef d'oeuvre du cinéma français, "Casque d'or" nous révèle le talent de Simone Signoret dans le rôle de la prostituée amoureuse d'un ouvrier du Paris populaire de la fin du 19ème siècle, campé par Serge Regianni. Tout dans ce film respire la beauté, la légèreté, la simplicité de ces gens issues des milieux populaires de Paris. Le jeu des acteurs doublé des magnifiques décors d'Alexandre Trauner fait passer ce film d'une simple peinture de la vie parisienne des faubourgs à un chef d'oeuvre du cinéma français.
Film qui suit les destins tragique d'un couple (pas seulement, aussi d'une bande de malfrats). Mélange de tragédie et de romance, la reconstitution est parfaite, le scénario intemporel. Par contre le reste a un peu vieillit (jeux d'acteurs et réalisation) mais cela reste très bon.
L’histoire de ce film en noir et blanc se situe au début du siècle dans le milieu de la pègre parisienne de la Belle Epoque. Mandin, un jeune menuisier tombe amoureux d'une belle prostituée, Marie, surnommée « Casque d'or », du fait de son imposante chevelure blonde. Mais celle-ci appartient à Roland, un homme de la bande de Leca, faux gentilhomme, vraie crapule qui a aussi des vues sur elle. Sans conteste, ce film excelle par son scénario mêlant magistralement une histoire de gang, une romance et un drame où le violent coup de foudre entre Casque d’or et Mandin, donnera naissance à une aventure passionnée mais sans cesse tourmentée par l'entourage mafieux des deux amants. En effet, Mandin, l’ancien voyou, menuisier repenti en homme honnête et respectable deviendra malgré lui l’agent d’une succession d'évènements l’impliquant … Mais Casque d’or retient également l’attention par le portrait mémorable que fait le réalisateur des 2 amants interprétés avec brio par ses deux comédiens principaux, une Simone Signoret resplendissante et un Serge Reggiani tout aussi excellent. Et grâce à leurs immenses talents, juste par quelques mots échangés ou leurs simples échanges de regards où tout est dit, le film arrive admirablement à cristalliser leur coup de foudre qui dure continuellement dans cette tragédie de l’amour et de l’amitié. Mais la fin tragique du récit donnant peut être un aspect trop romanesque à l’histoire est sans doute une des raisons que ce film pourtant excellent dans la reconstitution d’ une époque et la description d’un milieu, fut très mal accueilli par le public et la critique lors de sa sortie en salle, avant d’être plus tard salué à juste titre comme un chef d’œuvre du cinéma français.
Toujours très agréable de revoir ce classique où le surnom "Casque d'Or" de la blonde Marie très convoitée (Simone Signoret), sauf endormissement de ma part, n'est jamais prononcé ! Cela fleure les guinguettes par temps chaud ainsi que la plus ou moins prostitution féminine, qu'on croirait un naturel accompagnement de ces Messieurs tous plus ou moins trempés dans de sordides luttes... Etonnant départ aussi, avec cette chanson si harmonieuse au fil de l'eau, contraste avec la rudesse qui suit ! La scène de chatouille champêtre, ou l'effroi de cette montée à l'hôtel au petit matin restent hanter... Grande qualité de photo et de son, acteurs complémentaires très justes, histoire facile à comprendre. Pour tous sans restriction !
Chef d'oeuvre de Becker, chef d-oeuvre du septième art, histoire d'amour et film policier se mélangent, couple de légende Signoret-Reggiani et extraordinaire Claude Dauphin qui joue à perfection le salaud, un film dont les 10 dernieres minutes sont un moment d'émotion parmi les plus beaux de l'histoire du cinema.
Le film raconte linéairement l’histoire d’un charpentier mêlé par amour aux turpitudes d’une bande de malfrats. Film mythique, casque d’or souffre de la rencontre de deux styles cinématographiques : d’un côté le drame lyrique façon avant guerre, avec ses personnages très typés (souvent même stéréotypés), son langage tenu et sa diction théâtrale, ses situations mélodramatiques, sa musique soulignant à souhait les dites émotions, l’attrait pour les gros plans de visages, l’alternance de champ/contre-champ et les séquences brèves ; de l’autre le film naturiste, austère, préférant les bruitages aux effets musicaux, avec des dialogues conçus et dits de la manière la plus simple possible, un penchant pour les cadrages moins serrés, les plans-séquences, et les scènes qui s’installent dans la durée. La carrière de Becker montrera que c’est ce dernier style qu’il préfère, et maîtrise parfaitement (cf. : le trou) ; un style de fait assez proche de celui de Melville. Cette alternance stylistique interdit la mise en place durable d’une atmosphère et crée un porte-à-faux gênant ; un effet malencontreux que l’on retrouve d’ailleurs au niveau des acteurs, car on peut opposer sans risque la grande sobriété de jeu de Reggiani à la prestation très extravertie de Signoret et de ses comparses. Ceci posé, le film ne manque pas de tonus et d’intérêt, avec une mention spéciale pour la superbe photo.
Le réalisateur de "Touchez pas au Grisbi" (1953) et de "Le Trou" (1960) adapte, monte et écrit ce magnifique film sur l'histoire vraie de Amélie Elie, dite Casque d'Or... En fait le film reprend les noms de Manda, Leca et Casque d'Or mais l'histoire est très romancée. En effet ce fait divers a défrayer la chronique vers 1902 et il n'y avait pas de bons sentiments dans les faits ; ici Manda tente d'être un honnête travailleur et Casque d'Or est une pute au grand coeur... Ce film est un petit chef d'oeuvre, le charme de la Belle Epoque côté mauvais garçons (les apaches), quartier de Belleville, la guinguette et la lutte pour le coeur (le corps plutôt !) d'une prostituée qui est plus proche de la fille vénale qui cherche à se faire entretenir. Simone Signoret incarne cette Casque d'Or, encore mignonne elle est encore magnifiée par Becker qui transforme son couple avec Manda (superbe Reggiani) est quintessence du couple romantique. Les gros plans sur les visages amoureux des amants, la première danse virevoltante, les face à face entre apaches... Et cette dernière scène terrible et touchante, une scène qui prouve que rien ne sert d'en faire dans la surenchère d'émotion comme c'est la mode aujourd'hui. Un film magnifique, qui s'attache à l'essentiel sans tourner autour du pot ni en rajoutant des tonnes. Du vrai et beau cinéma.
Sulfureux pour l'époque où il connu un échec retentissant en raison de son sujet. Il resortira deux ans pour devenir culte. Sublimé par la magnifique Simone Signoret, ce drame se suit avec intérêt et ne contient aucune longueur quelconque. Un grand Jacques Becker qui affirmait une fois de plus ses talents de cinéastes.
Lun des plus grands films de Jacques Becker. Une très belle histoire déchirée entre lamour et lamitié, où le génie de Becker donne le meilleur de lui-même dans une poésie de limage et de la mise en scène forgée avec un humanisme honorable. Simone Signoret trouve lun de ses plus beaux rôles.