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Maxime P.
66 abonnés
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1,0
Publiée le 29 janvier 2007
Le premier opus de la saga "Election" de Johnny To qui a pour cadre l'élection impitoyable des parrains de la mafia hong-kongaise est une grosse déception , en effet , malgré un sujet assez intéressant étant donné le contexte politique actuel , en France certes mais inévitable sur la comparaison. Malheureusement , la mise en scène d'Election , assez plate voir vieillote nous plonge vite dans un ennui soporifique , d'autant que l'histoire comporte de nombreux personnages qui au bout d'un moment ne sont plus du tout identifiables , à savoir qui est supérieur à qui ? , qui veut tuer qui ? , qui est ami avec qui ? , bref , on se mélange vite les pinceaux , ce qui fait que le film nous dépassionne très vite ou alors est-ce une volonté de Johnny To d'embrouiller les spectateurs à propos de cette élection , pour montrer que c'est un vrai bordel , la question reste en suspend. Le seul point positif de ce film , réside dans sa musique qui parvient à donner un peu de rythme à quelques scènes , mais ce film reste flou sur son sujet et vite lassant.
Celui-ci ne m'a pas marqué, un parrain y reste, on a deux postulants, il ne peut en rester qu'un. Est-ce que c'est celui auquel on croit qui aura le poste ? Pas sûr. Jeux de manipulation, violence extrême, le scenario reste énorme mais ce n'est pas mon préféré.
Il s’assagit, notre ami Johnnie. Ses premiers opus étaient déjantés, survitaminés et roboratifs. "Breaking news" était un ratage. Là, on a quelque chose de plus classique. Belle plongée dans l’univers des Triades de Hongkong avec un scénario complexe – tordus, ces Chinois !- mais où on finit par prendre du plaisir à voir les intrigues se faire et se défaire, les comptes se régler, les haines se recuire. Surtout, des personnages bien dessinés: oncle Teng le vieux sage, Big D le chien fou, Lok le taciturne calculateur et assoiffé de pouvoir... Côté mise en scène, plus de savoir-faire que de vrai génie. Quelques trouvailles rigolotes: les mecs qu’on met dans des caisses qu’on fait rouler plusieurs fois de suite en bas d’un ravin... Un bon moment.
Le film débute au sein du clan, alors que les tractations et les débats entre les "anciens", nommés les Oncles vont bon train. Les ambitions se dévoilent et on s'aperçoit que les traditions n'empêchent nullement la corruption et la cupidité. Le scénario s'avère implacable, tout s'imbrique judicieusement, quand les paroles laissent place soudainement à un déchainement de violence pour faire plier les récalcitrants. L'appât du gain, le profit est l'essence même de leur existence et pourtant tout repose sur un emblème aussi symbolique que futile mais qui reste la valeur qui fait que la tradition reste l'atout majeur du clan. La Triade est tout un paradoxe. Ainsi dans le second opus Johnnie To passe un cap qui rend encore plus passionnant l'intrigue, à savoir que Hong Kong a été rétrocédé à la Chine en 1997 et que près de 10 ans ont passé. Que vont devenir les Triades ? Les changements politiques auront forcément une incidence sur le cours de leur existence. Les deux "Election" forment donc une métaphore maline et ludique de la situation de Hong Kong. On notera aussi un jeu remarquable sur les personnages dont on ne sait jamais si ils vont gagner en importance ou non, si ils vont disparaître ou non. Remarquable. Site : Selenie
Tous les deux ans, les "oncles" d'une des plus anciennes triades de Hong Kong élisent un nouveau chef, mais la rivalité entre deux nouveaux candidats est de plus en plus forte et risque de bouleverser le clan.
Johnnie To nous emmène tout droit au cœur de cette mafia pour y suivre le déroulement des élections et la lutte interne pour accéder au pouvoir. Il semble s'attacher à une vision plus réaliste du milieu, ne tombant pas dans divers excès et ne cherchant pas à rendre les truands séduisants. Ici ils sont justes pourris et n'ont qu'une idée derrière la tête, le pouvoir. Le scénario est intelligemment écrit, mettant bien en avant cet aspect dans le monde de la mafia ainsi que des personnages adéquats.
Alors, c'est dommage que le film soit un peu trop long à démarrer, la mise en scène mettant du temps à vraiment mettre en place l'ambiance mais ce n'est guère préjudiciable tant elle arrive à être percutante et y inclure tension lors des moments propices, notamment le final. La force du film, c'est vraiment de se concentrer sur les personnages, le face-à-face entre les deux candidats, les tableaux humains parfois bien effrayants ainsi que la description du milieu qui cherche à éviter une guerre interne plutôt que de faire dans la violence facile.
L'une des forces du film se trouve dans sa description du fonctionnement interne de la triade, montrant les façons de faire ou encore l'attachement à certaines racines et tradition. Le montage est assez dynamique, voire nerveux, tandis que l'équilibre entre l'action et le côté psychologique est convaincant. Il y a, dans le même temps, une vraie science du détail et un aspect se rapprochant du documentaire sans jamais faire tomber la tension qui pèse régulièrement sur les enjeux et personnages.
Ce premier volet d'Election permet à Johnnie To de nous embarquer au cœur du système des triades alors qu'un nouveau chef doit être élu. Misant plus sur la description de la mafia et l'aspect psychologique, il livre une oeuvre qui met certes un peu trop de temps à démarrer mais qui s'avère nerveuse à souhait et de plus en plus prenante plus on avance dans le récit.
Un très bon film qui malgré un démarage un peu lent remplit toutes nos attentes. Un scénario admirable, une histoire de gangsters intelligente, très bien réalisé et bien interpreté, certaines scènes sont vraiment marquantes. Et la suite est encore mieux.
Tres bon. Mon seul regret vient de la traduction (sous titrage), certainement trop concise et qui rend l'histoire difficilement comprenhensible (en particulier la distinction des deux clans). Mis a part ce petit défaut, un tres tres grand film.
Des films sur la mafia (ou les parrains), on en a eu à foisons ! On pourrait même dire, que lon en a eu à la pelle ! On repense inévitablement à la sulfureuse trilogie Le Parrain (1972/1975/1991) de Francis Ford Coppola, Scarface (1984), la trilogie Pusher (1996,2004,2005) et plus récemment, la trilogie Hong-kongaise Infernal Affairs (2003/2004/2005) et son remake US : Les Infiltrés (2006). Mais nallez surtout pas vous imaginer que chacun de ces films se ressemblent tous, ce serait une grave erreur. Même chose pour le diptyque Election 1 & 2, qui se distingue pour son côté « Asiath » et pour sa violence. Si les films US abusent quelques peu de la gâchette, Johnnie To, lui, ne sen servira pas une seule fois ! Ici, cest plutôt rondin de bois, machettes, et autres ustensiles à disposition. Ce film est dune violence inouïe (on repense immédiatement à A Bittersweet Life (2006), ici, cest : écrasement de tête à coup de pierre ou jeter de « caisses humaines » du haut dune colline. Johnnie To, qui, comme dhabitude, se surpasse, nous régale une fois de plus avec un polar sombre et jubilatoire. On attend avec une grande impatience le dernier volet : Election 2 !
On reprend tout, on mélange et on renaît. Ce pourrait être la résolution que Johnnie To s’est donné avec «Hak se wui» (Hongkong, 2004). Les tuiles de mah-jong mêlés qui ouvrent le film annoncent deux révolutions opérées par le cinéaste. La première est celle de faire un film qui ne reposerait plus sur la profusion puérile des flingues pétaradants, objets phalliques déversant leurs puissances. Dans la remise en forme apaisée de son cinéma, To trouve une quiétude magistrale, donnant encore plus de vigueur à l’action. La deuxième nouveauté est de faire de la musique un élément essentiel dans l’atmosphère de l’œuvre. Jusqu’ici, la musique n’avait été remarquable que dans son horrible «Chuen jik sat sau». Dirigés par Tayu Lo, compositeur peu expérimenté au cinéma, les guzhengs rendent au conflit du film sa dimension ancestrale et traditionnelle. Le régime de plans employés par To pour ériger son œuvre en monument historique ouvre les cadres qu’il avait coutume d’utiliser pour rendre un souffle à l’épopée du film. Car il s’agit d’une épopée à Hongkong. Dans les confinements des villes jusqu’au sommet des montagnes vertes, le cinéaste crée des héros de la Triade qui s’affronte pour le pouvoir. La lutte sans pistolets, débarrassant donc la piste sonore des éclats parasites de coups de feu, rend à la violence sa crudité. Un sabre qui pénètre lentement dans une chair devient plus vigoureux qu’un tir à distance. C’est un véritable événement que «Hak se wui» et son doublon «Hak se wui yi wo wai kwai» marque dans le cinéma de To. L’œuvre est d’autant plus impressionnante qu’elle décortique les rouages du diktat et de la soif de pouvoir. Les ambitions sont larvées sous les apparats de placidité. Dans ce registre, Simon Yam offre une des figures les plus éloquentes de l’appétence de grandeur. Les ombres dans lesquelles sont enfouis les visages et les corps enfouissent par la même occasion les intentions. Johnnie To s’est enfin imprégné du secret des choses.
Election est probablement un des meilleurs films de Jhonnie To. Le scénario est très bien rythmé l'histoire très intéressante, mais le plus marquant reste sans doute le traitement de l'image, visuellement c'est très beau, lumières et couleurs sont parfaitement maîtrisées.
Bon scénario, bon rythme, bons acteurs. Et un regard différent sur une certaine part d'humanité propre aux réalisateurs qui refusent les visions binaires : ici pas de bons, pas de méchants. Juste un très bon film... jusqu'à la fin.
"Election"renouvelle le film de gangsters avec efficacité,en particulier hong-kongais.Johnny To livre un regard réaliste et sans concessions,d'un univers sclérosé par la corruption et les manipulations.C'est un film quasi-documentaire s'intéressant au fonctionnement interne des triades qui vacille entre tradition et modernité,et on est frappé par les pratiques radicales employées pour atteindre le pouvoir suprème.Construit de façon étonnement calme par un Johnny To à la vision obscure,le film reste tout de meme confus,de par la profusion de personnages et leurs revirements.Les 2 leaders;Lok(Simon Yam)réfléchi et observateur et Big D(Tony Leung)imprévisible et violent,rivalisent de coups bas.Enchainer cette saga avec Election 2
Élection dénonce le pouvoir, la corruption et la cupidité dans le monde des triades face aux élections du nouveau président des clans . Johnnie To offre une façon assez subtil de comparer ces élections mafieuses a des élections politique, tout n'est que noirceur violence et attentions aux trahisons car tout le monde veut le poste .
Ce film avait presque tout pour me plaire et me captiver mais finalement ce fut l'effet inverse qui se produit, et ceci a cause d'une chose, le film s'égare . Dès le début j'ai sentis que j'allais avoir du mal a rentrer dedans, pas le temps de faire une mise au point ni rien paf on est envoyé dans "l’élection" directement .
Ensuite le film va nous envoyer pleins d'enjeux différents et en même temps on suivra pleins de personnages, pas le temps de s'attarder sur l'un ou l'autre et on ne s'attache a personne . Sans non plus devenir trop compliqué c'est pas si intéressant que ça, on s'ennuie beaucoup et ce rythme quasi inexistant n'arrange pas les choses . J'ai eu beaucoup de mal a bien rentrer dedans et même une fois fait il manqué un petit quelques chose, un peu mou, ça veut en montrer trop, et ça part dans tout les sens .
Il reste bien évidemment une super réalisation typique de Johnnie To et de bons acteurs, mais au final je me demande si ce Election ne devrait pas subir le meme sort qu'un certain Infernal Affairs et avoir un jolie remake us .