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    L'Enfance d'Ivan
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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2024
    Et si ce film très beau et éthéré était l’ancêtre de « l’empire du soleil » de Spielberg??
    Je le crois volontiers.
    Sauf que Tarkowski fait un film intimiste et tragique sur la vision d’un enfant mais aussi en filigrane sur la recherche du père. Ou plutôt de la mère patrie.
    C’est totalement du cinéma à l’état pur.
    En cela toute la nature autour de lui reste étonnamment sage avec ces longs plans de forêt élégants et majestueux.
    Le contraste du sujet et des plans est saisissant. C’est de la mise en scène somptueuse.
    Même la mort peut être belle car elle permet d’être heureux.
    Superbe fin d’ailleurs sur ces deux enfants qui courent sur la plage.
    Magnifique.
    Fryzer
    Fryzer

    15 abonnés 321 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2024
    Tellement de qualités, avec une thématique marquante et touchante avec un final excellent, mais comment ça le film dure 1h30 ressenti 3h? C’était trop long, j’ai commencé à subir c’est dommage.
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2023
    Premier long métrage de Tarkovski, le destin tragique d'une enfance anéantie par la guerre, servi par une mise en scène sublime et fascinante au service d’une narration moins passionnante.
    Yves G.
    Yves G.

    1 448 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Tarkovski fait partie de ces immenses cinéastes qui, avec Bergman, Dreyer, Antonioni et Bresson, plongent dans une vénération admirative tous les cinéphiles du monde entier. L’évocation de son seul nom suffit à les faire se pâmer et à remplir les salles des ciné-clubs.

    Je serais bien prétentieux de leur donner tort. Que vaut mon opinion face à celle, autrement mieux renseignée, de dizaines sinon de centaines d’amoureux du septième art qui, à longueur de critiques ou de thèses ont disséqué ces filmographies et en ont souligné la richesse et la profondeur ? Si la morgue des poseurs, qui érigent parfois en chef d’œuvre un enfilement d’inanités, est insupportable, les railleries des démagogues qui font profession d’anti-intellectualisme et se rient des œuvres qu’ils ne font pas l’effort de chercher à comprendre, sont plus méprisables encore.

    S’agissant de Tarkovski, lit-on, son cinéma, qui emprunte à la fois à la pensée orthodoxe slave et au panthéisme et qui convoque des symboles tant chrétiens que païens, aspire à l’universalité. Il baigne dans le mysticisme. Il décrit l’Homme dans toute sa grandeur et dans toute sa lâcheté, naviguant souvent aux frontières de la folie et du génie, hanté par la peur de la mort et par le fol désir de vivre et de créer. Son cinéma entretient un lien particulier avec la Terre et les forces telluriques – l’eau, l’air, le feu. La première scène de "L’Enfance d’Ivan" ainsi que la dernière du "Sacrifice" montrent un enfant au pied d’un arbre.

    Mon propos n’est pas de contester ces analyses élogieuses. Il est piteusement de faire le constat de ma lamentable incompréhension. J’ai visionné studieusement, au fil de ma formation cinéphilique tous les films de Tarkovski, à commencer par les deux plus connus : "Andreï Roublev" et "Solaris". J’ai vu "Stalker" l’an dernier – et ai essayé d’en comprendre le sens en allant lire le livre des frères Strougatski dont il était tiré… et dont il s’est copieusement affranchi. Je n’ai d’ailleurs pas réussi à en écrire la critique.

    Pour parachever ma formation, j’a visionné coup sur coup son tout premier film, "L’Enfance d’Ivan", tourné en 1962, un film de commande de la Mosfilm sur la Grande Guerre patriotique où il réussit à se dégager de la pesante idéologie soviétique alors de rigueur, et son tout dernier, "Le Sacrifice", tourné en 1986, l’année de sa mort à Paris d’un cancer du poumon, tourné sur l’île de Fårö en Suède à l’invitation d’Ingmar Bergman dont l’ombre portée envahit tout le film au point qu’on pourrait presque sans faire de contresens lui en attribuer la paternité.

    Je le répète : je serais bien cuistre d’oser dire que ces films sont ennuyeux, interminables, prétentieux et inutilement intellectualisants. Le seul objet de ce billet égocentrique est de confesser mon incompréhension et ma honte.
    Pascal
    Pascal

    157 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Lion d'or en 1962, le premier long metrage de A. Tarkovski, demontre le talent de ce cineaste de premier ordre ( a mes yeux) de l'histoire du septieme art.

    A travers le portrait denue de psychologie d'un enfant combattant les allemands pendant la seconde guerre mondiale, Tarkovski souligne l'importance des contingences historiques dans le parcours d'une vie.

    Melant onirisme et scenes realistes ( on ne voit presque jamais l'ennemi), c'est une ode a la beaute de la vie et une critique de la guerre ( on est loin des envolees de Junger sur ses vertus supposees ).

    On sent deja les atmospheres que le cineaste developpera plus tard dans sa filmographie ( eau, bruits indefinis, cloche, gravures et icones, importance de la nature).

    Ce n'est pas le meilleur opus de son auteur ( je prefere notamment " Andrei Roublev", " le miroir" selon moi ses deux chefs d'oeuvre, mais les sept longs metrages de Tarkovski sont tous a connaitre).

    Au plan formel " l'enfance d'Ivan" est une merveille en noir et blanc.
    Caverneux Boutonneux
    Caverneux Boutonneux

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2022
    Pour son premier long-métrage, Andreï Tarkovski s'attaque à la Seconde Guerre Mondiale. Et si on peut déjà lui attribuer un sens de l'esthétique au point, je ne peux pas en dire autant de cette histoire peu emballante piégée dans une intrigue qui n'avance pas. Dommage car le film sait avoir ses moments de grâce. Correct mais un peu longuet, pour le coup Ivan n'est pas terrible.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Premier long-métrage du cinéaste soviétique Andreï Tarkovski, ce film de 1962 se déroule durant la Seconde Guerre Mondiale et raconte le parcours d’Ivan, 12 ans, privée de la vie de gamin à laquelle il devrait prétendre suite au massacre de sa famille par les Allemands. Guidé par la colère et la soif de vengeance, il s’engage malgré son jeune âge en tant qu’éclaireur pour l’armée rouge. Dès son premier long, Tarkovski transforma cette commande de l’État en une œuvre personnelle et onirique, où les scènes de guerre et de paysages en ruines alternent avec des séquences de pures rêveries. Superbement mis en scène, traversé d’embardées lyriques inspirées, L’enfance d’Ivan vaut aussi pour ses séquences d’ouverture et de clôture, absolument bouleversantes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    "L'Enfance d'Ivan", premier long-métrage du grand Andreï Tarkovski, n'a rien d'un mauvais film mais dénote un peu de la stupéfiante maturité des premiers court-métrages du cinéaste tant l'histoire du jeune Ivan sonne par moments assez stéréotypée et trop simple pour pleinement exploiter toutes les pistes mises en place. Esthétiquement irréprochable (une qualité qui deviendra un motif TRÈS récurrent du réalisateur russe), l'ami Andreï fait déjà preuve d'une virtuosité certaine de la caméra tant la mise en scène est parfaitement maîtrisée de bout-en-bout. Hélas, au service d'une histoire aussi pauvre qui alterne les brillants moments d'émotion avec les étirements ennuyants, le premier coup d'essai du réalisateur de "Stalker" est très inégal et ne dépasse pas le correct, et ne sera remémoré que pour la symbolique première place qu'il occupe dans l'une des filmographies les plus impressionnantes de l'histoire du Septième Art.
    Niels C.
    Niels C.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2021
    En a peine 1h35, Tarkovsky signe un des meilleurs films sur la seconde guerre mondiale.

    Il est intéressant de comparer les approches. Alors que le cinéma anglo-saxons préfèrera traiter les récits guerriers, l’Europe elle va plutôt pencher pour une description du quotidien.
    Et tandis que la France mettra en avant sa "glorieuse" résistance, la Russie elle vous davantage mettre la lumière sur ses grands traumatismes: les grandes purges d'Ukraine et de Biélorussie dans Idi I Smotri, la reprise du territoire dans l'Enfance d'Ivan.

    Ici la guerre n'est pas grandiose, elle n'est pas glorifiée. Ici, l'ennemi est le temps et l'isolement au milieu de ses forêts de bouleau gigantesques et cette toundra marécageuse infinie.

    Comme dans Idi I smotri, la guerre sera présentée au travers des yeux d'un enfant. Mais là où Elem Klimov montrera un horreur graphique et sans concession, Tarkovsky décidera lui de proposer une forme d'émerveillement poétique de la nature. Via les yeux d'Ivan, la guerre est un accomplissement, un devoir de vengeance, les marécages un terrain de cache cache. La chute n'en sera que plus dure.

    Dès son premier film, Tarkovsky propose une œuvre singulière. Chaque plan est un poème destiné à la nature et au peuple de son pays.

    Démarrer sa carrière là-dessus, c'est extrêmement fort
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2021
    L'oeuvre la moins personnelle de Tarkovski -ou du moins la plus éloignée de sa vision du cinéma plus tard- reste l'une des plus belles oeuvres en noir et blanc dont je me souvienne. On voit déjà les prémices d'un Tarkovski symboliste avec des images de plus en plus sublimes et des personnages hauts en couleur. On ressent tout de même l'attachement à l'oeuvre littéraire qui donne lieu à une aventure amoureuse non nécessaire au film mais qui hors du contexte offre surement le plus beau baiser du cinéma. Avec les idées créatives de mise en scène et le parallèle entre le rêve et la réalité tout au long du film propre à l'auteur, impossible de s'ennuyer dans cette fresque de l'enfance d'Ivan transformée par la guerre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mars 2019
    Bien encadré dans son format soviétique, cadre idéal de contemplatif et photographie plongée dans l’immensité brumeuse du pays. L’objectif glisse des icônes « d’Andrei Roublev » dans une Russie soviétique réglementée, je ne trouve pas que se soit une réalisation trop portée vers la propagande en ces temps de guerre avec l’Allemagne Nazi, il y a des soldats, du romantisme et l’enfance insouciante touchée par la tragédie, il servira à l’effort de guerre des volontaires. Beaux fond de musique méli-mélo et mélancolique mélodieuse, beaucoup de somnolence qui rattrape de temps à autre la mise en scène. L’émulation stakhanoviste dans les usines à production d’acier, l’influence de la soviétisation littéraire et cinématographique, à l’aube de la guerre anti-nazisme qui toucha à sa fin. La conclusion avance doucement, intrigant en tout point historique selon le point de vue des autorités vainqueur de l’ennemi. Une forme poétique surnage après les larmes, la colère submergée de vengeance vient enfin l’euphorie d’une revanche comblée avant d’embarquer pour « Solaris », une œuvre d’eau de vie interstellaire marquante.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Dès son premier long-métrage, Tarkovski éclabousse l'écran de son talent et de sa classe en livrant une oeuvre dense pleinement maîtrisée. Le cinéaste russe impressionne par ses aptitudes de metteur en scène dès les premières minutes grâce à un impressionnant travail du cadre. Combiné à la justesse des mouvements de caméra et à une photographie splendide, cela donne naissance à des plans tout bonnement superbes et à des instants de cinéma suspendus dans le temps. Le réalisateur de "Solaris" fait preuve d'une grande sensibilité en filmant son personnage principal avec beaucoup de tendresse tout en procurant au spectateur de fortes émotions par l'intermédiaire d'une écriture très juste. On a en effet affaire à l'un des films anti-militaristes les plus aboutis du septième art, Tarkovski démontrant avec beaucoup d'habileté le caractère inutile, violence et gratuit de la guerre. Il est un peu dommage que le long-métrage souffre de quelques maladresses d'écriture avec des scènes inutiles qui parasitent le récit et une dimension patriotique qui plombe un peu le message. "L'enfance d'Ivan" n'en demeure pas moins un vrai bijou de cinéma, un long-métrage fort et passionnant qui ouvre la carrière d'une des plus grands cinéastes de tout les temps.
    7eme critique
    7eme critique

    527 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mai 2018
    Une photographie remarquable, une très belle musique, un récit intéressant sur une enfance déchue, ce premier long-métrage d'Andreï Tarkovski s'annonçait clairement prometteur. Le cinéaste mettait déjà le ressenti psychologique en valeur en s'épargnant toute fioriture, donnant ainsi une force originale à son histoire. Un style est nait, un nom commence à se graver.
    peter W.
    peter W.

    42 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2018
    Le réalisateur frappe fort pour son premier long métrage avec une esthétique rare et sa direction d' acteurs en particulier avec le jeune héros marquant joué par Nikolai Burlyayev. Malheureusement il part parfois dans des nouvelles directions sans donner suite ce qui divise d'autant la puissance du film.
    Juliano
    Juliano

    15 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    La soif de vengeance d’un orphelin en détresse est un puits sans fond. Quitter le marécage d’une guerre pour la plage d’un idéal perdu.
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