Derniers Avis sur Casshern

Ce très long métrage mélange personnages et prises de vue réels avec de somptueuses images de synthèse. Il en résulte un décorum futuriste très visuel qui impressionne. Si la réalisation technique est exceptionnelle malgré quelques fautes de goûts rédhibitoires (le côté « cartoon » de certaines scènes est très décalé par rapport à la charte graphique), le scénario, un peu décousu, déçoit dans ses envolées qui tiennent du mysticisme et débouchent sur une diarrhée verbale dans les vingt dernières minutes autour de délires existentiels. Si vous n’avez pas l’habitude de la culture asiatique, vous serez en droit de ne pas adhérer à cette œuvre mi-poétique, mi-fantastique. Si vous avez les codes, peut-être, percevrez-vous un chef d’œuvre par-delà son incroyable beauté visuelle. Personnellement, je n’ai pas tout compris mais j’ai beaucoup apprécié cet univers à l’esthétisme renversant, un peu moins l’analyse humaniste du propos.

Le summum du ridicule ! Prendre les spectateurs pour des imbéciles à ce point en leur desservant cette horreur ! La confrontation des créatures qui viennent de naître avec leur créateur est pathétique.En livre cela passerait peut-être.Même pour de la science-fiction, ce film est bourré d'invraisemblances. On dirait qu'il a été conçu par des amateurs plus que débutants et sans talents. J'ai donc déclaré forfait à la 31ème minute.Pourquoi perdre son temps ? J'ai tenté le 0 étoile mais sans succès. Pourquoi cette débilité ? No comprendo porque.

Au risque de me faire des ennemis, "Casshern" est l’exemple type du film (pardonnez-moi de l’expression mais c’est une façon de détourner la phonétique du titre) "casse-burnes". Il y a tellement de choses qui m’ont déplu que je ne sais par où débuter cet avis. Alors je vais commencer par le visuel : d’entrée on prend une claque, c’est vrai. Mais pas dans le bon sens du terme pour moi. Les décors, déjà très particuliers en soi du fait que nous avons affaire à un film de science-fiction, ont une esthétique synthétique dont le grain offre un contraste insupportable d’une image sur l’autre (on le mesure notamment sur la scène de fuite en voitures). Autant vous le dire tout de suite, il va falloir vous y faire car ce film est truffé d’images de synthèse. Adapté d’un dessin animé japonais des années 70, le scénario ô combien manichéen pose clairement des questions d’éthique. Le sujet est honorable, non dénué d'intérêt, mais quand on voit de quelle façon cela a été traité, je crois qu’il faut être un peu japonais sur les bords pour apprécier. Pour les autres, la mise en scène façon théâtre mélodramatique à la grecque laisse perplexe, et la grandiloquence prêtée aux répliques agace très rapidement, tant et si bien que lorsque vous regardez la montre, vous vous apercevez avec stupeur que vous n'avez regardé que 20/25 minutes de film alors que vous pensiez avoir avancé d’alors au moins d’une heure tellement c’est lent. Cette grandiloquence peut en faire "rire" certains sur les 30 premières minutes. Si vous êtes dans ce cas, préparez-vous à vous armer de patience. Personnellement, ça m’a rapidement et copieusement agacé, à tel point que j’ai envisagé de tout stopper peu avant la première demi-heure, mais non ! Je suis un indécrottable maso cinéphile curieux, alors j’ai tenu bon, au prix de 2 heures de souffrance intolérable supplémentaires. Sans compter que le jeu d’acteurs est très inégal, et carrément mauvais la plupart du temps mais après tout, il fallait répondre à cette directive de grande pièce de théâtre (je ne blâmerai donc pas les comédiens pour ça, mais bel et bien la direction artistique). Point de vue réalisation, c’est beaucoup trop lent. C’est mou, avec des interminables longueurs pour aménager des propos d’ordre philosophique et moral. Je veux bien, mais au vu du contexte dans lequel a été implanté l’histoire, il y avait de quoi faire quelque chose de plus enlevé. Pour couronner le tout, certaines séquences ont même été tournées façon manga, avec des arrêts sur image, seuls les cheveux continuant à flotter dans le vent. Et puis nous avons un tas de flashbacks, qui ont le don de hacher le récit. On change de couleurs sans arrêt, et c’est vraiment dérangeant car ces changements ne semblent correspondre à aucune charte graphique. Je m’explique : les flashbacks sont pour la plupart diffusés en noir et blanc, pour autant la première scène en N&B n’en est pas un car il est bien dans la continuité de la narration en dépit de son intégration par le biais d’une ellipse. A propos d’ellipse, on notera en effet ces quelques raccourcis un peu faciles de temps en temps. Rien de bien intéressant en somme. "Casshern" serait-il idéal pour faire une bonne sieste ? Le début pourrait le laisser à penser, avec de superbes morceaux de piano. La musique est d’ailleurs omniprésente dans ce long métrage, seulement elle s’avère très éclectique. Lorsque viennent les scènes de combat, la musique en devient automatiquement agressive. Donc si vous êtes sur la douce pente de l’ennui et du sommeil, vous risquez de faire un sacré bond ! Cependant la musique accompagne plutôt bien l’intrigue, je le reconnais. L'existentialisme du propos est sympa, mais il n’en demeure pas moins utopiste. Et quand je dis que c’est de l’utopie, c’est un doux euphémisme. Il n'y a qu'à regarder autour de soi la véritable nature humaine : à la fois si bonne et si cruelle. Je peux comprendre que certains aiment ce film, et je respecte leur choix. Pour les autres, il y a fort à parier que "Casshern" finisse par se résumer à une bouillie numérique faite à partir de produits OGM (cuisine moléculaire, quand tu nous tiens…) totalement indigeste. Pire : à défaut d’être un peu captivante, elle pourrait venir à bout de votre patience avant même le dessert pourtant relativement surprenant.

Ah Casshern ! Ce film que j'aurai beau regarder un nombre incalculable de fois me fera toujours pleurer à la fin. Oui, malgré ses défauts graphiques pour donner un côté futuriste, ce film est tout simplement magnifique et débordant d'une morale troublante, réaliste et touchante. Il est largement moins pire que Killer Hacker et fait moins mal au yeux. Certes le film met du temps à ce mettre en route afin de mettre en place toute l'histoire, mais ce n'est rien car le reste du film est tout juste un pure bijou. Les personnages sont attachants, les monologues qui sont menés par un touche de philosophie sont réalistes, la musique est tout juste énorme et les combats sont forts sympathiques (même si certains traînent un peu). Mais que dire de plus, si ce n'est que l'idée, la pensée que renvoi ce film n'est tout simplement juste. Si certains ne comprennent pas, c'est qu'il ne cherche pas au delà des images et de ce qui est dit. Ce film est beaucoup plus profond et passe outre les guerres et les révolutions. Il y a un jugement moral, une pensée pure, un fait qui nous reflète. Il n'y a qu'à écouter le monologue de Luna ou la leçon de morale à la fin du film pour comprendre toute l'idée de ce film. Libre à vous d'aimer ou non, mais sachez que ce film fait passer un message outre son apparence.

A ceux qui trouvent le film incompréhensible : retournez bien sagement devant Iron Man et faites pas caguer. Si vous ne comprenez pas achetez vous un cerveau.

Vide, mal joué
et dénué de sens. Quelques scènes purement "manga live" intéressantes mais rien d'autre à signaler. Dommage, l'affiche donnait envie!

Waouh ! Casshern aura eu le mérite de faire naitre en moi un sentiment nouveau, un sentiment difficilement explicable de pur gâchis visuel sur des scènes les plus affreuses les unes que les autres, un sentiment proche parfois du dégout. Il m’arrive de trouver certain film visuellement moche mais là, c’est le paroxysme. Jamais un tel niveau n’avait été atteint. Un réalisateur, un brin trop ambition, nous sert sur un plateau toute une ribambelle d’effets visuels plus surprenants les uns que les autres. Le résultat est à vomir. De plus, c’est horriblement long et beaucoup trop brouillon et confus. On se perd, on finit par sortir du film parce qu’on n’en peut plus. Ce n’est pas possible de réaliser un film comme ça sans jamais se dire qu’il y a un problème ou alors il y a un peu trop d’optimisme car pratiquement tout est horrible dans ce film : le décor, les acteurs, les effets visuels, les combats. Ah les combats ! Les combats sont peut-être la seule choses qui semblent avoir été un peu travaillé, mais même là, on ne digère pas. En fait si on veut garder quelque chose du film, il faut enlever toutes les scènes de combats et tous les passages sans dialogues, il ne reste pas grand-chose, je sais. Mais mieux vaut une réflexion pourtant intéressante sur les humains et la guerre de 10 minutes qu’un film comme ça de 2h15. Mais là encore, cette réflexion est noyée dans ce déluge catastrophique cinématographique. Et les quelques bons points du film, comme la musique qui est assez sympa, passent à la trappe assez vite. Ce film est sans conteste le plus surprenant que j’ai jamais vu. Malheureusement pas dans le bon sens. A ne surtout pas regarder si vous ne vouler pas perdre votre temps.

A force de vouloir recycler, sur le fond, certains des clichés les plus éculés du cinéma d’anticipation (une société totalitaire et la lutte à mort entre un élu et des créatures humanoïdes décidés de détruire l’humanité) et, sur la forme, le style visuel des films de Mamoru Oshii, la première réalisation Kazuaki Kiriya se révèle être un long-métrage terriblement foutraque. Afin d’illustrer ce scénario sans inventivité, les deux heures vingt du film ne sont faits que d’oscillations frénétiques entre des scènes filmées en live et des effets numériques souvent grotesques, un style esthétique bien particulier aux inspirations vidéo-ludiques qui, du fait de la qualité déplorable de la technologie employée, devient rapidement nauséeux. Un tel concentré de recyclages mal digérés d’éléments graphiques et scénaristiques préexistants, finit inexorablement par ressembler à une parodie peu flatteuse de l’imagerie japonaise. Adapter ainsi un manga s’avère un exercice délicat et prometteur mais encore faut-il disposer d’un minimum de créativité artistique et d’une intrigue solide… exactement ce qui manque à cet odieux Casshern.

A ne surtout pas voir! D'une nullité rare et aberrante...

Le summum du ridicule ! Prendre les spectateurs pour des imbéciles à ce point en leur desservant cette horreur ! La confrontation des créatures qui viennent de naître avec leur créateur est pathétique.En livre cela passerait peut-être.Même pour de la science-fiction, ce film est bourré d'invraisemblances. On dirait qu'il a été conçu par des amateurs plus que débutants et sans talents. J'ai donc déclaré forfait à la 31ème minute.Pourquoi perdre son temps ? J'ai tenté le 0 étoile mais sans succès. Pourquoi cette débilité ? No comprendo porque.

Ridicule ! Prendre les spectateurs pour des imbéciles à ce point en leur desservant cette d.... ! La confrontation des créatures qui viennent de naître avec leur créateur est pathétique.En livre cela passerait peut-être.Même pour de la science-fiction, ce film est bourré d'invraisemblances.
On dirait qu'il a été conçu par des amateurs plus que débutants et sans talents.
J'ai donc déclaré forfait à la 31ème minute.Pourquoi perdre son temps ?
J'ai tenté le 0 étoile mais sans succès.

Très mauvais ! Pourtant le film commence bien : scénario un minimum cohérent, acteurs plutôt bons ... Mais après ça part complètement en vrille, ça n'a plus ni queue ni tête . Les effets spéciaux sont d'une laideur incroyable tout comme les scènes d'actions, ultra confuses . Une surenchères d'effets à gerber, sûrement pour cacher un scénario plat et bourré d'incohérences ... Seules les musiques sont potables dans ce film .
A ne surtout pas voir !

Casshern, c'est 2h15 de spectacle incompréhensible dont l'univers cyberpunk outrancier est saturé d'effets gratuits à en donner le vertige. C'est un chaos visuel absolu dont le spectateur ressort à la fois ébahi et perplexe. Doit-on y déceler une quelconque prétention auteurisante ou est-ce simplement un prétexte pour que le réalisateur expérimente toute la palette d'effets de son logiciel de montage ? Mystère. Toujours est-il que la narration volontairement bordélique accentue, s'il le fallait encore, le caractère surréaliste de cette production SF bien étrange, sorte de manga live au rythme haché et au scénario halluciné. Difficile dans ces conditions de ne pas décrocher à un moment ou à un autre.

Voila un film particulier vraiment très intéressant au niveau de la mise en scène, des décors et du visuel. Le début du film est prometteur et l'intrique prometteuse mais voila le réalisateur veut trop en faire et ça part très rapidement dans tout les sens. Certes on a à faire à une grosse production mais le manque de fil conducteur au niveau du scénario et cette impression que le réalisateur se perd lui même devient vite lassant et ces enchaînements de scènes aux allures de scènes finales rendent le film interminable. Vraiment dommage que ce film ne sabote lui même, le résultat aurait pu être bien meilleur. Réalisateur à suivre tout de même car il y a tout de même du talent!

En tant que grand amateur de cinéma japonais et d'anime tels que DBZ ou autres Narutos, je suis habitué au style des films des pays du soleil levant ,même les plus clichés. Je supporte les poses, le jeu parfois exagéré des acteurs et les scénarios qui peuvent laisser un peu trop de place au style. Je n'avais donc pas peur de Casshern. Bien mal m'en a pris.

Casshern ressemble au film d'un apprenti réalisateur qui découvre les effets visuels et ne peut s'empêcher d'en mettre des louches: des contrastes exagérés, gerbants à la longue, des filtres en veux tu en voilà et des acteurs constamment auréolés d'un flou inexpliqué. De plus, on note régulièrement des erreurs de perspectives dans les modèles 3D, les acteurs sont souvent mal incrustés, bref, parfois on se demande si on ne regarde pas un film amateur.

Peut-être tout cela n'est-il qu' un clin d'oeil du réalisateur pour souligner à quel point ses personnages et son scénario sont creux? Car si les acteurs ne sont pas mauvais, ils ne peuvent sauver ces personnages insipides et bêtes navigant dans une histoires pleines de grosses ficelles et d' invraissemblances.

Je n'ai rien contre les films d'action bourrins et bardés d'effets spéciaux. Mais on a ici une telle maladresse dans l'exécution que ça ne passe pas. Les combats sont flous, on ne voit rien dans cette myriade de couleur et de flou... On sent l'influence manga mais c'est tellement mal foutu que l'action est confuse et devient rapidement longue et ennuyeuse...De plus, il n'y a pas de surprises, pas de rebondissements, c'est manichéen au point d'en être stupide.

Dommage.