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    L'Enfance d'Ivan
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    4,2
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    67 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2013
    L'Enfance d'Ivan est le premier long-métrage de Andreï Tarkovski et il s'agit aussi selon moi du film idéal pour aborder l'incroyable oeuvre de ce réalisateur de génie.

    La première chose qui impressionne dans le film, c'est déjà son sujet. Le film se montre très critique envers l'Armée Rouge pendant la Seconde Guerre Mondiale (officiers désabusés, existence de dissension avec les Partisans, utilisation d'un enfant comme éclaireur...). Doit-on rappeler que nous sommes en 1962 en URSS ?! Tarkovski a eu la chance incroyable de réaliser son film au moment de la déstalinisation initiée par Khrouchtchev.

    Deuxième chose impressionnante : la beauté du film. CHAQUE plan, oui chaque plan dégage quelque chose de spécial, est soigné à l'extrême, c'est réellement impressionnant.

    Et surtout, au niveau du fond, L'Enfance d'Ivan contient déjà tous les thèmes qui sont chers au réalisateur : l'enfance (Nikolaï Bourliaïev qui joue Ivan est vraiment incroyable), les souvenirs, la nostalgie etc. Le personnage d'Ivan est vraiment très intéressant, c'est à la fois l'enfant tel qu'on le connait : innocent, joueur, aimant, parfois têtu mais toujours attachant... Mais cet enfant a aussi en lui un "monstre" qui sommeille. Ivan ne s'imagine pas ne pas faire la guerre. Il veut tuer les "méchants", ceux qui ont fait du mal à sa famille... Une enfance gâchée par cette guerre que beaucoup d'enfants ont du connaitre malheureusement... En somme, très belle dualité de l'enfant représentée dans ce film.

    Bref, regardez le, vous le ne regretterez pas si vous êtes un amoureux du cinéma ! :)
    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2013
    Dès son premier film, Tarkovski exprime ses qualités premières de cinéastes (qualités communes à l’école russe de cinéma) à savoir une maitrise totale de l’image en mouvement. L’image en mouvement étant l’essence même du cinéma par opposition à la photo, image fixe. On sait que, d’emblée, il sut s’entendre avec Youssof son chef opérateur : les prises de vue, l’éclairage sont soignées. La décoration se révèle en adéquation avec le but fixé par le cinéaste. Les transitions entre les plans sont réussies. Tout serait parfait sauf une chose : la conduite de la narration. Savoir agencer les scènes les unes après les autres en évitant à la fois le piège de la théâtralisation et celui du découpage façon chapitre de roman, voilà aussi le secret d’un film plaisant. Tarkovski cherche trop, dans ce premier film, l’esthétique de l’illustration. Il néglige le récit. Là où Chaplin, Hitchcock, Orson Welles, Fellini, Melville, le James Ivory des « vestiges du jour », excellent, il pêche. C’est dommage. Un Lounguine saura rester fidèle à l’esthétique tout en maitrisant le récit en particulier dans « l’île ». N.B. : Dans un entretien donné 30 ans après la sortie, Youssof rapporte qu’un seul plan lui prenait parfois une journée entière. Et des plans, il y en a des centaines dans un long métrage ! Quand on sait que les frères Dardenne réalisent leur film en un mois, cela vous donne une idée de leur absence totale de professionnalisme et la preuve qu’ils ne réalisent pas des films mais d’ignobles torchons que seuls des snobs ignares de l’art cinématographique osent primer dans cette foutaise qu’est le festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 août 2013
    Ce film est décidemment étrange.
    Il faudrait presque le regarder à l'envers, s'il en perdrait tout son sens, il y gagnerait toute sa force.
    Assez rugueux et hermétique il se laisse regarder, trés beau, bien filmé, parfois il y a quelques longueurs oniriques... puis il y a la scène finale.

    Le film nous avait placé dans une langueur cotonneuse, et puis cette scéne nous fout une grande claque dans la tronche.
    Comme un détonateur qui ferait exploser le reste du film, qui sous des aspects de matiére quasi inerte se révele dés lors un dangereux explosif.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2013
    Tarkovski est un fabuleux faiseur d’images. Il comprenait le sens du mot cinéma : "écrire avec la lumière".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 février 2013
    Une très belle mise n scène, des cadres soigné et une lumière merveilleuse... mais le film est un peu ennuyeux...
    JeffPage
    JeffPage

    40 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Premier film d'Andreï Tarkovski, celui-ci nous propose de suivre l'histoire d'Ivan, un enfant éclaireur pour l'armée soviétiques durant la seconde guerre mondiale. Rempli de l'onirisme et du visuel très sombre typique du cinéma soviétiques, le film propose de nombreuses bonnes idées qui lui permet de faire oublier (en parti) un rythme assez lent. Cependant, cette lenteur est un atout lors des séquences poétiques du film, permettant d’apprécier chaque image, comme cette séquence d'ouverture absolument superbe. Au final, si l'on arrive à passer outre la lenteur générale, ce film est une merveille du cinéma soviétiques qui ouvre avec brio la carrière de ce génie du cinéma.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2017
    Pour ceux qui en doutaient encore, «L'Enfance d'Ivan» est la preuve incontestable du génie d'Andreï Tarkovski (je pèse mes mots). Son premier long métrage est déjà incroyablement beau, incroyablement subtil, incroyablement audacieux, incroyablement maîtrisé! Certes il comporte quelques maladresses, quelques rares défauts inhérents à toute oeuvre première, mais que sont-ils au regard des séquences époustouflantes qui parsèment tout le film? Il réussit à faire la synthèse de ses hautes influences (Dreyer, Dovjenko, l'expressionnisme, Bergman, Fellini, etc.) et proposer quelque chose d'absolument neuf et inédit, sans se faire écraser par ses maîtres! Sa personnalité qui cherche à s'exprimer par tous les moyens possibles transpire à chaque plan, le carcan que constitue la commande du film est dépassé de toutes parts par l'instinct artistique sans pareil de Tarkovski. Sérieusement il faut le voir pour le croire, «L'Enfance d'Ivan» déborde d'énergie et d'inspiration, d'idées cinématographiques sorties sans interruptions du cerveau du génial cinéaste. La symbolique est déjà bien riche, son art de la suggestion est déjà consommé, la narration déjà complexe,... «L'Enfance d'Ivan» annonce déjà les énormes chefs-d'oeuvre à venir, mais c'en est déjà un! Dès les premières minutes on est plongé dans l'inconscient d'Ivan, dans un des ses rêves heureux d'une enfance à jamais perdue. Que dire de sa mise en forme! 5 minutes que le film était commencé et j'étais bouche bée, estomaqué de constater que même le moins bon long métrage de Tarkovski, son « brouillon », était aussi exceptionnellement réussi et virtuose. N'importe quel cinéaste aurait tout donné pour réaliser un tel film, et dire que c'était juste un début! Quelle sensibilité nous est montrée! La beauté de la photographie, la qualité de la bande-son (étonnant de voir qu'à l'époque il maîtrisait même l'art difficile des sons!) ne sont rien face à la composition du plan, face à l'imagination débordante d'Andreï Tarkovski. Génial! [4/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 avril 2012
    Dès "L'enfance d'Ivan", son premier long-mètrage, Andrei Tarkovski dècroche le Lion d'or à Venise, tandis que Jean-Paul Sartre prend la plume pour tresser ses louanges! Une oeuvre lyrique et admirable qui marque les dèbuts èclatants d'une gènèration vraiment nouvelle, celle des hommes qui n'avaient pas fait la guerre, apportant une vision diffèrente et un style rèsolument original! En effet, le film raconte brillamment les exploits d'un jeune orphelin (inoubliable Nikolaï Bourliaev) pendant la guerre où il s'illustre derrière les lignes ennemies! Mais ce premier long est avant tout un film de propagande guerrière conforme aux canons du cinèma soviètique! Beaucoup ont dit que cette oeuvre pleine de beautè et de poèsie ètait un film mineur de Tarkovski! A tort, ce n'est d'ailleurs pas une raison pour bouder son plaisir car l'histoire est constante et l'image souvent splendide...
    AMCHI
    AMCHI

    5 915 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 mars 2012
    Dès ce premier long-métrage, on devine la patte d'un metteur en scène talentueux pourtant L'Enfance d'Ivan n'est pas un Tarkovski qui m'a fasciné ; la mise en scène est très belle plusieurs plans sont tout à fait dans le style de ses prochains films mais c'est au niveau de la narration que je n'ai pas accroché. Je n'ai pas trouvé cette histoire d'enfant pris dans la tourmente de la guerre très passionnante ni très émouvante. Et chose étonnante alors que je ne suis pas ennuyé en visionnant des Tarkovski durant près de 3 heures j'ai ressenti un peu d'ennui avec L'Enfance d'Ivan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2012
    Film très émovant, bien filmé et poétique. Nous nous attachons à presque tout les personnages que ce soit Ivan qui est très émouvant, Macha, le chef et ami de Ivan et d'autres. Les images sont révolutionnaires et rendent l'histoire encore plus forte. La fin très triste où l'ont découvre que lorsque les soldats russes fouilles l'habitat de Goebbles et de ses sbires, ils trouvent le dossier d'Ivan comme éxécuté et les hommes sont abbatus. Puis on voit la scène d'Ivan avec sa famille jouant sur une plage, signe que il a enfin retrouvé sa famille. Et tout les acteurs sont très biens dans leur roles.
    stillpop
    stillpop

    83 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2012
    Quelle beauté ! Rien que pour le jeune acteur, ce film vaut le coup, en montrant comment la guerre peut confronter la vie dans ce qu'elle a de plus beau et d'émouvant à l'absurde du malheur politique. Dans le même genre, seul le petit séducteur de "Mr Ibrahim et les fleurs du Coran" lui arrive aux chevilles.
    Ca vaut aussi pour les rôles masculins et féminins du film, profils et yeux slaves, le tout en noir et blanc ultra-lumineux ou d'une noirceur totale pour plus de pureté. Rien à voir avec les films de guerre à l'américaine. Tout est montré avec distanciation, un peu d'humour et beaucoup de poésie pour se souvenir que ce sont bien des personnes qui vivent sous l'uniforme.
    C'est donc beau, surtout les scènes dans la forêt de bouleaux, c'est extrêmement triste, à un détail près. La fin n'est pas triste, et c'est un joli pied de nez à l'existentialisme à l'européenne, ici, Tarkovski met une pincée de poésie et de rêve pour ne pas quitter son spectateur sur une note sombre.
    Photo irréprochable, même si la projection au MK2 Parnasse était légèrement décalée, coupant les têtes dans les plans larges. Un beau film sur l'absurdité de la guerre sans la violence démonstrative américaine, tout simplement.
    bidulle3
    bidulle3

    70 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2012
    Ivan, jeune adolescent de douze ans, connaissais une vie heureuse avec ses parent jusqu'au jour où les allemands les ont tués. C'est alors qu'Ivan s'engage dans l'armée, rempli de haine et de vengeance, il va prendre part à des missions où même les adultes n'oserai s'aventurer ...
    Premier long métrage d'Andreï Tarkovski, "L'enfance d'Ivan" est son plus conventionnel, mais il impose déjà un style bien à lui. Scène d'ouverture remarquable, on est tout de suite pris part la photographie, mais aussi ces mouvements de caméra.
    Une photographie marquante grâce à la virtuosité de son cinéaste mais aussi part son noir et blanc. Les paysages dévasté sont filmé avec beaucoup de soin, tellement soigneux qu'il en devienne beau, les terres, le sol Russe si pauvre et sec nous interpelle et nous questionne sur la possibilité de vivre pour ceux qui ne font pas la guerre, et que dire de la tristesse des visage, sur eux est montré la rudesse, a travers un vieillard on y aperçoit la solitude, a travers une jeune infirmière on y voit la difficulté d'être une femme. Bref, Tarkovski retranscris son pays avec une certaine froideur et authenticité. Il réalise un film sur la guerre où l'opposition n'est que secondaire, "L'enfance d'Ivan" est avant tout un film sur l'enfance, sur l'avenir, mais aussi sur l'amour, un amour froid mais rendu beau dans une ultime scène.
    Malgré tout, un petit manque d'émotion rend l'oeuvre un peu frustrante, mais c'est infime par rapport à la minutie d'Andreï Tarkovski dans sa maîtrise, dans ses plan et ses multiple reflet, notamment sur
    l'eau, soutenu part une mélodie rendant l'image inoubliable. Et que dire de la forêt de bouleau, donnant l'impression d'être entre les arbres, d'une blancheur perturbante opposé au ombre sombre.
    L'enfance d'Ivan oppose en quelque sorte la dureté de la Russie au jeune Nikolai Burlyayev dans une élégance visuelle absolument somptueuse, il est aussi annonciateur de "Andreï Roublev"second film du génie russe ...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    exellent film de Tark au ski j'ai a dos raie spoiler: manta
    !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 janvier 2012
    Le premier long métrage de Tarkovski narre, comme son nom l'indique, l'enfance d'un jeune garçon de 12 ans, Ivan. Sa famille éliminée par les nazis, il n'a plus qu'un but dans sa vie: se venger.
    Pour un premier film, Tarkovski imprègne déjà son oeuvre par des thèmes poignants, ici, l'enfance durant la seconde guerre mondiale et le manque d'amour du à la perte de la famille. Dans ce film mélangeant habilement le film de guerre et le film social, pas de combat apparent ni d'explosions comme les productions de l'époque le faisaient. La guerre est principalement mentale et c'est chez Ivan qu'elle se manifeste, notamment lors de ces magnifiques séquences de rêves ou Ivan se remémore son passé heureux, séquences aussi belles que mystiques, avant le réveil ou le jeune garçon se retrouve face à la réalité, dure, du monde réel.
    Faisant la part belle au dialogue, "L'enfance d'Ivan" met en scène, par la suite, d'autres esprits durant le conflit mondial face aux armées d'Hitler. L'un des plus interessants est cette parenthèse, dans une forêt, ou la guerre semble loin et ou le colonel flirte avec l'infirmière de la compagnie. Comme si les atrocités se déroulant aux alentours n'était que pure blague.
    Andrei Tarkovski, par un tout ultra philosophique, narre de cette manière la guerre âpre et violente d'un petit garçon plein de colère. Techniquement cependant, malgré une mise en scène fort bien maîtrisée pour un début, un certain manque de fluidité se fait ressentir que ce soit lors de ces longs travellings durant les rêves ou lors de ces longues discutions. A certains moments, le film est entaché de quelque baisse de rythme ce qui est fort dommage.
    Mais qu'importe, la patte Tarkovski subblime une histoire pourtant simple qui n'a, en son absolu rien d'exceptionnel, mais qui parvient à faire ressentir au spectateur une émotion particulière face aux horreurs et à l'absurdité de la guerre, sans passer par une case démago- comme le font la plupart des films traitant du sujet.
    Noistillon
    Noistillon

    84 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2011
    C'est donc le premier film de Tarkovski et également le premier film que je vois de lui.

    Mais finalement, malgré son ancienneté (1962), l'Enfance d'Ivan n'a pas particulièrement vieilli et il nous revient avec une certaine fraîcheur dans l'intégrale que nous a concocté Potemkine. Reste à dire qu'au vu du contexte politique de l'époque (la crise des missiles de Cuba, la Guerre Froide bat son plein), on aurait pu hériter d'une bonne tambouille propagandiste sans intérêt, surtout au vu du sujet : un enfant au coeur de la Seconde Guerre Mondiale du côté soviétique.

    Et bien non. Oui, l'oeuvre est politique, engagée mais elle a une vocation beaucoup plus large que le patriotisme. Finalement, c'est le lyrisme qui l'emporte sur la chose politique. Une certaine poésie douce-amère secoue le film de Tarkovski, qui jouit d'ailleurs d'une esthétique sublime. La mise en scène est absolument incroyable et révèle dès ce premier film les talents formels du cinéaste soviétique. Une certaine morosité émane de ce noir et blanc grisailleux, une certaine tristesse surgit brutalement de certains plans en intérieur.

    Pas étonnant que Lars Von Trier ait dédicacé son Antichrist à Tarkovski : la cruauté de certaines scènes, l'abîme insoluble d'une poignée de situations rappellerait presque le génial Dancer in the Dark, si tant est que le style de Tarkovski est plus dans la retenue.
    En effet, comme dans le Von Trier, Tarkovski consacre une lueur d'espoir dans un final magnifique qui évoquerait presque le cinéma de Terrence Malick, dans sa nature luxuriante et menaçante à la fois. A cela près que Tarkovski n'use pas des vieilles mécaniques extrinsèques de Malick pour émouvoir. La scène, sans voix-off ou sans pseudo-philosophie, se suffit à elle-même dans l'émotion.

    Ma réserve reste que je trouve le film un peu bavard, un peu surdialogué. J'aurais préféré quelque chose de plus mutique, mais enfin, à vous de juger.
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