Avis sur The Thing

Un excellent film de John Carpenter. Kurt Russell campe un chasseur qui tente de tuer une chose tapi dans l'ombre. Une bonne fiction culte des années 80.

Avec un hui-clôt ainsi qu'un scénario rappelant Alien, The Thing, est un film d'épouvante qui a un peu vieillit, mais qui conserve un vrai charme et qui continue à faire froid dans le dos.

Généralement, les remakes sont généralement considérés comme étant des œuvres sans grand intérêt qui ne cherchent qu’à surfer sur un succès passé. Toutefois, il arrive que certaines réadaptations fassent oublier les films dont elles sont inspirées (il est évident que la majorité des fans du Scarface de Brian De Palme ignore l’original d’Howard Hawks). The Thing fait partie de cette catégorie. En effet, bien qu’ayant été un échec commercial à sa sortie, le film de John Carpenter a plus marqué le public que La Chose d’un autre monde de Christian Nyby, produit (et co-réalisé diront les mauvaises langues) par le même Howard Hawks.
Si le film de 1951 adaptait très librement le roman de John W. Campbell (Who goes there ? sorti en France sous le titre La Chose) en faisant de la Chose une créature clairement identifiable, Carpenter choisit d’être nettement plus fidèle à l’œuvre d’origine en la refaisant devenir une créature adoptant la forme de ceux qu’elle tue. On oublie donc l’allégorie anti-communiste de Nyby et Hawks pour offrir un discours totalement différent à l’ambiance paranoïaque où l’adversaire est cette fois un ennemi intérieur.
Comme à son habitude, Carpenter adopte une mise en scène classique mais sachant bien gérer la tension d’un récit implacable. Le film bénéficie aussi d’effets spéciaux toujours impressionnants de nos jours, de la présence Kurt Russell et d’une musique, certes peu présente, signée par le grand Ennio Morricone mais qu’on dirait écrite par Carpenter lui-même.
Ainsi, The Thing reste une œuvre pessimiste assez prenante et un des grands classiques de John Carpenter qui devrait plaire à tous les amateurs de cinéma fantastique.

Un grand classique du film d'horreur signé John Carpenter, d'une flippance extrême, beaucoup imité, rarement dépassé. Kurt Russell est monumental.

The Thing est un film culte du cinéma d'horreur .
Malgré qu'il date de 1982 il n'a pas vieillit , les acteurs sont bon et on a une ambiance excellente , oppressante
Pour l'époque les effets spéciaux sont vraiment bon .
The thing reste un film culte a voir absolument pour tout fan d'horreur !

Film de transition entre un cinéma fantastique suggestif et un genre plus gore, cette perle de Carpenter est un modèle de tension dramatique et de narration horrifique. L'honnête série B de l'époque est devenue avec le temps un grand classique.

Réalisateur incontournable des années 80, John Carpenter a durablement marqué l’histoire du 7e art et magnifié le cinéma fantastique dont il a fait son fonds de commerce. Je n’ai, pourtant, vu que très peu de films du maître… sans doute craintif à l’idée que le spectacle proposé ait mal vieilli (problème récurrent des films des années 80). La claque que m’a foutu "The Thing" (pourtant remake de "La chose venue d’un autre monde", sympathique film SF archétypal des années 50) a été d’autant plus belle ! Ce n’est pas compliqué : ce film est, tout simplement, un peu bijou d’oppression et de paranoïa qui a inspiré toutes un de génération de cinéastes (voir, par exemple, Robert Rodriguez et son "Faculty"). Il faut dire que John Carpenter a eu l’intelligence de ne reprendre que le cadre du film original (une base perdue dans l’Antarctique) et la présence d’un mystérieux extra-terrestre… ce qui lui permis d’éviter le piège de la redite mais, également, du survival horrifique où le monstre se contente de tuer les personnages les uns après les autres (idée d’autant plus judicieuse que "Alien" est sorti 3 ans avant). L’intérêt du réalisateur ne se porte, d’ailleurs, pas tant sur la Chose en elle-même que sur les conséquences de sa présence dans cette base américaine. En lui conférant des facultés métamorphes lui permettant de copier sa victime, Carpenter transcende la menace que représente la Chose qu n’a pas d’apparence propre et apparaît davantage comme un virus (on est loin de l’alien végétal du film original) et, surtout, transforme son film en un sommet de tension continue où il est impossible de se fier à qui que ce soit. Le spectateur est, lui-même, mis à rude épreuve puisqu’il en vient à douter de tous les personnages, y compris le héros McReady (fantastique Kurt Russell, qui éclabousse le film de sa cool attitude)… ce qui change des films habituels où on sait que le héros désigné est pur et survivra ! Ce sentiment de parano est formidablement orchestré par un scénario brillant, qui a l’intelligence de ne pas donner toutes les réponses spoiler: (comment la Chose s’est-elle emparée de certains personnages ? quand et comment tente-elles de brouiller les cartes ?)
ce qui rapproche le spectateur de la situation des personnages et évite les sempiternelles scènes d’explications (assénées, en principe, par un personnage invraisemblablement omniscient) ainsi que certaines scènes dispensables (pas de flash-back explicatifs et c’est tant mieux !). Quelle idée de génie, d'ailleurs, de démarre l'intrigue tout juste après spoiler: un premier massacre qu'on ne voit jamais à l'écran et dont le pouvoir d'évocation est forcément terrible (voir l’exploration de la base norvégienne)
. La parano est, également, transcendée par la fantastique mise en scène de Carpenter qui impose une ambiance extraordinairement pesante au film par le biais d’une musique géniale (Ennio Moriconne à la baguette… en lieu et place de Carpenter qui officie d’habitude à ce poste), d’un jeu de lumière où l’obscurité est magnifiée, de décors très réussis et, plus généralement, d’une réalisation qui prend son temps… pour mieux surprendre le spectateur lors des séquences plus horrifiques. Ces scènes spoiler: (où la Chose se révèle en déformant monstrueusement le corps de son hôte)
ont fit la renommée du film (mention aux effets spéciaux en animatroniques, incroyables pour l’époque et qui tiennent encore la dragée haute aux SFX discutables de certaines productions horrifiques actuelles)… mais, paradoxalement, ne sont pas son moteur principal. Elles servent davantage à crever l’abcès de tension pure qui s’est accumulée jusque-là et sont, pour certaines, de fantastiques moment de terreur spoiler: (ah, Windows en cours de transformation et son monstrueux cri dans la nuit !)
. Ceci étant dit, même les séquences moins horrifiques nous réservent de très grand moments, tels que spoiler: l’intrigante scène d’intro avec l’hélicoptère chassant le chien, la cultissime scène du test sanguin ou encore la génialissime séquence finale, d’une noirceur superbe
. Enfin, Carpenter réussit un sans faute en soignant ses seconds rôles qui ne sont pas qu’un tas de futures victimes fongibles mais une galerie de personnages attachants (et surtout, bien différenciés) dans lequel se fond parfaitement le héros McReady. On retiendra, notamment, Donald Moffat en chef de la sécurité, Keith David en mécano, Wilford Brimley en chercheur ou encore Charles Mallahan en météorologue. Que reprocher, dès lors, à "The Thing" ? Une imagerie 80’s qui parait un peu vieillotte aujourd’hui ? Le film a bien moins souffert que bon nombre de ses contemporains. Un sujet forcément moins grand public ? C’est le cas de tous les films d’horreur. Non vraiment, en cherchant, je ne trouve rien à redire à ce film qui restera comme l’un des chefs d’œuvre de Carpenter.

John Carpenter a toujours voué une passion dévorante pour l'oeuvre de Howard Hawks ("Assaut") et plus précisément pour "La Chose d'un autre monde" co-réalisé avec Christian Nyby en 1951 dont il réalise un remake en 1982. Résultat : un cuisant échec à sa sortie et un contraste ravageur avec "ET" pour ce qui doit être considéré comme le chef-d'oeuvre de son auteur. Pour ce film le cinéaste s'entoure du fils de Burt Lancaster au scénario et laisse son habituelle place de compositeur à Ennio Morricone qui parvient à soutenir le climat anxiogène du film. "The Thing" est un huis-clos maîtrisé de bout en bout, avec comme d'habitude un côté très western, ponctué de scène de silences, de soupçons et de regards inquiétants. Mais ce qui participe également à la réussite du film reste la créature en elle-même, sublimée par les effets spéciaux de Rob Bottin. Ajouté à l'inventivité de Carpenter, cela donne des scènes d'une grande efficacité, incroyablement jubilatoires. Jubilatoire est vraiment le mot qui convient pour qualifier "The Thing" ! Un véritable régal !

Un des meilleurs films de John Carpenter ! Grand classique du cinéma d'horreur des années 1980, par l'un des maitres du genre, "The Thing" est un film tres intelligent, qui parvient avec beaucoup de justesse a imposer une ambiance sombre et inquiétante, grave a un suspens tres puissant et a une histoire franchement prenante... Les scientifiques d'un camp de recherche situé en Antartique découvrent une affreuse et curieuse bébête dans la glace, ils la gardent pour l'étudier, mais une fois décongelée cette "chose" reviens a la vie... Elle a la capacité de prendre la forme qu'elle souhaite, élément important, car a un moment arrive le doute : X personnage est-il bien lui-même, ou la chose qui se fait passer pour lui ?? Un film d'une grande intelligence, marqué par des acteurs parfaits (dont Kurt Russel, qui est excellent), et une mise en scene génialissime, les effets visuels sont sincerement géniaux, le sanglant est tres réaliste tout en étant extravagant, c'est superbe !! Un remake d'une série B des années 1950, tres audacieux, qui change une grande partie de l'histoire, et a l'avantage de nous montrer beaucoup plus souvent "la chose".

Un classique avec des les effets spéciaux plus que corrects. Une atmosphère de folie, les acteurs sont bons. John Carpenter met en scène de manière brillante.

Malgré le poids des années, l'impact de The Thing est resté le même. Comme pour Assaut, Carpenter se plaît à enfermer ses personnages dans un huis-clos et à observer leur comportement. A ceci près que l'ennemi ne provient plus de l'extérieur. Enfin, il vient de l'espace de par son origine. Mais comme il change tout le temps d'hôte, ça en fait un ennemi indétectable. Tout du moins, quand il le devient, c'est souvent trop tard. Un climat de paranoïa et de claustrophobie s'instaure vite entre ce groupe de scientifiques coupés du monde. Car au dehors, la tempête de neige fait rage. Les communications avec l'extérieur sont coupées et ils ne doivent compter que sur eux-mêmes. The Thing a eu une telle influence qu'un épisode de la première saison de la série X-Files écrit par le futur réalisateur James Wong s'en est fortement inspiré et qu'il est considéré comme un des meilleurs par ses créateurs. Il faut dire que la transformation de la créature est impressionnante. Même encore aujourd'hui. Son responsable a fait fort car elle est particulièrement terrifiante. Et comme il n'y a aucun moyen de savoir de prime abord qui est contaminé (sauf en faisant une analyse de sang), tout le monde est potentiellement infecté. Tout le monde se méfie de tout le monde. Comme quoi, pas besoin d'effets spéciaux incroyables pour faire un chef d’œuvre d'horreur et de science-fiction. Un bâtiment, quelques armes, Kurt Russell, un monstre hideux et invulnérable. Et l'immense John Carpenter évidemment.

Ce film est la référence du film d'horreur muni d'une ambiance glauque et d'un gore à en laisser bouche bée. Du suspens, du sang et un bon jeu d'acteur (un Kurt Russel dans ses débuts, génial), c'est un très bon divertissement. Âmes sensibles s’abstenir, la chose ne rigole pas.

Un grand classique de l'horreur et de loin mon Carpenter préféré! Je l'ai vu il y a longtemps mais pourtant ce film m'avait marqué. Bien sûr certains trucage paraîtront désuet, mais ce film dégage une intensité et une angoisse incroyable. A noter l'une des scènes les plus cultes de l'horreur quand Kurt russel attache ses amis pour découvrir lequel d'entre eux est "the thing"!
Vraiment bien, quasiment au même niveau que "Alien" mais "the thing" viellit un peu moins bien je pense.

Dans une atmosphère paranoïaque savamment entretenue, Carpenter nous offre un thriller horrifique particulièrement soigné, développant autant son propos que ses personnages, et calibrant sa mise en scène de manière à soutenir l'intérêt de l'histoire pendant deux heures, avec des relances régulières de l'action sans verser dans les travers qui envahiront par la suite le cinéma de genre. Avec des effets spéciaux à la pointe (pour l'époque évidemment) et une gestion millimétrée des éléments de son intrigue, The Thing demeure d'une troublante actualité car ouvert à des parallèles sans fin.

The thing est, malgré les années, un très bon film d'épouvante-horreur, de part sa créature multiforme qui menace tous les chercheurs, de part la musique psychotique et de part toute l'angoisse que l'on accumule. Certes tout n'est pas parfait, comme quand on ne sait pas s'il peut y avoir plusieurs créatures en même temps ou de savoir qui est contaminé ou pas, mais cela fait aussi partie du suspense. Parfois, il n'y a pas de transition entre certaines scènes et cela est dommage. A voir, en sachant que la créature à beaucoup vieillit.