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    Un linceul n'a pas de poches
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    2,9
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    29 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2023
    Quelle idée a eu Mocky de jouer lui-même dans le film alors qu'il ne sait pas faire ! Et c'est vraiment dommage même si dans la durée on fait avec. Sinon nous avons là une impressionne brochette d'acteurs qui font tous bien le taf. Le film repose sur une demi bonne idée S'il est réjouissant de voir les "puissants" tous impliqués dans magouilles et compagnie quelque soit leurs bords, l'image du journaliste "chevalier blanc" reste un peu naïve (même si ici elle est sincère). Le film se regarde sans ennui, les acteurs sont bons, les filles sont belles. Et tant pis pour les facilités de scénario, nous sommes au cinéma, que diable !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 189 abonnés 4 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2013
    Sacré Mocky ! Ses films sont bancals et parfois si farfelus ou graveleux qu’ils n’ont ni queue ni tête. C’est sûr on aime ou on n'aime pas, pas de demi-mesure avec Mocky. Moi j’aime et je ne sais pas toujours pourquoi c’est bien ça qui est le pire. Ces films sont faits de bric et de broc, souvent mal joués principalement quand Mocky lui-même est de la partie et malgré tout ça Mocky retombe souvent sur ses pattes arrivant à garder une cohérence à l’ensemble qui lui est propre. Comment diable fait-il ? Lui seul peut le dire et encore je n’en suis pas sûr. Les sujets sont souvent très forts et se prêtent à la grosse caricature. Ici les médias corrompus à la solde du pouvoir et surtout de l’argent. Ensuite le bougre sait s’y prendre pour attirer à lui les meilleurs acteurs comiques (ou pas) de son temps. Chacun vient y faire son numéro en roue libre et dans la bonne humeur. Son cinéma ressemble un peu au théâtre de guignol : les méchants sont méchants, les cons sont des cons et les gentils le sont souvent jusqu’à la bêtise. Au début d’un Mocky je suis souvent inquiet car ça part souvent très fort dans le grand guignol et je me dis que je vais vite décrocher mais l’artiste grâce à ses décors, sa musique et son amour des comédiens me maintient scotché devant l’écran porté par une douce mélopée : « Le petit monde bizarroïde de M le Mocky ». « Le linceul n’a pas de poches » est sans conteste une de ses plus grandes réussites dans le genre satirique même si on se dit souvent que pour jouer à ce point comme un pied Mocky le fait sans doute exprés
    Sonia K.
    Sonia K.

    18 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 août 2017
    Ce qui, au départ était un scénario assez acceptable, même si le thème du journaliste intègre a été exploité jusqu' à la moelle par le cinéma, eh bien! ce scénario est véritablement ruiné, massacré, liquidé par Mocky: des acteurs amateurs souvent nul -J.P Mocky le premier-, une mise en scène de débutant; des dialogues consternant de platitude, une musique insupportable tout le long de film... Ajoutez des situations invraisemblable auxquelles il est impossible de croire une seconde; des réactions de la part des personnages tout aussi invraisemblables; ajoutez aussi que la psychologie de bien des personnages est si grossière, si caricaturale qu' elle transforme le film en vulgaire pantalonnade. Sans oublier du sexe chaque quart d' heure (on est en 1974, ça se défoule en France !!!); des scènes qui tombent comme un cheveu sur la soupe et dont on se demande ce qu' elles peuvent bien faire dans le film..... Mocky a la réputation de faire des films à petit budget....on s' en rend vite compte!! J' ai vu de Mocky : Bonsoir, Les Ballets écarlates, La Cité de l'indicible peur. Quatre navets, le plus consternant étant "Les Ballets écarlates". Dommage pour les nombreux acteurs de talent qui ont pu se compromettre dans cette triste aventure.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 décembre 2009
    Un polar ça ?
    AMCHI
    AMCHI

    5 847 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Mocky réunit ici un sacré casting pour un film traitant d'un bon sujet (la presse écrite prise en étau dans sa liberté d'expression) mais malheureusement Un Linceul n'a pas de poches est assez inégal. Le meilleur reste la dernière demi-heure mais Mocky a du mal à démarrer son histoire de plus il perd parfois son temps avec des personnages ridicules (comme celui de Jess Hahn), le film manque de noirceur. Cependant il se regarde tout de même avec plaisir. A signaler une très belle musique.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 415 abonnés 4 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Un Linceul n’a pas de poches est un Mocky un peu à part. Adaptation d’un classique du roman noir, d’une durée de 2 heures, il est atypique, et s’avère peut-être le film le plus ambitieux du réalisateur. Il a cependant bidé à sa sortie, et il faut avouer que le métrage n’est pas tout à fait réussi. Déjà, le rythme du film est plutôt chaotique. On sent que Mocky n’est pas à l’aise avec ce format. Il y a des baisses de rythme, beaucoup de sous-intrigues peu intéressantes, voire carrément des scènes sorties du chapeau qui ne font pas avancer le schmilblick. Mocky se sent obligé d’adjoindre par exemple de nombreuses scènes érotiques très années 70 (on comprend pourquoi il a notamment engagé Sylvia Kristel sur le tournage), le souci, c’est qu’elles ne servent à rien, hormis entretenir une vague dimension vaudevillesque qui dessert clairement le sérieux du propos. Mocky se disperse, perd, surtout dans la première partie, le fil de son propos principal, et c’est dommage car par ailleurs le côté coup de poing et grande gueule du réalisateur est bien là et ne fait pas dans la demi mesure. On pourra faire se reproche au film aussi, il n’est pas du tout subtil et même clairement manichéen, mais d’un autre côté, ça fait plaisir ce genre de métrage totalement libertaires et rentre-dedans, ne serait-ce que pour voir à quel point notre époque est corsetée. Du reste, il semble que le livre avait également ce ton, donc on peut louer cette fidélité au matériau d’origine.
    Le film est servi par une impressionnante galerie d’acteurs, comme souvent chez Mocky. On retrouve toutes les têtes connues de cette époque, dont Francis Blanche dans son dernier rôle. Mocky s’empare du rôle titre. Il est plutôt bon, mais on ne peut s’empêcher d’y voir un curieux mélange entre Alain Delon (pour le côté tragique du personnage, incorruptible, déterminé) et Belmondo (pour le côté séducteur gouailleur). En moins bien dans les deux cas. Il se fait souvent voler la vedette par les seconds rôles, dont les toujours remarquables Michel Serrault, Francis Blanche, Jean-Pierre Marielle. A noter la présence de la charmante Myriam Mézières, très convaincante également (et la seule qui ne se met pas à poil côté casting féminin !). De bons acteurs pour des personnages souvent hauts en couleurs et volontiers caricaturaux.
    Formellement, le métrage ressemble à du Mocky. Des choses assez bizarres (les cadrages biscornus de l’ouverture du film par exemple) voisinent avec des champs contre-champs qui s’éternisent lors de certains dialogues. Des décors excentriques et hyper années 70 (l’appart du héros !) voisinent avec des extérieurs minimalistes qui se résument souvent à quelques rues et fleurent bon le studio. Le métrage reste correct, mais la forme manque quand même d’ambition pour un métrage de 2 heures qui en avait dans son propos. Quant à la bande son, elle est bercée par un tube de cette époque qui a rencontré un vaste succès. Il faut le dire, elle est tellement employée tout le long du film que ça finit par faire musique d’ascenseur !
    Pour ma part, Un linceul n’a pas de poche est un film correct de Mocky, sans plus. Porté surtout par son excellent casting et par un propos qui reste brulant d’actualité, Mocky était sûrement le réalisateur tout indiqué pour porter ce scénario irrévérencieux qui envoie des uppercut à tout le monde, mais peut-être pas pour le porter sur la forme. Le réalisateur est un peu dépassé, et il fera beaucoup mieux la même année avec un projet plus adapté à son style, à sa patte, à son côté pressé et un peu foutraque, à savoir L’Ibis rouge. 3
    this is my movies
    this is my movies

    706 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 août 2017
    Véritable brûlot pamphlétaire signé par un Mocky plus enragé que jamais, qui s'empare d'un roman éponyme de McCoy, le cinéaste en colère signe un film qui vaut surtout pour ses dialogues certes pas très subtils mais diablement efficace, jamais avare en formules qui claquent et en bons mots décapants, le tout déclamé par une brochette d'acteurs absolument ahurissante : Carmet, Marielle, Galabru, Serrault, Constantin, Gélin, Lonsdale et même un F. Blanche alors au seuil de la Mort (il décèdera quelques mois avant la sortie du film). Un film qui rentre dans le lard de toute la société française, en donnant pour son grade à tout un chacun, vomissant sa haine pour un système corrompu et vérolé par l'appât du gain. Par contre, Mocky se laisse un peu trop aller à son goût pour les badineries, et s'empêtre dans une succession de scènes un peu gratuites (même si les quelques plans nichons font toujours plaisir) autour des turpitudes sentimentales de son héros. Un film en colère, qui se révèle encore très actuel. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 804 abonnés 12 441 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Au rythme d'au moins un film par an, Jean-Pierre Mocky n'a jamais cessè de tourner! Avec "Un linceul n'a pas de poches", il rèunit une impressionnante plèiade d'acteurs à contre-emploi sortant des sentiers battus comme Michel Serrault, Michel Constantin, Michael Lonsdale, Jean-Pierre Marielle, Jean Carmet, Francis Blanche (qui succombera à une crise cardiaque peu de temps après) et même la très dènudèe Sylvia Kristel! Une charge contre les compromissions de toutes sortes ou Mocky porte bien le chapeau et Michel Serrault bien mal la barbe! Quelques dialogues sont aux petits oignons: "Ma femme, c'est un vampire dans une bouteille de gnole" ou "Toutes les femmes sont dèsirables pour les maris fidèles". La verve et le sens de l'absurde cher à Mocky font mouche avec une superbe musique de Paul de Senneville et Olivier Toussaint, qui donne au film un côtè romantisme noir...
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 769 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Mocky devient cette fois un journaliste constamment censuré et qui décider de créer un journal clamant haut et fort toutes les vérités. Oui pourquoi pas, l'idée n'est pas mauvaise. Dans ce film, on retrouve très bien toutes les manières des acteurs jouant dans des polars français des années 70, à savoir les cravates, les blazers fermés au milieu avec un seul bouton, les gitanes ou gauloises et quelques répliques bien pensées et bien trouvées. Un linceul n'a pas de poches (1974) est un film correct, qui tient la route mais qui ne révolutionne pas le monde du polar.
    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2009
    C'est un réel plaisir de suivre des monstres sacrés comme Francis Blanche, Michel Serrault, Galabru, Longsdale, etc. Les seventies en France sont bien retranscrites avec cette sexualité présentée du seul côté mâle dans la manière de ressentir, le donjuanisme qui fait pour le héros tomber ces dames comme des mouches (à grands renforts de Sylvia Kristel, stéréotype du "phallocrate" patenté), d'un bout à l'autre de l'échelle sociale, avec la dame de coeur, celle "qui n'a pas que ses fesses" à offrir. Balbutiements de l'IVG aussi en ce temps-là... Reconnaissons que ça b... dans tous les coins ! Du côté de la presse, un décorticage en règle par ce grand ado qu'était encore Mocky, le mythe de LA vérité, pleins feux sur l'idéalisme estudiantin gavé d'égalité des classes ! Abstraction totale de la presse échappant au pouvoir par son indépendance : quid d'une exception comme "Le Canard Enchaîné" datant de 1915 dans sa forme déjà acerbe et encore plus pimentée dès le début des années soixante-dix ?... A l'actif de ce tumultueux Mocky de plus de deux heures, hormis les acteurs tous à leur affaire : des fulgurances, de bons mots, une photo soignée et le tube international à la trompette et à la flûte de pan (résultat d'une cassette glissée par des amateurs dans la boîte aux lettres du cinéaste et qui lui permit de financer d'autres films). S'il faut comparer cette sombre mésaventure avec le sort des journalistes toujours plus phagocytés par le pouvoir en 2009, disons qu'il reste de farouches indépendants, sans oublier cette incroyable brèche qu'est Internet dans l'expression générale !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2009
    Un film fabuleux au casting légendaire. Vraiment çà change des conneries qu'on voit aujourd'hui. Merci M.Mocky et surtout ne changez pas, le cinéma français à besoin de personnalités comme vous!
    Plume231
    Plume231

    3 906 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2011
    Jean-Pierre Mocky réunissait encore une fois autour de lui ses "gueules habituelles" pour cette fois s'attaquer à la Liberté de la Presse. Le propos est parfois vraiment trop appuyé (même pour un Mocky!) pour vraiment convaincre et être totalement puissant, et il n'évite pas quelques longueurs inutiles. Mais le film sait faire un certaine effet, c'est toujours jouissif de voir le cinéaste s'en prendre aux élites bien-pensantes, et puis cela permet encore une fois à ses acteurs de faire des numéros pour la plupart formidables. Un Mocky qui juste au-dessus de la moyenne disons-le.
    landofshit0
    landofshit0

    275 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2008
    Comme le dit victor lanoux''Mocky et le seul génie sans talent''et malheureusement c'est certainement vrai.Car Mocky arrive a faire un film avec n'importe quel sujet de conversation.Cette fois si il s'attaque comme bien souvent a un problème de société,la liberté de la presse.Alors même si les films de Mocky ressemble a un grand n'importe quoi(une coccinelle est transformé en Rolls roys),interprété par des acteurs choisi dans la rue pour leurs gueules et non pour leurs qualités de jeu d'acteurs(Mocky tiens le rôle principal du film et c'est quelque chose).Ces films ont le mérites de poser des questions sur des relations humaines souvent douteuse.Mocky reste un ovni du cinéma français actuel,il se pose toujours des questions et nous en fait partager les inquiétudes.Un Mocky est identifiable a des kilomètres car il est unique en son genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Voilà un film formidable, bien que légèrement biscornu dans sa structure, ce qui est habituel dans les films de Mocky. Le génie et le côté critique de Mocky occupent tout le film, à la fois à travers des dialogues surprenants et captivants (qui sont pour moi les meilleurs du cinéma français et peut-être plus encore) ; ainsi qu'à travers la vision et la description des mondes politique et journalistique mêlés.
    En plus de ça, "Un Linceul n'a pas de Poches" rassemble une pléiade d'acteurs aussi connus que bons (mention spéciale pour Jean-Pierre Marielle), et une musique douce et triste tout simplement magnifique.
    Le sujet de la liberté d'une presse censurée et achetée par des politiciens influents et corrompus est, certes, intemporel et intéressant, mais Mocky le rend passionnant, et je dois dire que j'ai du mal à comprendre comment il fait et pourquoi j'adore ce qu'il fait ici ! Phénomène étrange mais film génial !
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 301 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2021
    Ce film est une bombe! Toute la "haute" société se fait littéralement exploser. Ce film démonte toute la main mise des possédants sur tous les maillons de commandement de la politique aux médias, tout en flirtant avec la voyoucratie et ceux qui peuvent, qui veulent bien résister sont bien peu nombreux. Et le pire dans toute cette affaire, c'est que par beaucoup d'exemple, contemporains ou un peu moins, cela ressemble diablement à la réalité. Tellement ressemblant comme pourrait penser qu'il s'agit d'un documentaire.
    Le casting est excellent, et les acteurs sont parfaitement dans leur rôle mais celui des salauds. Et il y en a beaucoup!
    A voir par tous sans exception pour que ce film soit bien mieux connu et pour aiguiser la curiosité de tous sur ceux qui nous dirigent.
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