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    Dialogue avec mon jardinier
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Dialogue avec mon jardinier" et de son tournage !

    Adaptation d'un roman

    Dialogue avec mon jardinier est l'adaptation cinématographique du roman éponyme d'Henri Cueco. Jean Becker a réalisé le film mais a également adapté le scénario pour le grand écran avec Jean Cosmos et Jacques Monnet.

    L'appropriation du sujet par le réalisateur

    Jean Becker explique qu'il n'a pas souhaité demander à Henri Cueco de travailler sur l'adaptation de son roman afin de pouvoir mieux s'approprier le sujet. Celui-ci ajoute " Je n'avais pas non plus demandé à Michel Quint de participer à l'adaptation d'Effroyables jardins. Il n'y avait qu'avec Sébastien Japrisot où ça ne me gênait pas qu'il travaille sur ses adaptations, on se connaissait tellement bien... Et si Henri Cueco est crédité au générique pour les dialogues, c'est parce qu'on a utilisé beaucoup de dialogues du livre tels quels. De la même manière qu'on a gardé par exemple tel quel le personnage de la femme du jardinier. "

    La principale difficulté

    Dans le roman d'Henri Cueco, le personnage du peintre est secondaire et existe uniquement pour renvoyer la balle au jardinier, le personnage principal. Jean Becker explique que la difficulté principale a été d'inventer complètement le personnage du peintre afin de lui donner un certain relief nécessaire au film. Pour se faire, le réalisateur et scénariste a fait appel à son ami Jean Cosmos avec qui il avait déjà travaillé sur l'adaptation d'Effroyables jardins en 2002.

    Quand la peinture se mêle à l'écriture

    Lors de l'écriture du scénario de Dialogue avec mon jardinier, le scénariste Jean Cosmos a beaucoup aidé Jean Becker à élaborer le personnage du peintre. Celui-ci explique qu'il a été assisté par sa fille, elle-même peintre.

    La bonne intuition

    Jean Becker explique qu'il a souhaité confier le rôle du peintre à Daniel Auteuil sur une intuition. L'intuition que l'acteur serait parfait pour incarner le personnage du peintre. " J'aimais bien l'idée de le retrouver dans une histoire très simple et je savais qu'interprété par lui, ce personnage de clown blanc qu'est le peintre prendrait aussi toute sa profondeur. La grande qualité de Daniel, c'est d'avoir une parfaite compréhension d'une situation. Il pige tout de suite. Un clin d'oeil, un regard, et il a compris. C'est un acteur d'une sobriété remarquable et qui trouve toujours le ton juste. "

    Une gentillesse et une naïveté naturelles

    Jean Becker était très proche de Jacques Villeret, à la lecture du roman Dialogue avec mon jardinier, le réalisateur avait donc naturellement pensé à son ami pour le rôle du jardinier. Celui-ci explique " c'est pour lui que j'ai commencé à écrire le scénario. J'avais presque fini la toute première version lorsqu'il est mort. J'ai failli abandonner, et puis j'aimais vraiment trop ce jardinier. J'ai alors cherché qui pouvait aussi dégager cette espèce de gentillesse, de naïveté qu'avait Jacques. J'ai toujours trouvé que Jean-Pierre Darroussin, avec un physique très différent, avait quelque chose de la même nature. "

    Un air de simplicité

    Le réalisateur explique qu'il a souhaité travailler avec Jean-Pierre Darroussin après avoir vu Un air de famille de Cédric Klapisch. Pour Jean Becker, l'acteur avait une manière particulière d'observer les autres comédiens, " avec un regard bienveillant ". Il a donc fait lire le scénario à Jean-Pierre Darroussin, sans lui cacher que celui-ci avait été écrit pour Jacques Villeret. L'acteur a immédiatement accepté le rôle, et a selon le cinéaste, " apporté au personnage un naturel, une simplicité et une vraie profondeur. "

    L'acteur ami avec son personnage

    Jean-Pierre Darroussin explique qu'il a immédiatement été touché par le personnage du jardinier. " Ce qui m'a décidé, c'est l'envie d'être copain avec ce jardinier ! Je trouvais le récit à la fois simple, émouvant, et complètement décalé par rapport à l'époque, par rapport à ce qui peut se faire en cinéma. C'était un projet atypique, un scénario gonflé, ambitieux. D'une certaine façon, il y avait, en plus de l'importance de la nature dans cette histoire, quelque chose d'harmonieux, d'apaisé, comme le récit d'une réconciliation, qui me faisait penser au film des frères Larrieu, Peindre ou faire l'amour. "

    Complices à la ville comme à l'écran

    Dialogue avec mon jardinier marque la première collaboration de Jean-Pierre Darroussin et Daniel Auteuil, mais les deux hommes se sont tout de suite bien entendu et une grande complicité s'est établie entre eux. Pour Jean Becker, celle-ci se ressent dans le film et a nourri les rapports de leurs personnages.

    Un acteur proche de son personnage

    Daniel Auteuil avoue avoir eu des facilités à se projeter dans le personnage du peintre. L'acteur précise : " Sa vie, ses interrogations, ses relations amoureuses, ses maladresses avec sa fille, plein de choses me parlaient... Jusqu'à cette espèce de fantasme d'aller s'installer à la campagne - ou à la mer - ce que j'adorerais faire mais mon métier, contrairement au peintre, m'oblige à rester en permanence en contact avec les autres. "

    La difficulté principale

    Pour Daniel Auteuil et Jean-Pierre Darroussin la principale difficulté a été de rendre vivants les récits que leurs personnages se racontent mutuellement. Daniel Auteuil précise qu'il y a dans ce film "quelque chose de très simple, de très fluide - cela tient aussi à l'environnement, à la nature, à la lumière - et, en même temps, une vraie construction intellectuelle, qui repose entièrement sur les dialogues, comme le titre du film l'indique."

    La mise en scène à la Becker

    Pour la mise en scène de Dialogue avec mon Jardinier, Jean Becker a utilisé deux caméras et plusieurs valeurs de plan : gros plans, plans moyens, plans larges. Celui-ci explique que c'est " À la fois pour avoir le maximum de possibilités au montage et parce que dans un film comme celui-ci, la mise en scène ne doit pas se faire remarquer. On doit juste regarder les personnages, être avec eux, près d'eux. "

    Une partie de campagne

    Lors de la Deuxième Guerre mondiale, Jean Becker est allé à la campagne. Bien qu'au début de sa carrière, le cinéaste ait occulté ces souvenirs, celui-ci précise que la réalisation de L'Eté meurtrier avec Sébastien Japrisot lui a redonné goût à la campagne... Jean Becker a dès lors, réalisé de nombreux films dont l'intrigue se situe en Province, comme Les Enfants du marais, Un crime au paradis ou encore Effroyables jardins. Le cinéaste explique " Je me sens bien là-dedans, à raconter des histoires avec des gens simples et authentiques. Et aujourd'hui, c'est comme si c'était important pour moi de renouer avec mes souvenirs d'enfance..."

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