Anecdotes du film Le Loup-garou de Londres

Le Loup-garou de Londres

Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Loup-garou de Londres" et de son tournage !

Une étape dans l'histoire des effets spéciaux

L'impressionnant travail de maquillage, notamment pour la célèbre scène de mutation de David, est l'oeuvre de Rick Baker. Il lui fallut plus d'un an pour réaliser ce qui allait être considéré comme une nouvelle étape dans l'histoire des effets spéciaux cinématographiques. L'homme n'en était du reste pas à son coup d'essai, puisqu'il s'était déjà notamment chargé de Hurlements (Joe Dante, 1980) et La Guerre des étoiles (George Lucas, 1977), pour lequel il avait réalisé les extra-terrestres de la scène du bar.

Par la suite, il s'occupa entre autres de Vidéodrome (David Cronenberg, 1983), Batman Forever (Joel Schumacher, 1995), MIB Men in Black (Barry Sonnenfeld, 1997) et La Planète des singes (Tim Burton, 2001).

Un film sous l'égide de la lune

Pour ce film traitant des loup-garous, il est amusant de noter que toutes les chansons de la bande originale contiennent le mot "lune" dans leur titre. Il est, en effet, de notoriété publique que les lycanthropes se transforment sous l'effet de la pleine lune...

Clin d'oeil au générique

Le générique de fin recèle une inscription pour le moins étonnante : un message de félicitations à Lady Di et au prince Charles à l'occasion de leur mariage ! La voici in extenso : "Lyncanthrope Films Limited wishes to extend its heartfelt congratulations to Lady Diana Spencer and His Royal Highness the Prince of Wales on the occasion of their marriage - July 29th 1981." Une attention qui signe l'origine britannique du film !

Un scénario de jeunesse

Bien que le film ait été tourné en 1981, le scénario avait été écrit en... 1969 par John Landis, alors âgé de 19 ans ! Le réalisateur explique qu'il s'était inspiré d'un fait divers lors d'un de ses voyages :

"J'ai écrit ce film en 1969 alors que j'étais en Yougoslavie, assistant à la production sur De l'or pour les braves, de Andrew Marton. Nous roulions vers Belgrade quand à un croisement, je vis des paysans s'agiter autour d'un cadavre. Ils avaient enroulé le cadavre dans un linceul et ils l'enterraient là au milieu de la route. J'appris que l'homme avait violé plusieurs femmes et qu'il était enterré là afin que son corps ne réapparaisse pas plus tard ravageant la campagne. Les gens étaient très sérieux, il y avait même un prêtre avec eux. Cela m'a beaucoup intrigué et je me suis mis à penser à quelque chose de surnaturel dans un décor complètement contemporain."

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