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Veneto
18 abonnés
71 critiques
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1,0
Publiée le 2 mai 2016
un film qui se veut authentique avec des personnages qui ne sont absolument pas! c'est mal joué, surjoué... ça crie, ça pleure, ça rote (désolé, mais oui...). Tout le cinéma bobo que je déteste, fait de voyeurisme, de clichés...je reconnais la bonne volonté de Maïwenn, mais je n'ai absolument pas accroché.
Dans son premier film, Maïwenn parle de son douloureux passé et règle ses comptes avec sa famille, afin de pouvoir avoir une vie à peu près normale. Elle réussit le tour de force de nous raconter son histoire sans tomber dans lautobiographie mégalo et simpliste : dans Pardonnez-moi, la réalisatrice ne veut pas quon sapitoie sur son sort. Elle réussit à nous intéresser avec une histoire a priori personnelle car elle introduit une part de fiction dans son récit. Ainsi, on ne saura discerner le vrai du faux, mais à la limite, cela na pas dimportance : Pardonnez-moi est un film fictif. Cest lhistoire de Violette, enceinte de plusieurs mois et qui veut faire éclater la vérité dans sa famille, afin que son bébé naisse dans de bonnes conditions. Elle sen va donc acheter une caméra pour recueillir les témoignages des acteurs de sa vie. Le côté autobiographique nest que suggéré par certains détails, comme le métier de Violette, ou comme cette caméra, qui est lun des personnages clé du film. La réalisatrice incère judicieusement des images darchive et des images filmées par Violette caméra à lépaule à son film, et impose ainsi son style. Pardonnez-moi propose également des séquences dune force incroyable, limite insoutenables. Deux retiendront particulièrement notre attention. Dabord celle avec la poupée, dans laquelle Violette veut montrer à son père ce quelle a subi. La seconde séquence qui nous marque dans Pardonnez-moi, cest celle du repas, première scène du film dans laquelle Maïwenn sattaque à sa famille avec sa caméra. On pense bien sûr à lexcellent Festen, mais le film ne souffre à aucun moment de la comparaison. On reprochera seulement au film davoir parfois tendance à justifier son existence, comme si Maïwenn avait peur quon lui reproche sa démarche Mais son film, qui bénéficie dune bande originale de qualité, est maîtrisé dun bout à lautre. Pour un coup dessai, cest un coup de maître.
Le mal etre de Violette à cause de son passé qui refait toujours surface dans sa vie, les vérités qu elle souhaite creuser, la violence intra familiale, les soufrances physiques et morales ... tout cela révèle un sujet intéressant à traiter tout en étant tres délicat. C est un thème qui mérite d être travailler et re travailler jusqu au bout pour avoir "la touche" juste. Hors le souhait de maiween etait d improviser au maximum, pour avoir un résultat sans doute plus naturel... C est un choix qui plait ... ou pas .. Pour ma part cela m a dérangé , je N ai pas réussi à me plonger dans ce film.. Dommage
Tendu d'un bout à l'autre par un désir d'abordage, le couteau entre les dents, cette vrai-fausse confession révèle en Maïwenn une vrai cinéaste, sachant maîtriser impeccablement sa narration, haute manipulatrice, ci ce n'est de ses acteurs ou de sa famille, du moins du spectateur dont elle se joue avec délectation. Un art de l'ambiguïté entre réel et fiction poussé parfois à un haut degré de perversité. Quant à la comparaison que certains critiques ont déjà fait avec FESTEN, il est évident pour moi que rapprocher ces deux films relève d'une lecture superficielle, voire grossière : autant le film de Vinterberg ne vise qu'à provoquer l'artificiel adhésion d'une communauté bien pensante par la dénonciation de la bête immonde (mon père, ce nazi...), réflexe somme toute familier à nos intellectuels hexagonaux, autant le film de Maïwenn ne parle lui que de la destruction de l'identité, par la famille et la figure paternelle même. Un propos autrement plus ambitieux, et parfaitement abouti. Abordage réussi.
La résilience est un phénomène psychologique qui consiste pour un individu affecté par un traumatisme à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression. La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, la parole et l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse. "Pardonnez-moi" est l'histoire de cette résilience. Maïwenn, la réalisatrice de ce film, à travers l'héroïne qu'est Violette, joue son propre rôle. Elle va avoir un enfant et veut lui offrir un film tourné en mini caméra sur sa famille. Singulier mais surtout très, très courageux...un vrai portrait de famille au vitriol en fait! Les personnages mit en scène représentent sa famille, cette histoire douloureuse avec son père avec lequel elle n'a jamais pu reparler du passé à cause de laquelle elle ne peut avancer c'est son histoire et sa vraie therapie c'est son idée de filmer et de faire éclater au grand jour cette blessure dont chacun se soustrait. Tout d'abord le protagoniste du drame et les autres membres de la famille qui nient les faits ou s'en rejettent la faute. On est certes très mal à l'aise mais surtout émus et profondément touchés par cette histoire. Un vrai exemple de rédemption.
Même si le film prétend, et non sans tort, pouvoir toucher luniversel à travers une histoire personnelle, le propos souffre néanmoins dun nombrilisme assez pesant. C'est assez dommage aux vues de la démarche en tout point remarquable. Au final un film agréable aux qualités indéniables, mais qui pourtant ne parviendra pas forcément à convaincre pleinement tout le monde.
Un vrai coup de point ! Rien à redire ! Mais ce qui m'impressionne le plus c'est la performance des acteurs. Il faut savoir que tout est en improvisation ! Encore bravo et surtout merci !!!
Une grosse claque, une espèce de rétrospective avec la caméra comme thérapie, il est clair que le film paraît égocentrique mais il est bien plus puisque comme il est dit un moment les thèmes les plus personnels atteignent tout le monde et c'est chose faite.De la mise en scène dans le style si particulier de Maïwenn aux acteurs tous épatants avec des scènes où rires et larmes se confondent.Maïwenn livre un film poignant, souvent coup de poing, parfois doux mais surtout une œuvre à part entière un de ces bijoux de cinéma.
Maiween est agaçante ! Le problème, c’est qu’elle le sait parfaitement et parvient à en jouer dans un film passionnant sur la famille et le mensonge. Les cris, les pleurs, les délires s’enchaînent et sont délectables pour le spectateur averti. Seul hic : on oublie de souffrir.
4 531 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 29 juin 2021
Pardonnez-moi de Maïwenn est une œuvre déroutante dans le meilleur des cas mais dans le pire des cas c'est du nombrilisme et du je-m'en-foutisme avec un monde dans lequel l'héroïne oublie que les autres vivent aussi. L'héroïne achète une caméra pas une grosse parce que je ne veux pas qu'ils prennent ça au sérieux je veux qu'ils agissent naturellement et elle commence à filmer ses proches pour leur présenter son futur film. Certaines scènes sont impressionnantes Violette qui bat à mort une poupée rappelant à son père son sadisme lorsqu'elle était petite fille la fête d'anniversaire et l'invité inattendu. Les plans en noir et blanc filmés par l'héroïne sont un truc trop souvent utilisé ces derniers temps peuvent sembler lassants à la longue. Certaines scènes sont tout a fait inintéressantes. Comme la fin heureuse et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps qui n'est pas très convaincante. Pardonnez-moi est un film nombriliste et égocentrique ou Mademoiselle Maïwenn croit que son petit monde peut intéresser les autres mais ce n'est malheureusement pas le cas pour elle...
Film original, certes : de part le montage et la mise en scène. Cependant je garde un point de vue très mitigé sur ce film. Vraiment très mitigé. J'ai eu du mal à mettre moins de 2 étoiles vu la nouveauté et la qualité. Mais il m'est difficile de vraiment mettre plus. Je n'ai pas aimé le côté "je te filme- je te filme pas" dans ce film là car j'ai trouvé que ça faisait trop artificiel. Malgré l'authenticité du jeu des acteurs, je n'y ai pas cru. Peut être n'ai pas tout saisi ? Je ne sais pas. J'ai aussi trouvé que Maiween, qui disait ne pas se mettre en vedette, se mettait beaucoup en avant. J'ai eu l'impression que le film était sur Maiween (ce qui est en partie le cas) mais que les autres n'étaient là que pour meubler la célébrité de Maiween - qu'ils n'étaient là que pour parler d'elle. Et que d'elle.
"... Peut-on faire du cinéma qui intéresse tout le monde avec des histoires qui ne regardent que soi et ses proches... je répondrais spontanément que les histoires personnelles sont les histoires de tout le monde... donc OUI". Très belle oeuvre.
Voilà un film coup de poing : le témoignage à vif d'une femme qui va devenir maman et qui veut offrir à son petit qui va arriver, la vérité sur son passé, sur sa famille, sur sa vie d'avant. Tourné quelquefois en DV, et le plus souvent caméra à l'épaule, le film gagne en crédibilité, en véracité même. Certains passages m'ont rappelé quelques scènes du très fort Festen. On peut croire que cette histoire, aux émotions à fleur de peau, est celle de sa réalisatrice. Et on en est d'autant plus touché. Premier excellent film!
Je ne suis pas du tout fan des films tournées uniquement en caméra à l'épaule, sans travail sur l'image. Cela me fait beaucoup trop penser à Von Trier que je n'apprécie guère. Le talent de Maïwenn est déjà là, il y a pas mal de bonnes idées mais le tout fait un peu narcissique et égocentrique. Dommage