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    Harakiri
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    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2024
    Critique âpre de l'appropriation hypocrite du code d'honneur des samouraïs par des usurpateurs étrangers à la réalité de la vie du ronin déchu, l'intrigue manifeste la violence éprouvée par ceux qui de héros deviennent hères, désormais laissés pour compte face à une réalité reniant leur(s) valeur(s). Sarcastique, le récit se complait cependant dans une partie larmoyante à la tonalité théâtrale, emphatique, qui déborde sur certaines interprétations. Or, la réalisation épurée en un élégant noir et blanc mettant en exergue des éléments symboliques, d'un combat entre brise venteuse et cimetière à une armure de guerrier vidée de toute substance ainsi qu'un fascinant Tatsuya Nakadai confèrent force et attrait à cette histoire de revanche amère dont la quête de rédemption s'efface derrière les enjeux politiques d'une histoire manipulée au service du clan régnant. Lucidement pessimiste.
    HolyGorillaMonkeApe69
    HolyGorillaMonkeApe69

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2023
    Mon film japonais préféré après Nobody Knows. Parfait à absolument tous les niveaux. Les acteurs délivrent chacun une performance d'une extrême intensité, la photographie est subliSSIME, et que dire de la réalisation... C'est tout simplement le gâteau sous la cerise ! J'ai été abasourdi devant tant de modernité. Il s'agit là à mon avis du film qui utilise le mieux les plans débullés (ou "dutch-angles"), et les mouvements sont chirurgicaux, millimétrés. Pour ce qui est du fond, le film questionne avec finesse l'honneur et autres principes si chers à tout samouraï qui se respecte. Il nous montre des personnages humains et faillibles, loin du cliché du héros solitaire et téméraire au sabre capable de vaincre 10 hommes en même temps, ce qui est vraiment appréciable. Le film est entaché par un léger détail : je trouve vraiment dommage le fait que l'apogée de la tension sois déjà atteinte dès les 25 premières minutes du film (dans une scène d'anthologie).
    Pandora
    Pandora

    43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2022
    Le film aurait pu etre un petit chef d'oeuvre... malheuresement le film démarre vraiment à la 45 eme minutes.
    C'est très bien mais je trouve le film surestimé.
    Hotinhere
    Hotinhere

    449 abonnés 4 793 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Une tragédie classique à la japonaise, dans un N&B fascinant, qui dresse le récit captivant et émouvant de la vengeance d'un samouraï, dans un pays où le déshonneur est pire que la mort. 4,25
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    Seppuku, film d'un certain Masaki Kobayashi que je découvre tout de suite m'a littéralement crever le bide ! Non le jeu de mot n'est vraiment pas de trop.

    Que se soit dans son déroulée, dans sa narration non linéaire oscillant entre les histoires avant croissement, dans sa conception, son huit-clos obsédant, dans ses images, ses mouvements, de par sa direction ou que se soit de par cette intrigue sur fond de drame sur une condition humaine si trouble, j'en suis bouche bée ...

    spoiler: La violence de ce Seppuku en début de film, avec son sabre en bois est d'une violence inouï ... L'horreur de ce jeune homme s'évertuant à se donner la mort par ce moyen coupe le souffle de toute personne momentanément touché par le sort atroce qu'il s'inflige. La tragédie qui le frappe en amont, celle que l'on découvre au fil du récit de son " successeur " ne fait qu'encore plus de peine. L'agonie du petit enfant, Kingo, tué par une fièvre dont tous sont témoins est une autre séquence absolument insoutenable de ce film qui n'aura de cesse de me poursuivre à l'avenir je le sais ...


    Je ne vais pas tarir d'loges chaque protagonistes de film au cas par cas. Je les englobe dans mon admiration la plus totale ! Chacun opère à rendre inoubliable son visage, dans la vie comme dans son départ ...

    Un film grandiose, un pur Chef d'Œuvre de Cinéma ! Une chance de finir cette année 2022 avec cette découverte, un monument en soi qui date et dont j'ignorais à ce jour l'existence, j'y reviens vite, très vite.
    GéDéon
    GéDéon

    62 abonnés 454 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    En 1962, le réalisateur japonais Masaki Kobayashi signe une fresque historique et humaine passionnante malgré son caractère austère. Au XVIIème siècle, le Japon féodal est frappé par la pauvreté et la famine. Pour en finir avec cette misère, un samouraï errant demande alors au maître du clan li à se faire hara-kiri dans son château. A l’exception de la dernière partie, l’intrigue de ce film repose sur de longs dialogues à la fois réfléchis mais également codifiés par une culture étrangère à la nôtre. Ces monologues sont toutefois rendus captivants en raison d’une mise en scène théâtrale renforçant leur caractère dramatique. L’action reste avant tout cérébrale, mais ne cesse de monter crescendo. Bref, une œuvre puissante sur le sens de l’honneur et de la vengeance.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    La beauté des images, la qualité de la mise en scène et l'intensité des scènes de combat sont réelles mais un peu mises à mal par des dialogues redondants et moralisateurs. La séquence la plus belle reste, selon moi, celle de l'affrontement du héros avec le maître d'armes du clan, dans la plaine balayée par le vent. Une œuvre qui a vieilli mais qui mérite le détour.
    Isaac L
    Isaac L

    6 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2022
    Hara Kiri était un film pour lequel j'attendais beaucoup, mais j'ai été assez déçu malheureusement.
    Pourtant dès le début ça donnait envie, dès le premier plan même : un homme solitaire vient remettre en cause l'autorité d'un clan entier. J'ai beaucoup aimé le personnage principal, qui se trouve étrangement très attachant. Son entêtement vis à vis de son suicide et la manière dont il parle de sa mort de manière nonchalante en font un personnage hors du commun à bien des égards. Hara Kiri, au delà du suicide, va également parler de l'honneur et du courage, choses clefs pour un samouraï. La mise en scène est captivante, de même que la musique, les deux s'ajustant parfaitement au rythme du film. Les rares scènes de combats sont assez magistrales, il y a un mélange d'art (les plans sont magnifiques) et de violence crue et réelle (mais jamais dans l'outrance).
    Mais mon problème réside dans la narration, que j'ai trouvé mal équilibré et peu intéressante. Ce n'est vraiment pas objectif, mais je ne me suis jamais vraiment senti impliqué dans le scénario. D'autant plus que les flashbacks sont un peu trop longs pour ce qu'ils ont à raconter.
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2022
    Voilà un film à la narration remarquablement maîtrisée. La réalisation est sobre mais efficace. Un rônin, samouraï désœuvré dans le Japon médiéval, se présente devant l'intendant d'un prestigieux clan et demande à se faire harakiri. Cette trame simpliste n'est qu'un prétexte pour traiter des enjeux fondamentaux : le sens de l'honneur, l'hypocrisie des classes qui se prétendent supérieures, la préservation de son humanité face à un code d'honneur rigide et suranné. Le rônin, d'être pathétique au départ, se transforme peu à peu spoiler: en vengeur impitoyable
    , cependant que "l'honorable" clan qui lui fait face se révèle hypocrite et lâche. Le réalisateur prend un malin plaisir à étaler au maximum la progression du récit. Le rythme s'en ressent et écœurera sans doute quelques cinéphiles, mais voir l'intendant s'obliger à écouter jusqu'au bout le samouraï déchu, et lire l'incompréhension puis la peur dans ses yeux est assez jouissif. Le film délivre une puissante charge contre l'arrogance des puissants et pose la question de la légitimité du pouvoir.
    TUTUR29
    TUTUR29

    24 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2022
    J'ai regardé Harakiri par pure curiosité, je ne m'attendais pas à être conquis par un vieux film japonais de 1963. Et pourtant, Harakiri m'a totalement bluffé. Le rythme lent, couplé au charisme et à l'honneur dont fait preuve certains personnages, offre un souffle épique tout le long du film malgré le peu de scènes d'action. L'histoire derrière Masamoto se révèle peu à peu et nous tient en haleine avec brio, un suspens insoutenable. Si le film a un peu vieilli dans ses chorégraphies où on remarque tout de suite qu'aucun coup porté n'est réel, sur le reste, Harakiri reste une démonstration de suspens et de tension, remettant en cause l'idéologie des Samuraïs. Bref, un excellent film, je vous le recommande chaudement !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 647 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2021
    Ce film a une excellente première demi-heure. Il y a le stoïcisme et l'honneur combinés à une exécution cruelle qui prend aux tripes. Ensuite les dialogues deviennent terne alors qu'Hanshiro s'assoit sur le billot et joue avec l'esprit des nobles et met en place son complot. Puis il s'avère que le plan de vengeance d'Hanshiro implique de nombreux flashbacks inutiles et des dialogues redondants sur des sujets ennuyeux le tout couronné par quelques combats encore plus ennuyeux. Comment peut-on faire un film qui glorifie le suicide cela me dépasse et je l'ai éteins quand le film glisse vers un débat sans fin sur l'honneur de ce qui est sois disant le plus profond...
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 439 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Auréolé du grand prix du jury au festival de Cannes, en 1963 "hara kiri" est un chef-d'oeuvre. Son réalisateur M.Kobayashi n'a pas réalisé plus de 15 films et certains sont toujours inédits en France, bien qu'ils aient été réalisés il y a plus de 50 ans. Hara kiri est selon moi le chef d'oeuvre du réalisateur avec "kwaidan" autre film particulièrement impressionnant. Il est connu aussi pour avoir réalisé "Rebellion" ( film voisin d'hara kiri) et " la condition humaine " , plus long métrage de l'histoire du cinéma (9hoo de projection en trois parties). Harakiri souligne la vision déterministe de la vie et l'absence de liberté dans les décisions humaines . Ceux qui le nient seront ici châtiés . Comme le film repose sur un procédé scénaristique ou peu à peu se dévoilent les véritables intentions du héros, il est possible qu'il perde un peu en tension lorsqu'on le revoit. Magnifiquement interprété et photographié, "harakiri", film de samouraï à la problématique intemporelle, est un monument de l'histoire du cinéma . Toutefois, les amateurs exclusifs de jeux vidéos et de blockbusters passeront leur chemin.
    Patjob
    Patjob

    25 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 février 2021
    Avec ce film extrêmement marquant, Kobayashi transcende le film de genre (le film historique et théâtralisé de sabre japonais) pour livrer une tragédie terrible et une dénonciation sociale. La première demi-heure est époustouflante et confine par sa cruauté morale et physique à la limite du soutenable, puis le rythme de la narration s’étiole un peu avec de trop longs flash-backs. Car c’est dans la maison du clan Iyi, et plus encore dans la cour où le Harakiri doit se dérouler, que se concentre toute l’intensité du film. Au service d’un scénario de haut vol, Kobayashi déploie une mise en scène sobre et, dans l’esprit des évènements racontés, presque rituelle (voire tous ces retours dans la cour par un lent zoom avant sur le personnage principal montré de dos). Il affirme, par la voix de son personnage, et à titre personnel, que le code d’honneur tant mis en avant par les clans au pouvoir n’est qu’une façade hypocrite, dépourvue d’humanité. Que plus généralement les conventions sociales rigides sont un instrument de contrôle et de domination. Et que les versions « officielles » de l’histoire peuvent l’être aussi.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2020
    Je suis rarement d'accord avec les critiques "qui savent" mais ce film, vu complètement par hasard à la BNF, est une oeuvre superbe dont je pensais au départ regarder 2 minutes et que j'ai fini par regarder en intégralité, happé par l'histoire et la puissance du thème. Certaines scènes sont vraiment marquantes, et les acteurs sont vraiment épatants. Le message est fort, le scénario prend des risques, le tout est d'une grande beauté plastique, franchement c'est un classique qui le mérite.
    PERMIS de CRITIQUER
    PERMIS de CRITIQUER

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Ma première expérience avec un film de Kobayashi fut "Rebellion", un chef-d'œuvre incontestable du septième art seulement égalable par les grandes épopées dramatiques de Kurosawa: "Kagemusha", "Ran". C'est alors que vint le visionnage d'un film dont j'avais entendu parler à mainte reprises comme étant un incontournable du chambara: "Harakiri", du même Kobayashi. Difficile il est vrai , pour les adeptes du chambara de résister à un film au nom si explicite, révélateur et à la fois si mystérieux et énigmatique. En effet ce titre "Harakiri" renvoie à ce code du bushido, cet honneur du samouraï qui cultive l'imaginaire du public occidentale. Mais à travers ce mot et plus largement ce film, Kobayashi dans sa traditionnelle ligne contestataire met en accusation un système, celui du régime autoritaire des Shoguns Tokugawa du XVIIe siècle, un système dépourvu de toute humanité reposant sur le code du samouraï (bushido), sous couvert duquel il porte un regard avisé et un brin pessimiste sur la société japonaise du XXe siècle, un mode opératoire qui se retrouvera cinq ans plus tard dans son second film de sabre: "Rebellion". Le film est d'une incroyable modernité, le noir et blanc est sublime, le moindre mouvement d'un personnage ou de la caméra est un bijou de perfection réglé au millimètre, les décors rigides, clos, et la symétrie maladive du réalisateur créés, en plus de l'angoissante musique de l'inimitable Toru Takemitsu, une désagréable sensation d'enfermement qui présage de la cruauté constante du film. Car oui, "Harakiri" comme un grand nombre d'œuvres de Kobayashi est un film cruel, jugez-en par vous même… le harakiri que le jeune Chijiwa Motome pratique à contre cœur avec une simple lame de bambou, littéralement rongé par la peur, sous le regard presque amusé de ses "assassins" est sans nul doute la scène la plus cruelle qu'il m'ait été donné de voir au cinéma, mais cette scène, si horrible soit-elle, demeure d'un réalisme et d'une modernité incroyable: la souffrance peut littéralement se lire sur le visage de Motome, dont le corps crispé se recroqueville de douleur sur sa lame de bambou, le sang est lui aussi d'un réalisme saisissant, ajouté à l’inimitable et angoissante bande originale du compositeur Toru Takemitsu la scène devient effrayante, cruelle et incontestablement marquante. Ce qui rend ce film incontournable, c'est aussi le rôle principal, celui de Hanshiro Tsugumo interprété par l'illustre Tatsuya Nakadai. En effet, ce personnage bien que plutôt froid au premier abord devient de plus en plus proche de nous à mesure que le film avance et que sa dure histoire est révélée. Dans ce film, Nakadai joue un rôle très différent des personnages névrosés des films de Kurosawa que sont "Yojimbo" et "Sanjuro", il interprète cette fois les rôles d'un père et d'un grand-père aimant dont le seul plaisir est de profiter de sa famille, un rôle dont il s'accommode parfaitement et qu'il interprète comme à son habitude fiévreusement et avec une perfection phénoménale. Si dans la première partie de cette critique j'ai déjà vanté les mérites de la mise en scène de Kobayashi, le grand duel entre Tatsuya Nakadai et Tetsuro Tamba est une œuvre d'art à elle seule. En effet, les prises de vue sont superbes, le combat une fois lancé est une chorégraphie réglée au millimètre, une gracieuse danse entre les deux samouraïs, ce qui fait de ce duel, qui a pour seul défaut un très léger manque de naturel, un véritable modèle du genre. Ainsi, "Harakiri" est un chef-d'œuvre du cinéma, pas seulement japonais mais aussi mondial, qui propulse incontestablement Masaki Kobayashi au rang de grand maître du septième art.
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