Ne vous fiez pas aux dix premières minutes qui sont assez soporifiques. Ce film est une perle. Son premier atout est l'histoire racontée : terrible, elle vous prend aux tripes. Ensuite, le suspense, savamment distillé. Les flash-backs sont parfaitement exploités. Troisième qualité de ce film, l'ambiance, croisement d'une musique que l'on apprécie pas forcément mais qui colle bien à l'histoire, et d'une esthétique envoutante, avec ces cheveux de samouraï flottant dans le vent. Autre intérêt, les combats, ou plutôt les ballets, tant ils sont beaux. Enfin, l'acteur Tatsuya Nakadai impose sa classe et son charisme. Au final donc, un chef d'œuvre.
Oulà ! Je ne vois pas l'interet de ce film l'intrigue, soit il n'y en a pas soit je n'ai pas compris (ça doit etre surement ça) mais je ne le regarderais pas une deuxième fois ! Il est d'un ennui !!! Seul la scène du combat était bien entre le maitre d'armes et le héros. Les trucquages sont aussi très bien fait pour l'époque et puis bien sur, l'interet historique, les décors. Sans ça, ce film en noir et blanc est à jeter.
Un classique de base & d'époque dans 1 genre rarement vu sur ces " parasites " respectables professionnels de la suspicion & empêchant l'éclosion d'autres davantage intéressants , et en l'occurence plusieurs suicides ! ; Ce film pouvant, de plus, être joint à l'ovni " La vie des autres " - les armes et les méthodes changeants. -
Un chambara magnifique qui traite un sujet difficile. A savoir le suicide par éviscération des samouraïs pour respecter le code d’honneur et ainsi avoir une mort digne. Un scénario monté de manière épatante qui nous présente la déchéance des samouraïs au 17éme siècle qui perdant leur maître sont réduit à la pauvreté et la famine. On assiste à un drame qui se dévoile peu à peu sous forme de flash back renforçant une narration qui met en haleine du début à la fin. Les combats sont impressionnants de réalisme et la prestation de Tatsuya Nakadai est grandiose. A conseiller !!!
Harakiri est un film tres lent. On risque de s'ennuyer pour ceux qui s'attendent a film d'acton. Mais, c'est une lenteur indispensable pour raconter ce genre de l'histoire.(Quelle interpretation de Nakadai) Quant a Masaki Kobayashi, il est realisteur a decouvrir tel que Kihachi Okamoto.
Dans le Japon du 17ème siècle, la tragédie d'un ancien samouraï et de sa famille: devenu misérable et remettant en cause le code d'honneur d'un clan adverse, le samouraï Tsugumo va se faire le détracteur du système. Une histoire dans l'histoire habilement montée par le cinéaste; on pense à la construction du récit de Rashomon. Le prodigieux réalisateur Masaki Kobayashi installe lentement son action dans le palais du clan Li, ses plans de caméra étant dignes d’un grand architecte. Par son beau noir et blanc, ses images magnifiques de beauté et celles très réalistes de cruauté, Harakiri n'est pas seulement un film de sabre mais une réflexion sur la morale et les codes de l'honneur. Tatsuya Nakadai est l'interprète hallucinant de Tsugumo, le samouraï déchu, qui nous laisse bouche-bée lors des scènes de combat dans le palais et en pleine nature. Un film exceptionnel.
Dans un Japon en paix où rôdent désemparés des samouraïs devenus ronins, Masaki Kobayashi réalise un drame personnel sur toile de l'Histoire dans "Seppuku" (Japon, 1962). Ecrit par Shinobu Hashimoto, l'ingénieux scénariste de "Shichinin no samurai" et "Rashômon", le film de Kobayashi erre parmis différents genres pour atteindre un propos humaniste, selon un but semblable au cinéma de Kurosawa. En premier lieu, l'oeuvre adopte les codes d'un film historique, témoignant du basculement angoissant que connurent les guerriers samouraïs au XVIIème siècle. Lors du long récit qui parcourt les trois quarts du film, "Seppuku" se transforme en un drame familial. La grande Histoire du Japon côtoie la petite histoire de famille. Le procédé est si courant dans ce genre de cinéma ambitieux que son galvaudage le rendrait presque désuet. Or l'éclatement du récit, par le biais de flash-backs révélateurs, et son éparpillement surprenant tout le long du film vitalisent le rapport que le film noue entre le Japon et l'institution de la famille. La petite forme ne se confond pas avec la grande pour la gonfler d'ampleur mais plutôt pour illustrer intimement une ambiance historique et un propos humaniste. Dans le dernier quart d'heure, Kobayashi ajoute à l'Histoire et au drame, un film de sabre fait de combats merveilleux et graciles. Cette métamorpose, auquel ne cesse de procéder le film, repose sur un principe bipôlaire, quasi-dialectique que la forme cinématographique traduit par le champ-contre champ. Très souvent, Kobayashi découpe ses séquences selon un principe dual, opposant l'énonciateur à son interlocuteur. En fondant son montage sur cette récurence du champ-contre champ (autre forme galvaudée), Kobayashi fait naître un rituel parmi les plans. Se répétant, réitérant les formes, multipliant les mêmes procédés au risque de lasser, le film emprunte une forme hiératique. Les influences nô qui commandent le jeu des acteurs finissent de rendre certain la liturgie du film.
Attention film à voir absolument! Je recherchais le titre de ce film depuis plusieurs années et je l'ai enfin retrouvé. Film marquant par sa narration et son scénario, "Harakiri" est plus qu'un film de sabre. C'est un conte sarcastique et moderne à l'époque du samourai. Il montre que dans certaines cultures, il y a pire que la mort: le déshonneur.
Seppuku est l'histoire d'une vengeance à la suite d'un acte d'une cruauté sadique inouïe (la scène la plus cruelle de l'histoire du cinéma?) sous prétexte de respect du code d'honneur qui devient ici le code de l'horreur et de la bassesse humaine réunies. L'histoire plutôt simple au premier abord est exposée à l'aide d'une habile narration en tiroir permettant de découvrir sa vraie complexité. Dans un premier temps, la version sommaire de l'intendant fait apparaître la victime comme un lâche manipulateur qui, suivant la Bushido, mérite amplement sa fin. La version réelle détaillée par Tsugumo montre que la lâcheté est en fait du côté opposé, construction rappelant quelque peu celle de Rashomon. Ce scénario de l'immense Hashimoto, convenait parfaitement à Kobayashi qui défendait la théorie selon laquelle le système instauré par le Shogun ne fonctionne correctement qu'en temps de guerre. En temps de paix, il mène à la déchéance morale, à la lâcheté, à la pingrerie et à la fourberie permettant aux caractères faibles d'assouvir collectivement leur revanche sur leur condition d'exécutant au détriment d'un jeune rônin indigent. Dès le premier plan, l'armure vide, aussi maléfique que surannée (plan auquel renvoie la manière dont l'utilisera le héros à la fin) donne le ton à la mise en image qui permet d'illustrer une progression logique et implacable. Il faut plusieurs visions du film pour s'en apercevoir, de multiples thèmes sous jacents étant traités en parallèles alternées, ce qui ne rend pas leur appréhension immédiate. A la première vision, le fil de l'histoire concentre davantage l'attention sur la suite du récit que sur la réflexion des scènes présentes ou passées. Filmé avec une rigueur absolue qui classerait presque Les sept Samouraïs dans la catégorie des comédies baroques, soutenu par une direction d'acteur exceptionnelle et un score musical de Toru Takemitsu en harmonie parfaite avec les images, Seppuku est un des films les plus important du cinéma japonais.
L'image du samouraï ,celui qui brave ses peurs,refoule ses sentiments et possède un code de l'honneur n'est pas l'image traditionnel que l'on retiendra dans Hara-kiri. Cela va au dela de ça, l'honneur du samouraï ne tiend plus sur des traditions perpétués de générations en générations. Ici l'honneur fait place à une folie meurtrière révélée par la raison....taratata trouvez vous donc l'occasion de visionner ce film "véritable guide pour les gens indécis dans les choix de la vie quotidienne". Un TRÈS bon film.