Que de monde ! Il faudrait un chapiteau pour les caser tous ! Toujours est-il qu'on est en pleine confusion, qu'on se fout pas mal de ce qui peut arriver à tous ces personnages qui sont tous des cibles vivantes (on se croirait au tir au pigeon). Ça tire, ça meurt, ça prend l'ascenseur, ça braille, mais pour ce qui est de faire un film, là je ne vois pas…
Un scénario en béton armé des personnages plus que tarés, on en redemande car même si parfois le réalisateur s'égare dans un style purement policier cela n'affaiblit en rien ce film survolté, il y a un côté super-héros surtout dans la façon de traiter les personnages.
"Mise à prix" assure le divertissement mais il ne faudra pas lui demander grand chose de plus. Scénario et action y sont parfois brouillon et toujours dans l'excès. On ressent l'influence d'un Tarantino ou d'un Ritchie bien que le cinéaste Joe Carnahan ne leur arrive jamais à l'ombre de la cheville. De quoi occuper une soirée mais rien de mémorable.
spoiler: Le chef d'œuvre de Joe Carnahan. Mais que devient Joe Carnahan? Visionner Smokin' Aces c'est plonger dans un cinéma étatsunien qui a peut être disparu. Tous les points forts d'un bon film américain sont là, au service de personnages déjantés, que l'on voit très rarement dans les productions grands publics. Il est vrai que ce film n'est pas grand public! C'est un cocktail détonnant, et étonnant, servi par une distribution riche et au diapason.
La distribution, extraordinaire, avec une multitude de personnages qui existent tous, grâce à l'écriture et à la direction d'acteur.
Les personnages sont déjantés (le duo de tueuses noires, les tueurs pros et psychopathes, le gang de punks) et hors-norme (du flic du FBI infiltrant la mafia depuis des décennies au magicien mafieux drogué au dernier degré) au service d'une intrigue où tout le monde est pourri. C'est extrêmement noir et désespéré.
Et avec un lot de séquence inédite. Par exemple la scène du parking au bord du lac avec les frères qui tuent Ben Affleck et avec Chris Pine qui vient faire la marionnette avec le corps de Ben Affleck; excellente idée visuelle qui donne des éléments sur la personnalité du personnage qui est manifestement détraqué, mais qu'il y a encore plus que l'on pourrait l'imaginer. Où cette scène du rescapé qui atterrit dans une ferme avec la grand-mère et le fils handicapé qui est complètement siphonné qui se prend pour un karatéka (jusqu'à son érection quand il mime les combats). Le film regorge comme cela de séquences d'anthologie ou d'éléments que nous ne voyons jamais ou que nous ne verront jamais dans les films américains grand public.
Le tout au service d'une histoire qui met à prix un mafieux: celui ou celle qui le tue touche une prime énorme. Ce qui convie une collection de tueurs tous plus fous les uns que les autres: un gang de punks nazis, un couple de lesbiennes, un champion du maquillage et un as de la torture. Avec pour objectif de lui arracher le coeur. Les explications arrivent à la fin, avec ce qu'il faut de retournements.
Joe Carnahan a créé avec ce film unique un polar à la limite du fantastique, de l'irréel ou plutôt de l'horreur, voire du film social (voir l'intermède dans la famille avec le petit garçon karatéka et la mère compatissante), voire naturaliste (beaucoup de personnages secondaires). Un cocktail qui produit un film unique, noir et dépressif.
Pas mal, peu de survivant....Dommage dans ''les duels'' ceux qui restent sont pas les plus drôles...enfin...je sais pas si ça choque que moi...mais si spoiler: heller prend la place de spazzaro le père de Bussy ''ace'' izrael. .. J'm'excuse mais niveau compatibilité....spoiler: faudrait vérifier les groupes sanguins...avant de débrancher... .ou lire un script hein Reynolds...lis avant d'écrire....merki.
Dénouement un peu capilo-tracté pour être bien sur qu'une surprise subsiste à la fin, que personne n'ait rien vu venir. Et ça marche plutôt bien : on s'en fout de la fin! La seule chose à retenir, c'est que... plein de tueurs (aux méthodes aussi différentes qu'insolites) sont engagés pour déglinguer une même cible retranchée au dernier étage d'un hôtel de luxe. Flinguerie en bonne et due forme avec pléthore de seconds rôles notoires qui se font descendre au fur et à mesure que le film se déroule ou, tout simplement qu'on les découvre... Ne citons que Ryan reynolds en flic (aussi insipide que ray liotta, son collègue, a l'habitude d'en l'incarner), une fratrie de nazi keupon, celle de ben affleck (sans casey mais qui délivrera son chant du signe sur la musique de il était une fois dans l'ouest, et sa fratrie), alicia keys et sa frangine en binôme "vendeuses de poisson" et joel edgerton en caméléon effrayant... Je ne sais plus bien si quelqu'un survit, ni qui, mais comme je l'ai déjà écrit au début : mieux vaut s'en foutre. C'est d'ailleurs une des questions qui anime les débats de la suite du dernier étage : de qui vient le sperme sur le manteau de fourrure?
Et c'est là qu'on me donne un film du même style que Revolver mais d'un réalisateur différent que je ne connaissais pas avant et que je viens commencer à bien l'aimer ! Tout d'abord la réalisation rien à dire là-dessus, les lieux choisis avec à la fois le vintage et la luxure fût un merveille ! Par conséquent un casting très honorable et avec tous une utilité devant ce chef d’œuvre à la fois loufoque et pugnace !
Surpris de retomber dessus apres toute ces années. Le film ma de nouveau fait replonger dans l'histoire directement ou j'ai fais plus attention aux détails et indices qui mènent à la conclusion. Pour ceux qui auraient du mal à accrocher au debut, je vous conseil de persévéré rien que pour ce final incroyable avec une OST MAGNIFIQUE.
Après l'excellent "Narc", Joe Carnahan nous revient aujourd'hui avec "Mise à Prix", l'antithèse absolue de son précédent film. Au menu, des dialogues, des dialogues et des dialogues, parfois c'est drôle, mais c'est souvent saoulant. Tout ça pour raconter quoi?? Rien du tout, niet, nada, que dalle. Pas de scénario à l'horizon. On se demande franchement ce qui a pu pousser ce casting impressionnant à s'embourber dans ce film. Heureusement, il y a quelques scènes d'action bien filmées, mais ça reste une maigre consolation, tout comme la présence de la très belle Alicia Keys.
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1,0
Publiée le 2 juillet 2020
Je viens tout juste de regarder Mi$e à prix et je peux honnêtement dire que si vous êtes un fan de films qui ne vont nulle part alors cela pourrait être pour vous. Aucun personnage ne vous fait ressentir quoi que ce soit. Chaque personnalité est aussi peu profonde qu'une flaque d'eau. Le jeu est des acteurs est bon. Mais les personnages qui leur sont donnés sont tous creux et clichés. Il ne semble pas y avoir d'orientation et le pire de tout est que vous avez déjà compris ce qui se passe à mi-chemin du film. Il y a tellement de points dans ce film qui n'ont pas de sens. Le plus gros problème est que lorsque tout l'enfer se déchaîne et que le tireur d'élite commence à tirer nous voyons clairement un agent du FBI en arrière-plan riposter en tirant avec son fusil de chasse dans la direction des tireurs d'élite. Je n'ai pas besoin d'une formation rigoureuse du FBI pour me dire qu'un fusil de chasse n'avait pas tout à fait la portée ou la puissance et je n'essaierais pas de tirer au hasard vers une position de snipers inconnue. La chose la plus ennuyeuse est qu'aucun des soi-disant hommes et femmes frappés n'agissent réellement comme on le ferait. La seule grâce salvatrice de ce film est Jason Bateman. Ses deux courtes scènes m'ont fait rire. Peut-être que cela est entaché par mon amour d'un développement réaliste...
Une histoire à dormir debout, des acteurs perdus, un jeu "gore" et des personnage sans attrait ni charme, on ne croit pas un instant à ce film et on se force à aller au bout, espérant une amélioration qui ne vient jamais. Dommage, les acteurs principaux sont censés être bons !
Des personnages avec un look et une gueule incroyables (Matthew Fox, le héros de la série « Lost » est ainsi méconnaissable), du pur délire, des fusillades qui en imposent mais une réalisation discutable et bavarde : ainsi, l'introduction destinée à présenter chaque personnage est trop longue et la fin n'en finit pas de finir. Un film qui fait penser à Kill Bill, sans avoir la maestria visuelle de Tarantino, et qui, dans le même style, ne vaut pas « Big Hit » sorti en 1998.