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landofshit0
274 abonnés
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4,0
Publiée le 3 juin 2013
La vie des triades de l’intérieur,la guerre de pouvoir commence et tout est bon pour arriver aux commandes. La violence est de mise,tout comme la manipulation. Johnnie To fait naitre le premier volet d'un polar intelligent est brillant dans sa mise en scène et dans son image.
Election nous plonge dans les triades HK, plus précisément la façon d'accéder au pouvoir de celles ci, à savoir des élections. Plutôt confus pour les néophytes comme moi, on ne comprend pas forcément qui est qui et quelle est la hiérarchie au sein de cette "Mafia". Bien filmé et doté d'un solide casting, le film manque de clarté pour les non initiés. Dommage.
Élection c'est un long fleuve de sang meurtri d'innocentes images donnant simplement la violence la plus répugnante qu'il soit ! mais qu'en déplaise, en vue justement de cette violence si gratuite, si repoussante qu'on en a la nausée ! Élection vouant un culte immense aux infiltrés un des films le plus aboutis depuis ces dix dernières années ne peut que difficilement lui arriver a la cheville ! on a subitement une sensation de déjà vue sauf que le gout est bien amer et pas du tout plaisant ! Malaise... donnant presque le tournis !
Encensé par la critique, je dois avouer ne pas avoir été plus emballé que cela par le premier volet de ce dyptique sur la Mafia hongkongaise. Cela dit, si cet « Election 1 » ne révolutionne pas le genre, elle n'en a pas moins quelques mérites. Il est notamment appréciable de voir que pour l'occasion, l'hémoglobine ne coule pas trop, et que le scénario évite intelligemment les excès pour livrer une peinture réaliste du « Milieu ». Dommage alors que l'on ne se sente en définitive pas plus concerné que cela, l'aspect « tous pourris » s'avérant un problème pour nous intéresser et surtout nous attacher aux truands. Cela dit, certains personnages résolument odieux nous fascinent parfois, alors pourquoi pas ici? Peut-être par manque de charisme, de brio de la part des uns et des autres... Ne soyons toutefois pas trop sévères, car la mise en scène est impeccable et les dialogues bien écrits et percutants, équilibre convaincant d'action et de psychologie : « Election 1 » reste très fréquentable.
Un film qui se résume par cette phrase "comment obtenir le pouvoir par n'importe quel moyen", la réalisation est correcte, mais ça s'arrête là. Ici le réalisateur ne s'intéresse qu'à la lutte sans merci pour le contrôle d'une triade et le film n'est qu'une suite de scènes violentes plutôt réussies. On reste un peu sur sa fin, on attendait peut-être davantage d'approfondissements dans la psychologie des personnages. On espère mieux du second opus.
La maîtrise et la sobriété de maître Johnnie To assure à ce film un charme certain et sait lui donner la force nécessaire pour nous mener sans déplaisir jusquà la fin de cette "Election" sanglante. Dommage au fond que la trame ne sache pas vraiment se faire plus originale et que certains codes plutôt usés viennent ternir lensemble, car il y a dans ce film un je-ne-sais-quoi qui lui confère une personnalité et une âme que lon ne retrouve dhabitude que chez les plus grands. Un film qui natteint pas le rang de chez duvre donc, mais qui mérite amplement dêtre vu.
La version asiatique du "Parrain". C'est assez confus. Il n'est pas encore né le mec qui, après avoir vu le film une seule fois, sera capable d'expliquer avec précision qui est qui. Du coup, on décroche assez vite. A la confusion s'ajoute l'invraisemblance. Trop de personnages relèvent de l'univers du manga, avec par exemple l'increvable qui a la capacité d'affronter quinze types en étant seulement armé d'un stylo. Du coup, quels sont les qualités d'Election ? Essentiellement sur les scènes de violence, en particulier celle de la fin très réussie. C'est d'ailleurs là que le parallèle avec "le parrain" est le plus évident. Mais bon, on reste quand même à des années lumières du chef d'oeuvre de Coppola.
Avec Election, johnnie To nous offre un film noir sans concession nous mettant face à un dilemme quasi cornélien au sein de la Triade : faire perdurer la tradition ou chambouler cette organisation vieille de plusieurs siècle en la modernisant.
Johnny To s'attaque avec un peu moins de brio qu'à l'accoutumé à l'univers des triades. Il fait le choix de laisser de côté l'action tonitruante de Breaking News ou les gunfights de Exiled pour se focaliser sur ces hommes, prêts à accéder à la tête d'une triade. Élection, s'il n'était pas plaçé dans cet environement mafieux sonnerait comme un thriller politique et c'est ce côté simple de la réalisation qui séduit. Pourtant, alors que j'en ai fait l'éloge, j'ai malheusement été touché par le syndrôme du "qui est qui et qui fait quoi" dès le début et essayant perpétuellement de mettre des noms sur les visages ce qui gâche complètement le plaisir. Dommage car sans ce début un peu brouillon, le final n'aurait été que meilleur.
Avec "Election 1", Johnnie To nous embarque au beau milieu de la triade hongkongaise de la Wo Shing Society où un nouveau délégué doit être nommé pour les deux années à venir. To parvient surtout à détailler la complexité d'un système, de son organisation la plus générale à ses plus infimes détails, en créant certes une fiction mais qui se révèle être remarquablement documentée. Car si les guerres entre clans permettent une certaine tension qui s'exerce sur l'action et sur les personnages, le spectateur apprend aussi des révélations effrayantes qui indiquent comment ce système mafieux peut tenir et n'est pas prêt de s'écrouler, et aussi quels sont les codes auxquels doivent obéir les membres de la Wo Shing Society, différents de ceux de la triade rivale. Un film qui, contrairement aux films du genre, se distingue moins par des scènes d'action que par une nervosité ambiante perpétuelle qui s'harmonise avec des personnages ambitieux et déterminés. Lok (Simon Yam) illustre l'idée d'un homme en apparence banal mais finalement calculateur et pris de pulsions violentes inouïes, mises en évidence dans les dernières minutes du film lors de sa confrontation avec le très dérangé Big D (Tony Leung Ka Fai). "Election 1" est un polar ambiancé qui a le sens du détail, comme en atteste une mise en scène qui tient toujours à rendre l'action à la fois limpide et éprouvante. La suite s'annonce tendue.
Johnnie To, seul réalisateur actuel occupé à maintenir la tradition du grand polar de Hong Kong, est avant tout remarquable par l'intelligence avec laquelle il adapte son style aux nécessités de son sujet, et est donc assez éloigné de ses prédécesseurs, les John Woo ou autres Tsui-Hark. "Election", son film le plus ambitieux à date, est une description minutieuse et ultra-réaliste des moeurs et modes de fonctionnement des triades (soit un sujet tabou en Chine), et To sacrifie et le spectaculaire et l'émotionnel à la complexité narrative (une vingtaine de personnages, des jeux d'alliance mouvants) et à l'analyse aussi bien historique que sociale (voir la longue description des rituels d'intronisation du nouveau "délégué" élu...). Et quand la violence surgit, elle est d'autant plus impressionnante qu'elle se passe des habituels gunfights, et qu'elle est décrite avec une distance réfrigérante. On aura compris que "Election" est un film ambitieux et très maitrisé, mais pas forcément très plaisant.
Bonne surprise cet Élection. On y suit une galerie de personnages évoluant dans une Triade (et au passage on voit également le fonctionnement de cette Triade), tous ambiguës, avec une réalisation la plupart su temps épurée (avec des fulgurances de violence) et maitrisée, ainsi qu'un certain souffle. Un film de gangsters assez intéressant, à voir.
J'ai tout simplement adoré,c'est un chef-d’œuvre comme To sait le faire !
Le scénario même si assez classique est efficace,et il est surtout extrêmement bien maitrisé ! Les acteurs principaux(Lok, Big D,Jimmy,Teng ) sont très convaincants et leur personnages très intéressants et peu caricaturaux !
Le fonctionnement des triades est assez bien expliqué et malgré les nombreux personnages et la longueur du film(seulement 1h30) on est facilement captivé par l'ambiance de celui-ci et on entre directement dans ce monde assez spécial(pour les européens) et surtout réaliste (pas de gunfights ) et c'est peut-être pour ca que j'ai trouvé la dernière scène magnifique et très brutale !