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Serpiko77
58 abonnés
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2,5
Publiée le 11 décembre 2020
On sent vraiment que Kusturica a eu beaucoup de mal à approcher son idole et encore plus à le pousser aux confidences. Au final son docu est assez creux, peu intéressant et on reste sur notre faim, voir même frustré. Reste, en toute fin de docu, un moment assez culte ou Diego chante (très faux) dans une boite de nuit suivi de la magnifique chanson de Manu Chao. C'est très peu, on attendait vraiment mieux de la rencontre Maradona-Kusturica
Au delà du footballeur, Émir Kusturica cherche à nous montrer l'homme, ses excès et ses convictions. Fait d'images rares et d'interviews sans filtre le documentaire s'avère très intéressant. On regrettera seulement un aspect un peu trop politique.
Autant j'ai adoré le footballeur qui a bercé ma jeunesse, autant le film docu de Kusturica ne m'a pas parlé. Mais je dois avoir un problème avec le cinéma de ce monsieur que je trouve surcoté et peu passionnant. C'est assez soporifique et excepté quelques passages ayant un interet, la plupart du temps, c'est du registre de l'ennuyeux. Très très bof.
Documentaire mitigé sur cette légende planétaire coincé entre un succès qu'il dévore avec suffisance et une lâcheté envers sa famille qu'il répugne. Kusturica n'est toutefois pas parvenu à abaisser les défenses de ce monstre sacré pour apercevoir l'Homme, le vrai.
Un documentaire consacré à un Maradona tiers-mondiste, agrémenté d'une relecture politique du quart de finale de Coupe du Monde 1986 Argentine-Angleterre (les Malouines, tout ça). Ca ne m'a guère emballé.
Voilà un docu-film que je voulais voir depuis longtemps et j'ai enfin réussi à combler cette lacune. Un beau portrait, sans concession, d'une idole, d'une icône, d'un dieu dans son pays et à Naples. A travers des images d'archives de ses plus belles réalisations et des images familiales, Emir Kusturica nous livre l'histoire de cet homme né dans une famille pauvre, élevé au rang de Dieu très jeune pour ses dispositions sportives, cocaïnomane reconnu et repenti, marié à Claudia (qui a toujours été là pour le remettre dans le droit chemin) et très critique envers la classe politique Argentine (et en général) qu'il considère pourrie jusqu'à l'os, s'enrichissant sur le dos des pauvres. Un beau film à voir.
Diego Armando Maradona ; deux pôles résolument opposés mais qui semblent pourtant tous deux se répondre et cohabiter inexorablement. D’un côté le virtuose ; enfant issu d’une famille pauvre qui accèdera au statut d’icône mondiale, Dieu vivant du ballon rond, artiste de génie, sans oublier le footballeur du peuple, véritable porte-parole des espoirs de son pays. Puis en aval, l’autre versant ; contrôles positifs, dépendance à la cocaïne, surpoids, déclin sportif et prises de position politiques hautement controversées. Cet antagonisme atypique mais bel et bien réel aurait pu constituer un excellent documentaire, c’est pourquoi on était en droit d’attendre bien mieux de la part d’Emir Kusturica. De manière affreusement simpliste, l’auteur de "Chat noir, chat blanc" ne fait que ressasser et analyser les mêmes images d’archives mille fois vues et archi-commentées. Très faible politiquement et idéologiquement, "Maradona par Kusturica" ne voit jamais plus loin que le bout de son nez, hormis pour évoquer les déboires personnels du joueur qui honnêtement, n’intéressent pas vraiment. Ce qui importait, c’était davantage la complexité du personnage ou encore plus généralement le rôle du football dans la société contemporaine et cela, Kusturica ne l’a que trop peu illustré. Mais en réalité, le plus grand malaise vient du fait que le metteur en scène en reste constamment confiné au statut de simple admirateur. En effet, jamais à un quelconque moment le cinéaste ne prend le pas sur le fan le plus primaire. Malgré une bonne B.O très franchement, ce portrait sincère mais limité ne vous apprendra pas grand-chose.
A plusieurs moments,Kusturica réussit à nous faire ressentir la magie Maradona,la grandeur de ce dernier.Cependant,on peut regretter, à mon goût,qu'il se mette trop en avant tout au long du film;comme s'il était là pour se promouvoir entraînant ainsi un manque de fraîcheur.Pour le coup, Maradona ne soucie guère de la caméra, il est à la fois unique impénètrable et insaisissable .Manu Chao,en l'espace d'une chanson,nous relate les vertus,l'histoire de ce génie du siècle dernier et qui est comme dit si bien lui même "sorti de Villa Fiorito pour atteintre le toit du monde"...
Le réalisateur serbe Emir Kusturica est un fan de ballon rond et il le prouve en réalisant ce documentaire sur Diego Maradona sobrement intitulé "Maradona par Kusturica" et qui fut présenté au festival de Cannes 2008. Kusturica mêle à la fois images d'archives : l'enfance de Maradona dans les favelas, une compilation de ses plus beaux buts, sa vie de famille et moments où il se met en scène aux cotés de celui qui est visiblement son idole : Diego Maradona. On peut regretter de ce documentaire qu'il soit un peu décousu chronologiquement. Ensuite, moi j'aurai préféré un traitement plus "footballistique". Par exemple, montrer aux plus jeunes d'entre nous les prouesses du "Pibe De Oro" sur un terrain quand il évoluait à Barcelone, Naples ou en équipe d'Argentine plutôt que son anti américanisme primaire ou sa passion aveugle pour Fidel Castro et le Che. Reste tout de même un sportif au charisme aussi indéniable qu'il est insaisissable, certainement le plus grand footballeur de tout les temps car il appartient au football moderne contrairement à un Pelé. Un gosse qui à 12 ans annonce que son rêve est de disputer une coupe du Monde et de la gagner avant de le concrétiser à 25 ans. Mais aussi un père de famille qui devient émouvant lorsqu'il avoue culpabiliser de sa dépendance à la cocaïne par rapport à ses gosses. Dépendance qui a aussi foutu la fin de sa carrière en l'air avec en point d'orgue son exclusion de l'équipe d'Argentine en plein Mondial US en 1994 (avec comme dernier fait d'arme un superbe but contre la Grèce durant la compétition) dont il ne se relèvera pas. Donc Maradona, c'est un destin hors normes, un footballeur fantasque, et quelque part ça manque un peu dans un monde du football de plus en plus stéréotypé où fleurissent abondamment les "à partir de là, ce qui compte c'est les 3 points", les "le plus important c'est l'équipe" ou les "il faut prendre les matchs les uns après les autres". Mais aussi et surtout Maradona, et il en a conscience, ça restera un gâchis à la hauteur de son talent.
Assez belle production d'Emir Kusturica. Le principal défaut qu'on peut évoquer est surtout qu'il manque de jeu! Les extraits de matchs et les vidéos de buts ne sont au final pas si fréquents, et le film a tendance à s'engluer dans des témoignages répétitifs et parfois peu intéressants. Pour le reste, on comprend mieux la trajectoire del Pibe de Oro et ses aspirations.
Quelle déception ! Vraiment! Etant un passionné de foot et amateur de cinéma , admirateur de Kusturica et du joueur , ce documentaire était très attendu pour moi.Hélas.... au vu de la bande annonce , je me réjouissais d'avance , mais c'était totalement un autre sentiment à la fin du film . "Maradona par Kusturica" est totalement raté , c'est vide , incomplet , ça manque énormément de créativité .Les quelques images de foot qui sont là pour nous rappeler le génie de Maradona ne suffisent pas , on ne découvre jamais autre chose que ce qu'on savait dejà : un personnage idolâtré , adoré dans son pays l'Argentine ou l’Amérique du Sud et Latine en général; adulé , accueilli comme un prophète dans "sa" ville, Naples , ou il aura tout gagné en tant que joueur et capitaine; le film n'apporte pas des choses qu'on ne savait pas sur l'homme , son personnage (la drogue, sa relation avec sa famille...). Maradona n'a jamais caché son engagement politique , que ce soit par sa présence et son soutien dans les d’élections présidentielles argentines , ou son soutien pour Fidel Casro ou Chavez ; et un des moments intéressant du film c'était de voir tout ça en image . Mais globalement ça reste très faible.Un bon documentaire sur Maradona , avec un véritable fond est "El Pibe de Oro" diffusé sur arte il y a quelques années maintenant .
Très médiocre et indigne de Kusturica qui s'offre un passeport pour partager des moments agréables avec son idole. Des documentaires sur Diego existent par centaines et sont souvent meilleurs que celui-ci. Les moments d'aparté avec El pibe del oro sont assez rares et d'une qualité assez navrante, débouchant parfois sur des analyses politiques plus que pathétiques... On sent qu'il a été difficile d'approcher ce monstre sacré.
Quel foutage de gueule… Dieu sait si il y a matière à dire sur Maradona, et c’est d’autant plus décevant de la part de Kusturica d’en avoir fait un portrait aussi insignifiant. Seules 2-3 séquences parviennent à nous sortir de la léthargie dans laquelle on est plongés du début à la fin, tant ce film, qui déjà dit peu de choses, les dit en plus mal. Kusturica ne prend aucun recul par rapport à son sujet, et se pose d’entrée comme le plus grand admirateur de la star argentine ; il ne se fait pas prier pour lui faire de la lèche tout du long et se contente de le brosser dans le sens du poil en souriant niaisement. Diego n’est pas en reste, et se livre à un festival d’autosatisfaction et de complaisance qui, s’il fait partie intégrante du personnage, est plus que lassant quand il n’y a rien d’autre derrière. De plus, nos deux protagonistes se livrent à une propagande politique du plus mauvais effet et complètement inappropriée, et partent dans des discussions fumeuses totalement ridicules. Le pire restant néanmoins le traitement qu’ils font de la fameuse victoire argentine contre l’Angleterre lors du Mondial 1986, en lui attribuant une portée politique qu’elle n’a pas le moins du monde. Le football n’est que du football, Diego, et c’est dommage que l’amoureux fou de ballon rond que tu es puisse imaginer le contraire.