Derniers Avis sur La Disparue de Deauville

Un film médiocre sans intérêt totalement raté. Christophe Lambert (Greystoke La Legende De Tarzan, Jour De Colère, L'Homme De Chever, Les Associés, Highlander, Gideon) est un grand acteur très charismatique qui mérite bien mieux que ce trop mauvais film à la réalisation brouillonne et au scénario totalement abscon.

La bonne question est peut-être de se demander si c'est la scénario qui est mauvais ou si 'est la réalisation qui rend le récit médiocre, peu compréhensible et inintéressant ! A moins que ce soit les deux ! Toujours est-il qu'on ne se raccroche à rien. Lambert fait ce qu'il peu mais finit par énerver son monde, et pour tenter de sortir le film de l'anémie on a incorporé une scène de poursuite automobile assez grotesque. Circulez y'a rien à voir.

J'ai été plutôt agréablement surpris par ce film. Je craignais le pire au vu du score de 1,6 mais finalement j'ai pris plaisir à suivre ce film. Certes le premier quart d'heure est étrange et laisse craindre un film incompréhensible mais ensuite le scénario se dessine et devient assez prenant. L'atmosphère du film est bien rendue et Christophe Lambert trouve ici un rôle où il peut vraiment montrer son talent de comédien. Sophie Marceau est plus en retrait mais en même elle est la réalisatrice. A noter que les seconds rôles sont très bons (Robert Hossein, Simon Akabarian ou encore Marie-Christine Barrault). Bref au final un film policier à l'atmosphère mystérieuse vraiment pas déplaisant.

Comme je l’ai parfois dit dans quelques-uns de mes précédents avis, un gros casting n’est pas toujours un gage de qualité. Et cette amère constatation se vérifie encore une fois, à travers la deuxième réalisation de Sophie Marceau, cinq ans après un premier long métrage qui déjà, n’avait pas fait l’unanimité, loin s’en faut. Cependant, je crois qu’on peut louer la persévérance de l’artiste, refusant de baisser les bras devant ce premier échec. Malheureusement ses efforts ne sont pas récompensés, malgré l’aide reçue des trois scénaristes venus débroussailler un script beaucoup trop dense dont l’intrigue se situait principalement dans les couloirs labyrinthiques du célèbre hôtel Normandy, à Deauville. Seulement ni le décor fastueux de l’établissement ni le renom de l’ensemble du casting ne parviennent à donner du brillant à un thriller alambiqué dont les rouages se perdent dans des effets de style aussi moches qu’inutiles. Enfin, inutiles… peut-être pas mais ils sont tellement exagérés que vous pourriez demander à signer votre billet d’entrée pour l’hôpital psychiatrique. N’en faites rien et contentez-vous de jeter le DVD à la poubelle, bien que ce ne soit pas lui qui coince à la lecture comme on peut par moments le penser. Ce sont juste les effets de style qui sont clairement ratés. Mais s’il n’y avait que ça… le scénario est fouillis malgré les 6 mains venues prêter main forte à une Sophie Marceau qui a voulu porter son bébé jusqu’au bout en portant une triple casquette (scénariste, réalisatrice et interprète). Du coup, le spectateur se désintéresse, et ne suit plus que d’un œil distrait l’enquête d’un lieutenant de police noyé dans un chagrin douloureux qu’il essaie de faire disparaître derrière les volutes enfumés des cigarettes continuellement vissées à sa bouche (donc aux portes de la schizophrénie), une enquête qui va s’immiscer dans de vastes secrets de famille dans laquelle les non-dits règnent en maître. Pire, on perd toute notion de là où se trouve la réalité et le fruit de l’imagination hallucinatoire du personnage principal. En somme, il nous amène à la poursuite de fantômes que lui seul ne voit pas comme tels. L’intrigue de départ est intéressante, seulement voilà : tout est mauvais. La mise en scène est des plus hasardeuses, entraînant un jeu d’acteurs calamiteux, des comédiens certes grandement desservis par l’immense pauvreté des dialogues. Eh oui, quand il n’y a rien de bon techniquement, comment voulez-vous que les acteurs s’en sortent avec les honneurs ? On a beau s’appeler Sophie Marceau, Christophe Lambert, Robert Hossein, Marilou Berry, comment produire quelque chose de bon quand on ne vous donne rien de bon comme outils ? Seul Simon Abkarian parvient à tirer son épingle du jeu en bon pote, mais c’est loin d’être suffisant pour sauver des oubliettes un ersatz de long métrage, surtout quand il n'est qu'un personnage secondaire.

Pourquoi je n'ai pas aimé ce film... J'aime pourtant bien Sophie Marceau, la période des années 50 et les films noirs. Mais le mélange est malheureux. Les personnages sont presque tous agaçants et peu crédibles, bien que Sophie Marceau soit assez juste dans ses tenues de Victoria et que le personnage de Nicolas Briançon reste le mieux incarné à mon sens. L'idée était pourtant bonne, surtout lorsqu'on lit ce qu'en a dit Sophie Marceau, sur le côté "secret enfoui d'un palace". Le problème majeur selon moi étant qu'elle ne peut s'empêcher de surjouer tous les codes qui pourraient être appréciables s'ils étaient justement dosés : les bruitages omniprésents présentant des cris lointains ou des bruits assourdissants, la caméra qui suit l'instabilité mentale du personnage principal, les scènes souvent floues et sombre, etc.
Un film que je devais voir depuis longtemps et que je ne conseillerai à personne.

J'ai beau aime Sophie Marceau et sur evaluer ses prestations, ce film en tant que realisatrice est un echec assez ennuyeux. Polar teinte de mystere, on ne rentre pas dedans et la prestation de Christophe Lambert en flic hagard est assez repetitive. Restent les tres belles apparitions de Sophie Marceau et ses nombreuses tres belles photos pour sauver le fan de la catastrophe.

Vraiment navrant. Rien, pas l'once d'un talent ou d'une originalité, une vaine tentative. Du grand Sophie Marceau...

Le seul film vu dans un cinéma et durant lequel je me suis endormi.

Ouh le vilain film que voilà! Qu'on se le dise : j'ai pourtant habituellement une réelle sympathie pour Sophie Marceau (actrice du moins, cette « Disparue de Deauville » étant le premier film que je découvre en tant que réalisatrice), mais là, c'est juste raté. On ressent bien une volonté de renouer avec les films noirs des années 50 et ces héroïnes souvent aussi mystérieuses que fatales. Seul souci : le scénario n'a pas le millième de la subtilité du « Grand sommeil » ou de « La Dame de Shangaï », et Marceau réalisatrice n'y va pas avec le dos de la cuillère : caméra bougeant beaucoup, effets faciles et sens du rythme très approximatif : le bon polar espéré un temps se transforme rapidement en téléfilm du samedi soir dont on devine rapidement la solution (ce mystère de la Dame en Noir, franchement, qu'il manque de consistance!). Et quand en plus de cela les acteurs sont loin d'être au niveau (médiocre Christophe Lambert, fade Sophie Marceau (une fois n'est pas coutume); seul Nicolas Briançon s'en sort avec les honneurs), difficile de trouver un quelconque motif de satisfaction. Allez Sophie, t'inquiètes pas, on continue à bien t'aimer. Enfin, ne nous refais tout de même pas ce coup-là trop souvent...

Pour faire un bon film, il faut obligatoirement une bonne histoire. Ce n'est pas le cas. Sophie Marceau a eu l'air de s'en rendre compte car elle a tenté de cacher cela en accumulant très maladroitement les "séquences chocs" en appelant à l'aide la technique. Mais celle-ci au contraire de cacher les très nombreuses incohérences de l'intrigue et le manque total de crédibilité de toutes les scènes ne fait que mieux le souligner. Quand au casting, il est certes croustillant mais il est très mal dirigé et sonne donc faux. Seul Christophe Lambert semble réussir à un peu surnager parfois mais on ne comprend la moitié de ce qu'il dit. Très très médiocre.

Le second film de Sophie Marceau ( 2007 ), premièrement la prestation de Christophe Lambert en flic solitaire et dépressif est magistral, son plus beau rôle depuis Greystoke et Subway, et ça Marceau y est pour beaucoup, quand Sophie tourne avec Lambert, MAIS il y à de L'AMOUR là dedans. Ensuite on voit une Sophie qui lorgne avec Audrey Hepburn de par les poses de ses photos, qui garde le luxe de rouler en coupé Volvo '60 ( légère sensation de nouvelle vague française de l'époque ), vient dans ma tête la chambre 401, passage d'une intelligence filmique rare et si beau, la poursuite sur les toits, puis la composition musicale bien que trop discrète mais terriblement efficace et enivrante de Franck II Louise, tantôt mystérieuse et tantôt lyrique comme celle lors de la scène du centre commercial, comme si la musique était les ailes d'un ange (Sophie). Je vous souligne aussi, vous savez comme moi que Lambert est myope, là aussi Sophie délaisse pas ce détail, et elle le retranscrit, une fois que Lambert retire les lunettes, il voit flou, je vous parle même pas du passage ou il trouve un cd-vidéo sur l'enfance de Lucie ( Marceau ) et qui regarde la vidéo une fois chez lui,dont la photographie est d'une énergie égale à Gans et de même pour tout les flashbacks de ce film, la scène à l'hôpital entre Sophie et Christophe, oui je précise par par leurs prénom parce qu'il faut le dire c'est si intime tout comme la puissance de cette scène, c'est Almodovarien à mort. Je me demande même comment on peut qualifier La disparue de Deauville comme un thriller, car dès que l'on se dit, tiens un peu de suspense peut-être ? et bien non, le suspense est visuellement et dit par des non-dit ou le silence parfois, dans un genre de drame et de romance, une merveille au plus haut point. En fait la sensation mais surtout le terme du thriller en lui-même prend vie par les photos sur le mur, ou dans des cadres de Marceau, comme si nous étions face à une forme de thriller BD. Quand Lambert rentre dans l'hôtel au début, et qu'il longe les couloirs, j'ai ressenti la même sensation d'étouffement que dans le film Insomnia. Et que dire de Robert Hossein, rien que le passage de la petite discution dans la voiture lors d'un enterrement, cette homme fait pas du cinéma, c'est un théâtre qui s'ouvre à vous. Je vous félicite Sophie Marceau, 1h39 de pur maitrise d'une caméra au point de retrouver parfois le charme et de vous substituer l'esprit d'un Godard des temps moderne, sur ce transfert Godarien, je parle visuellement parlant je précise et pas scénaro/dialogue, et votre film se termine à demi comme un Phillip Noyce, sans parler de la clôture définitive de votre film au bord d'une falaise, ou vous redevenez une femme naturelle, plus belle que jamais, plus du tout torturé, vous jouez votre propre rôle, celui de Sophie, Sophie Marceau dans la vrai vie, le message me saute aux yeux. C'est une réussite à peu de chose près, vous m'avez conquis sur ce bijoux qui traite les songes, l'amour, les secrets et de la réalité de la vie. Ce film est le plus intime de Marceau, plus fort encore elle à su donner du sombre à un environnement extérieur et plus le film avance et plus il va vers la lumière, tout comme Amenábar avec The Others à su donner de la lumière dans un environnement mais cette fois intérieur. Avant la fin de La disparue de Deauville, tout le long il y à aussi un aspect fantomatique. Un régal, j'en reviens pas de tout les mélanges de genre dedans. Je pourrais en dire encore, notamment une scène intense mais courte tout ça dans le silence comme il à su utilisé Kassovitz dans Les rivières pourpres. Son film rentre dans ce qu'il y à de plus beau que j'ai pu voir et au niveau sonore également.

diable que ce film est ennuyeux, à l'image de christophe lambert hagard et comme perdu

Notons d'abord la grande arnaque, pour ceux qui croyaient en voyant l'affiche voir Marceau au premier plan alors ils seront fort déçus. On la voit malheureusement que trop rarement, à la place on a un Lambert plutôt médiocre. Sophie a telle fait expré de nous livré un polard incompréhensible et irréaliste? En tout cas c'est plus que réussis!!!!

Un thriller plutôt raté, c'est rapidement ennuyeux et les effets de style sont peu réussis. Sophie Marceau ne parvient jamais à instaurer un climat de mystère et de suspense attendu d'un tel film. La Disparue de Deauville n'est pas une catastrophe mais on peut aisément se priver de sa vision.

Avant de démonter convenablement ce film, je vais tout d'abord énoncer ces qualités -car il en a. En effet, les acteurs sont convaincants (même Christophe Lambert, malgré sa voix... rocailleuse) et les images travaillées. La mise en scène est réussie, le découpage étant bien choisi. Voilà, mais à part cela, il y a tout le reste... C'est ennuyeux, monotone, confus, flou et inintéressant. On s'endort -on ronfle presque- mais on résiste espérant que le film décolle. Mais cela n'arrive pas. L'intrigue principale semblait pourtant alléchante, mais comme on ne comprend rien, c'est dommage.