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Un visiteur
0,5
Publiée le 9 février 2012
Pardonnez-moi , premier long-métrage de Maiwenn est malheureusement une catastrophe totale . Et cela en est véritablement dommage car cette jeune réalisatrice aime la caméra ( il faut dire tout de même qu'elle en tient une durant la quasi-totalité de Pardonnez-moi ) . Hélas , en rien , cela ne camoufle l'immense et l'interminable ratage de ce film qui est au final extrêmement prétentieux et totalement et inutilement vain . Du début à la fin du long-métrage , on a droit à une surcharge de pathos avec des personnages qui hurlent ou qui pleurent quasiment toutes les secondes ( record pour la scène du face à face entre Maiwenn et Pascal Greggory ) , le propos du film est absolument manichéen , le regard de la cinéaste est en aucun cas neutre : il y a les gentils et les méchants ( on vous laisse deviner qui ils sont ) et que c'est nombriliste . C'est du "moi , moi , moi" durant ces quatre-vingt six minutes d'ennui . Même les jeux d'acteurs et d'actrices déçoivent : Mélanie Thierry semble un peu perdue dans cette histoire familiale , Maiwenn et Hélène de Fourgerolles surjouent comme pas possible et en permanence . Seule , Pisier semble tirer l'épingle du jeu mais c'est trop peu suffisant à en faire un film . En gros , Pardonnez-moi n'est rien d'autre qu'une accumulation de tire-larmes vains et lassants , de discours insupportables même pas dignes d'une séance de psychanalyse et la mise en scène est inexistante .
Pour premier film, première grande espérance. Maïwenn déploie une énergie folle pour s'emparer d'un sujet grave mais tabou : la violence physique et mentale que lui à fait subir son père. Quelques-uns ont critiqué son film en définissant celui-ci de pur égocentrisme, mais elle ne parle pas QUE d'elle! Elle montre justement les retours haineux mais vrais qu'un parent peut recevoir d'un proche! C'est filmé au mieux possible (même si certains plans sont énervants car... trop complexes?) et les scènes sublimants l'aspect cruel du dialecte sont saisissantes. Mais à quoi bon accentuer la gravité du problème, surtout lorsque celui-ci est résolu? Maïwenn s'éternise bêtement jusqu'à pousser inutilement son casting à bout. Mais cela reste un très bon début.
C'est très précisément le genre de "film" que j'exècre. Le fond est nombriliste, lâche, obscène : une pauvre petite fille riche dotée de parents névrosés qui règle ses comptes par caméra interposée et en profite pour balancer à sa famille ce qu'elle n'a jamais eu le courage de leur dire en face. La forme est laide, hysterique : une DV trimbalée et agitée comme le fait n'importe quel débutant à un repas de famille. Oui mais voilà... Maiwen doit avoir de bons (...) arguments pour convaincre producteurs et distributeurs....hélas.
Qui a osé évoquer Festen pour parler de ce film aux situations improbables, à la mise en scène absente et dans lequel les comédiens sont abandonnés à eux-mêmes ? Il ne suffit pas de crier et pleurer pour émouvoir. Entre téléréalité et racolage, un pitoyable moment.
Ce n'est pas un bon film (on est très loin de festen) mais il marque le spectateur, c'est déjà un bon point. Faire un film dans le film, utiliser de vraies images d'archive mais jouer d'autres scènes avec des comédiens rendent le tout un peu bancal. Le talent d'actrice de maiwenn est indéniable, celui de réalisatrice reste encore à prouver. Mais le film a des scènes poignantes et très bien tournées, notamment l'affrontement avec le père (très bonne interprétation de Pascal Gregory), d'autres complétement irréelles (le repas de famille qui tourne au règlement de comptes ne fait pas réaliste du tout et les comédiens sont à la peine). Avis mitigé, en attendant une prochaine réalisation sur un thème un peu moins personnel.
Non non et non ! Ce n'est pas du cinéma ce truc. Aucune finesse, aucune inteligence de scenario. Des comédiens en roue libre et pas capable de l'être. (ils sont pourtant tous bons quand ils sont dirigés)
Première réalisation de Maïwenn qui, sans être un grand coup de maître, s'avérait déjà prometteuse. La caméra à l'épaule est à la fois la force et la faiblesse du film : d'un côté elle donne beaucoup de tension, de force et de vérité aux scènes qu'elles filment, et de l'autre elle empêche logiquement un réel déploiement en matière technique qui aurait pu apporter d'autres qualités à l'œuvre. Sinon, cela a beau être légèrement narcissique, il faut tout de même du courage pour signer une quasi-autobiographie avec autant de tripes, certaines scènes vous restant longtemps en mémoire par leur crudité, sans oublier les dialogues incisifs et une excellente interprétation générale. La cinéaste n'épargne ni elle ni (presque) personne, sans oublier pour autant de nous raconter une histoire, probablement avec un certain manque de recul, mais tellement de cœur et d'énergie que cela passe sans mal. Douloureux, mais intense.
Ce premier film de la réalisatrice Maïwenn m’a un peu déçu car je l’ai vu après ses œuvres ultérieures plus abouties en terme de mise en scène. Néanmoins, le scénario est comme toujours chez elle très puissant avec son lot de secrets familiaux et le casting parfait. Un film qui restera mineur dans sa filmographie mais sûrement très important au plan personnel, tant elle avait des choses à dire, à jouer et à montrer.
MAIWENN PLEINE DE GRACE. Un Festen à la Française, choquant, épatant et epoustouflant. Libre cours aux comediens dans 2 scenes grandioses. Merci Maiwenn.
Un film bouleversant de vérité, avec des acteurs hallucinants de sincérité et de talent. Au début, on trouve le style particulier et désordonné, pour ensuite être happé par la violence et la sincérité du propos, avec en apogée l'anniversaire et la scène de la poupée. Bravo, tout simplement.
Maïwenn est un sacré bout de femme.Quel culot de se lançer dans une autofiction impudique,faisant office de thérapie grandeur nature,armée d'une seule caméra DV!Cette rage,ce courage dominent largement le sentiment que l'actrice-réalisatrice est nombriliste et caractérielle.Mais c'est aussi pour cela qu'on l'aime,non?Dans "Pardonnez-moi"(2005),son premier long,elle règle ses comptes avec sa famille,et surtout avec un père indigne,qui a frappé sa fille 10 ans durant,tout en faisant mine de se désintéresser de ses actes.Pascal Greggory,bégayant,tenant l'affrontement le regard haut,est excellent.Marie-France Pisier,en inconséquente,ayant caché la véritable paternité de sa cadette,est désarmante.Hélène de Fougerolles et Mélanie Thierry font aussi de belles prestations.Mais,c'est surtout le visage de Maïwenn que l'on retient.Entre archives de son adolescence et mise en scène de sa grossesse,elle n'élude rien de son parcours chaotique,qui l'a amené à être une véritable artiste,avec son poids en vécu et en émotions indescriptibles.Sa vulnérabilité et sa colère frondeuse sont ses meilleurs atouts,même si l'on peut lui reprocher un manque de recul(défaut qu'elle corrigera par la suite).Le tout donne un drame familial,certes brouillon,mais d'une intensité qui s'approche d'un cinéma-vérité déstabilisant.
A lavoir vue uniquement dans les nullissimes Parisiens de Lelouch, on aurait condamné Maïwen avant davoir pu constater quelle était une actrice incroyablement douée, sachant diriger une pléiade dacteurs incroyablement justes dans un film autobiographique. Et cest là que le bât blesse. Ce film est très gênant car il dévoile la vie la plus intime en public. Maïwen est impudique et est très maladroite pour arriver à son objectif (le pardon de son père). Si le malaise ressenti à la vision de Festen est bien présent, Maïwen est en revanche bien plus critiquable dans sa manière dopérer.
C'est le troisième film de Maiwenn que je vois, et pourtant, c'est son premier long-métrage. Globalement, il souffre des défauts de pas mal de premier film justement. C'est assez appuyé, assez lourd par moment. Le film est, on le sent, très important pour Maiwenn. Elle y met son coeur, elle y va, et c'est ça que j'aime aussi dans les films de Maiwenn, c'est qu'on sent son désir, son envie de faire du cinéma, que ça compte pour elle. Après, c'est quand même pas mal appuyé même si e sujet est porteur.