Film culte des amateurs de cinéma "gore", Maniac fit scandale à l'époque de sa sortie en 1980 en raison de la violence graphique extrême de ses meurtres et de l'atmosphère particulièrement poisseuse du film. Sa légende, Maniac l'a bâtie au film des années, notamment à travers les nombreuses locations de vidéos.
Conséquence logique de la violence de Maniac, le film a été présenté dans différentes versions plus ou moins censurées selon l'époque et les pays. Ainsi a-t-il été en partie censuré en Australie et en Grande-Bretagne, alors qu'une version présentée comme complète a vu le jour en DVD américain sur une durée de 88 minutes.
Les maquillages impressionnants de Maniac sont l'oeuvre de Tom Savini, véritable spécialiste du maquillage sanglant dans les années 80, avec notamment à son actif Vendredi 13 de Sean S. Cunningham, Zombie de George A. Romero ou Trauma de Dario Argento. Certains effets sont également à mettre à l'actif de Rob Bottin, créateur de The Thing pour John Carpenter.
Maniac marque la première collaboration de son réalisateur William Lustig avec l'acteur Joe Spinell, également scénariste et producteur exécutif du film, qu'il retrouvera en 1982 dans Vigilante - justice sans sommation. Le succès du film doit beaucoup à la performance glaçante de son acteur principal, qui restera à jamais marqué par son rôle jusqu'à sa mort accidentel en janvier 1989 alors qu'il était sur le point d'entamer le tournage d'un Maniac 2 qui n'a jamais vu le jour.
Selon la légende inhérente aux films cultes, Maniac aurait été en grande partie tourné à New York sans aucune autorisation. Les scènes étaient alors tournées le plus vite possible avant que les véhicules de l'équipe n'entament de véritables courses poursuites avec la police new-yorkaise.
Maniac devait originellement s'ouvrir sur une chanson homonyme, finalement abandonnée. Interprété par Michael Sembello, celle-ci a été reprise quelques années plus tard dans Flashdance, pour faire le tour du monde des radios.