Pardonnez-moi, mais je me suis régalé à la projection de ce film. Cest effronté, gonflé, mais après tout ce nest pas pire que le vécu à lorigine de ce film. Rien ne sert de courir il faut partir à point, et cest à point nommé que Violette règle ses comptes avec sa famille, victime de trop de non dits, de secrets et de mal être. Sil faut ce film, pour que lauteur retrouve santé mentale et équilibre. Et bien il le faut, cest bien le plus important.
Au delà dune mise en scène que je qualifierai de débridée, mais qui au final nest le reflet que dune réalisatrice déstabilisée, le film et son auteur retrouve léquilibre au fil de son déroulement. En tout cas quelle vengeance et quelle brutalité. Violette est une vrai peste démoniaque, mais son entourage dans le passé na til pas été encore plus odieux? Des faits enterrés dans les familles, il y en a dans chacune delles. Dailleurs la prochaine fois que je croise ma belle mère ..
Un chef-d'oeuvre absolu sur le grave sujet des violences intra-familales. Maïwenn a su s'écouter, bravo, et avec ce film, elle entre dans la cours des grands et prend même le pas sur bon nombre d'entre eux.
Je suis assez partagé. D'un côté il y a de l'originalité dans la façon dont le film est tourné. Ça lui donne une certaine atmosphère. Mais en même temps, il ne se passe pas grand chose. En revanche mäiwenn est superbe dans son rôle. Et quelle thérapie ! Ah il n'y a pas la manière mais bon... En fait ce film est à double tranchant. Soit on adore, soit on aime. alors j'ai fais une moyenne. Pour savoir regarder le.
Dans ce film/documentaire très personnel sur l'enfance douloureuse de Maïwenn, vous oublierez très vite je jeu des acteurs, et vous assisterez au déroulement douloureux sur la recherche des vérités d'une famille "ordinaire". C'est criant de vérité, touchant, troublant ! Du grand cinéma sans artifices ...
Prévoyez un peu de temps pour digérer ce film et son histoire, et un peu plus de temps pour digérer l'histoire de votre propre enfance ... Après ce film, vous allez forcément cogiter à tout cela !
Plutot un bon film autobiographique mais qui nous laisse perplexe sur la fin. Sinon c'est vrai que Maiwenn est plutot une bonne actrice mais qui est assez agassante a certains moment. Un film qui touchera une certaine parti du public...
Même si j'aime tous les films de Maiwenn, je trouve que celui là est le meilleur. Psychologique, autobigraohique, il est d'une profondeur désarmante. J'ai pleuré en le voyant. Une maman qui filmé sa vie pour que son bébé à naître aie une vidéo, voilà ce que le film est censé être. Mais il est bien plus que ça. On voit les relations, si difficiles, la souffrance qui est palpable, la rancœur du passé. On voit une femme très fragile qui se construit, qui veut être forte pour le bébé qui arrive. On voit une femme qui regarde la vérité en face, qui passe pour l'hystérique parce qu'elle évoque ce qui fâche. Ce film est un coup de poing.
Bof, beaucoup de mal à accepter le mode de fonctionnement du personnage, et aussi son besoin neccessaire de culpabilité. Le style de prise de vue est trop amateu, partie prix? Les dialogue sont pauvres, limite crue. Des scénes de violence pyschologique, proche du masochisme. Un style de vie bobo ... pas de commentaire. Vivre par sa souffrance, au lieu d'avancer malgres cette souffrance.
Une chose est sure, ce n'est pas un film qui se regarde passivement installé dans un fauteuil. Le spectateur vis les scènes une par une, grâce à la caméra épaule qui donne encore plus cette aspect de " vrai ". Les choses sont montrées comme elle sont, il n'y a pas ce désir de faire du beau avec tout et c'est aussi ça qui le rend d'avantage, encore une fois vrai. Les acteurs ne donne pas l'impression de jouer, ils vivent leur role, s'en est troublant, stressant, genant même. Plongé dans l'intimité de Violette en quete de vérité, un doute revient souvent au long de la projection " ...est-ce un film ? est-ce pour de vrai ? " . C'est sur ce questionnement, sur ce jeu du, peu etre "faux" mais tellement vraie que le spectateur reste suspendu à l'épaule de Maiwenn. Une reussite.
Maïwenn et Violette ne sont quune même personne, pas plus vraie lune que lautre, pas plus fictive lune que lautre, peu importe Maïwenn a besoin de crier, elle fait crier Violette, et elle nous livre ce cri, parce quil y a un moment où on ne peut plus se taire comme quand on avait dix ans, il y a un moment où il faut exorciser ses douleurs, cesser de passer à côté des autres sans les atteindre Violette ne peut pas grandir car son enfance la tire par les pieds et lui appuie sur la tête elle veut grandir, elle doit grandir avant davoir son enfant, elle doit fouiller dans les secrets, faire des aller-retour jusquà avant pour mieux comprendre à quel point le présent dépend du passé et dire sa vérité à la « caméra bouclier » qui filme de très près, sans artifice, presque sans mise en scène, ça claque, ça hurle, ça pleure, Violette finit par tout dire et peut reprendre son enfance, manger de la barbe à papa Des histoires de famille douloureuses truffées de non-dits, on a vu des dizaines mais filmées comme lest celle-ci, avec autant de vérité, de sincérité, de brutalité, jamais ! Et ça secoue, ça secoue vraiment, parce que finalement, les histoires personnelles sont les histoires de tout le monde.
Effroyable, une envie furieuse de quitter la salle avant la fin, mais j'ai tenu, en attendant peut-être un instant où un bribe d'émotion passerait - Et bien non!
Et tout ça pour quoi? Le spectateur en ressort sans rien. Avec une gêne, presque coupable, d'avoir assisté à cette parodie de film d'auteur - Sans aucune réflexion, sans aucun recul.
La réalisatrice/atrice principale utilise ce film comme exutoire de son enfance et de ses refoulés.
Si vous êtes du style voyeur, et que cela vous chante d'aller voir ou écouter des crises d'hystérie mal jouées chez un psy, planqué derrière son divan...