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    Killing Zoe
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    Maxime F.
    Maxime F.

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2023
    Parfait un film comme on n'en fait plus ... un début dans les nuits sombres parisienne ... drogue et alcool.
    Puis un vrai bracage avec son lot de crime et de folie ... un grand film violent et puissant
    Ricco92
    Ricco92

    217 abonnés 2 147 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2023
    En août 1994, le nom de Roger Avary était surtout connu pour avoir collaboré avec Quentin Tarantino sur Reservoir Dogs et plus amplement sur Pulp Fiction qui venait d’obtenir la Palme d’or. Il n’est donc pas surprenant de voir son premier film en tant que réalisateur, Killing Zoé, être coproduit par Tarantino.
    Il ne faut cependant pas penser qu’Avary serait une pâle copie de ce dernier. En effet, s’ils œuvrent tous les deux dans le film de genre violent, leurs styles sont assez différents. Killing Zoé est un long-métrage plus brut avec un style plus européen notamment dans la photographie qui est plus crue et délavée que chez Tarantino. Avary offre donc une réalisation plus réaliste spoiler: (malgré certains effets de mise en scène comme les déformations d’images pendant la scène de drogue, l’effet stroboscopique lors de la bagarre entre Zed et Éric ou le ralenti sur la mort d’Éric)
    . De plus, s’il se permet certaines citations cinéphiles comme son compère spoiler: (les extraits de Nosferatu le vampire de Friedrich Wilhelm Murnau pendant la scène de sexe)
    , Avary signe un scénario nettement moins référentiel et surtout laissant une place nettement moins grande aux dialogues. Alors que le début pouvait laisser augurer un film assez lent, le cinéaste accélère grandement le rythme spoiler: avec sa séquence du braquage (qui occupe toute la deuxième moitié du métrage)
    et surtout amène plus de tension et de violence (le film est tout de même interdit aux moins de 16 ans) spoiler: même si celles-ci étaient déjà présentes dès l’arrivée d’Éric
    . Cette seconde partie est donc la plus prenante mais ne pourra pas pour autant plaire à ceux qui avait été rebuté par l’amoralisme ambient ou la volonté évidente de choquer spoiler: (la présence de drapeaux français ensanglantés en est le symbole parfait)
    .
    Ce film plaira ainsi essentiellement aux amateurs de cinéma de genre et de films violents (on pourra trouver le fond un peu vain si on cherche autre chose) malgré la présence aux côtés d’Eric Stoltz de comédiens français qui aurait pu attirer un plus large public comme Julie Delpy et surtout Jean-Hugues Anglade qui est tout bonnement magistral et qui possède un rôle lui permettant de voler la vedette dès qu’il apparait.
    Servi par la musique entêtante de Tomandandy, Killing Zoé est donc un film de braquage qui devrait plutôt plaire aux amateurs du genre et de films provocants mais ne pas intéresser véritablement le reste du public. Toutefois, on ne pourra pas nier le fait qu’Avary réussit à s’éloigner très largement de l’imposante ombre de Quentin Tarantino, ce qui est déjà un exploit non négligeable.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    101 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2022
    Premier long-métrage de Roger Avary – un proche de Quentin Tarantino avec qui il collabora dans les années 90 sur les scénarios de Reservoir dogs, True romance et Pulp fiction avant de se brouiller avec lui – Killing Zoe est une jouissive plongée dans un Paris parallèle, déglingué et déjanté aux côtés d’une bande de junkies qui projette le braquage d’une banque internationale dans les beaux quartiers de la capitale. Porté par un Jean-Hugues Anglade génial et halluciné, mais aussi par une Julie Delpy inspirée, Killing Zoe est un trip tour à tour nihiliste, psychédélique, drôle, flippant, romantique et ultra-violent qui réserve des séquences d’anthologie. Tous les ingrédients d’un film culte.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 487 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2021
    Le début du film semble presque intéressant j'ai dit presque. Un Américain arrive à l'aéroport et le chauffeur de taxi le met en contact avec une étudiante qui a besoin de gagner quelque chose en plus mais qui ne pense pas être une prostituée parce qu'elle choisit avec qui elle veut coucher. Ensuite ce cinglé de français la jette nue dehors et à partir de là ce film devient totalement insupportable avec les scènes les plus stupides, insensées et violentes jamais filmées. Il est tellement inutile et amateur que je me suis gratté la tête pour essayer de définir son genre. Ce n'est pas de l'action, ce n'est pas un thriller et ce n'est pas un drame. C'est quelque chose entre une parodie et un simple radotage sans même essayer d'appartenir à un genre quelconque. Et quand en plus on sait que ce film est produit par Quentin Tarantino on comprend pourquoi il est tellement désagréable et tellement mauvais...
    Caine78
    Caine78

    6 660 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    Roger Avary s'est un peu essayé à la réalisation, lui qui reste avant tout LE scénariste du chef-d'œuvre « Pulp Fiction ». D'ailleurs, on sent régulièrement l'influence de maître Tarantino sur le projet, crédité comme producteur exécutif. Hélas, influence n'est pas synonyme de talent, loin s'en faut. Passe encore un début qui, loin d'être génial, expérimente au moins un peu, visuellement et sonorement : ça reste assez creux et gratuit, mais on sent la volonté d'installer une ambiance, d'imaginer une histoire d'amour sortant de l'ordinaire, à l'image de cette référence pour le moins inattendue à « Nosferatu ». Malheureusement, une fois Julie Delpy éjectée (brutalement) du récit, tout part en vrille. Cela commence avec cette interminable et très mauvaise scène du spoiler: club de jazz
    , dont la vacuité n'a d'égale que la laideur et ne débouchant sur strictement rien : un véritable cas d'école niveau remplissage. Vient « enfin » le « morceau de bravoure », à savoir ce braquage se voulant minutieusement organisé mais faisant finalement très amateur, où l'on sent très vite qu'Avary a du mal à tenir la distance tant les situations s'étirent et notre intérêt réduit à néant. À ce titre, difficile de ne pas évoquer l'un des énormes problèmes du film : l'écriture. Le constat est aussi criant concernant des personnages mal pensés (et globalement mal joués, peu aidés par cette idée invraisemblable de faire parler le français à des acteurs manifestement étrangers), peu mis en valeur et empêtrés dans des dialogues souvent indigents, très loin du « cool » et du « stylé » auquel le projet semble aspirer. Même le déroulement s'avère souvent prévisible, tout en trouvant le moyen d'être foireux dans sa construction (la réintroduction dans l'histoire de la fameuse Zoe est incroyablement mal foutue et sa relation avec le héros laborieuse (pour être sympa)). Bref, s'il y avait probablement la volonté de bien faire, si Eric Stoltz limite légèrement les dégâts dans le seul rôle ayant un semblant d'intérêt, difficile pour moi de rejoindre le camp des « pour » vis-à-vis d'une œuvre se loupant dans les grandes largeurs, rendant ses minutes longues, excessives (Jean-Hughes Anglade est en roue libre totale) et souvent vides, à l'image de ce plan final vaguement original mais, là encore, ne débouchant sur rien : comme quoi, ce n'est pas parce qu'on fait différemment que l'on fait forcément mieux...
    Eselce
    Eselce

    1 378 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2020
    Jean-Hugues Anglade mérite ici un oscar dans son rôle de méchant. Film assez cru en deux phases, l'avant braquage et le braquage. La première partie présente, en partie, les personnages. Rien de très intéressant et même plutôt ennuyeux, à l'arrache. La seconde est bien meilleure puisqu'il s'agit d'un casse de banque sans fioriture, très bien joué et clairement loin des productions américaines. Un film qui vaut le détour pour sa deuxième partie et ses braqueurs, surtout pour le rôle de Jean Hugues Anglade dans le rôle du leader.
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 avril 2020
    Il n’est pas sans intérêt de revenir sur la genèse de ‘Killing Zoe’, afin de mieux cerner un enthousiasme critique et un micro statut d’oeuvre-culte dont la justification ne saute pas aux yeux quand on le regarde aujourd’hui. Homme de l’ombre, Roger Avary n’était pas un illustre inconnu pour autant : collaborateur privilégié de Tarantino, il avait écrit ‘Reservoir dogs’ avec lui et bossait sur le script de ‘Pulp fiction’...lorsqu’il décida de planter tout le monde au milieu du processus pour saisir l’opportunité de tourner son propre film, provoquant de facto une rupture avec Kwintine. Hormis qu’il s’agit aussi d’un film de braquage, les points de convergences abondent entre ce premier film et l’univers Tarantinien: les références cinéphiliques en pagaille, une attention portée aux détails chromatiques - une sorte de “code-couleurs” implicite divise le film en trois section, une vulgarité appuyée, une violence nihiliste et une nette propension aux provocations de salle gosse. Malheureusement, ce n’est pas parce qu’on est un bon scénariste qu’on devient automatiquement un brillant réalisateur, surtout quand on braconne sur les terres de Tarantino. Autant ce dernier avait insufflé une nouvelle modernité à travers ses premiers films, autant par comparaison, ‘Killing Zoe’ a quand même une gueule de téléfilm destiné aux programmes de nuit, surtout quand on le regarde à vingt cinq ans d’intervalle. Après une entame qui semble dénoter un style personnel déjà affirmé, le scénario commence très vite à patiner, à partir de cette séance de défonce qui n’en finit pas, plus précisément. Quant au braquage à proprement parler, loin d’égaler la mécanique parfaitement huilée des films de Tarantino, on cesse rapidement de se passionner pour lui, avec ses gangsters qui donnent l’impression de ne plus savoir qui insulter et qui buter, ses dialogues qui tournent à vide et son Jean-Hugues Anglade en freestyle total. Bref, alors que Tarantino est parvenu quasi instantanément à transcender et anoblir le nanar de genre, Avary n’a fait qu’ajouter son ‘Killing Zoe’ au panthéon du cinéma-bis (un tant soit peu) mémorable. ‘Killing Zoe’ apporte une preuve de plus que le subversif pour le subversif, tel qu’on le concevait dans les années 90 a horriblement mal vieilli...mais du coup, ce n’est pas non plus difficile de comprendre la manière dont il a pu faire son petit effet à l’époque.
    Florent B.
    Florent B.

    69 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2021
    Une production Tarantino, furieusement efficace et complètement barge. Un film de braquage survitaminé, aux personnages à la fois hilarants et inquiétants. Dans l'ensemble la distribution est bonne et la mise en scène suffisamment dynamique pour ne pas décrocher une seule seconde. Jean-Hugues Anglade casse, pour notre plus grand plaisir, son image de séducteur, en campant un surprenant rôle de braqueur sanguinaire. Un classique.
    videoman29
    videoman29

    241 abonnés 1 831 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2019
    « Killing Zoe » est un thriller franco-américain, au ton volontairement décalé et provocateur qui plaira forcément aux fans de Quentin Tarantino... Et pour cause, le réalisateur Roger Avary n'est autre qu'un des scénaristes de « Reservoir dogs » et « Pulp fiction » ! Les influences sont donc fortes, tout comme les ressemblances dans le rythme et le déroulement de l'intrigue. Pourtant, malgré son ton outrancier, la première partie me semble un peu longuette et on peine vraiment à entrer dans l'histoire. Heureusement, ce léger bémol est vite balayé par la qualité des personnages et l'implication des acteurs (trice) qui les font vivre. De plus, l’intérêt du film se voit largement décuplé dès le début de l'attaque de la banque.... qui survient dans un déluge de violence et d'humour noir à la limite du raisonnable. Cette scène (qui peut parfois mettre mal à l'aise) s'impose d'ailleurs comme l'une des plus violente et déjantée jamais tournée au cinéma. Le résultat se révèle donc tout à fait honorable et ne laissera personne indifférent, qu'on apprécie le genre ou non. A ce titre, « Killing Zoe » est depuis longtemps devenu culte, ce qui me semble totalement mérité !
    le videoclub
    le videoclub

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2019
    C est quand la prise de la bastille? Demain mais d abors on va faire la fête....
    Le film se compose en 2 parties, la fete tout d abors avec profusion de drogues mais quelle est donc cette fameuse pilule rouge? puis s enchaine sur l attaque de la banque par une bande de braqueurs dégénérés.
    Jean hugue anglade est excellent dans son role de chef toxico défoncé a l heroine. Le personnage de zed est remarquable tout en innocence.
    Le braquage tourne mal, la police est là... Prend un otage! hurle un braqueur completement abrutis par les drogues ingéré la veille... La bande son de tommandandy est excellente, indienne quand les braqueurs rentre dans la banque....
    Viens je vais te montrer le real Paris.
    Le Cinéphage de quartier
    Le Cinéphage de quartier

    6 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Un film frénétique, plein de scories et d'imperfections, certes, mais qui déborde d'inventivité et de créativité, le tout dans un tourbillon furieux de violence, de drogue, d'alcool et de sang. L'époque bénie des débuts du réseau de créateurs (Tarantino, Avary et Bender, à l'écriture, à la réalisation ou à la production) derrière les petits chefs-d'œuvre que sont par exemple Reservoir Dogs, True Romance, ou Pulp Fiction.
    Un film devenu culte avec le temps, et qui se bonifiera encore.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2019
    Mais quelle déception, tout va mal, la photo est nulle, les décors de la banque sont nuls, Jean-Hugues Anglade en fait des tonnes mais ça tombe à plat, Eric Stoltz en demi-teinte, Julie Delpy aussi. Certaines scènes sont ridicules, quand Anglade se fait tuer par exemple, enfin bref une grosse daube.
    cinéman
    cinéman

    40 abonnés 804 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2018
    Ce film se divise en deux parties vraiment distinctes. La première signe un scène avec une prostituée, les retrouvailles de deux amis après 10 ans de séparation, et la préparation d'un casse par un groupe de camés. La seconde se déroule exclusivement dans une grande banque lors du braquage en question. On est pris par le rythme prenant de cette atmosphère glauque (drogues dures, prostitution des "bas fonds" de Paris) et par l'humour noir et cocasse des situations ou des dialogues, avec cette équipe complètement déjantée dont Jean-Luc Anglade s'avère être le leader.Très violent, ce film n'en reste pas moins une belle réussite par un rythme rapide, des dialogues percutants et savoureux , un véritable humour noir pas évident à dégoter au premier abord car très fin, et un Jean-Luc Anglade au sommet de son art dans le rôle d'un anar toxico chef d'un gang de "dingues".
    Estonius
    Estonius

    3 288 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2018
    Trois parties très inégales dans leur durée et leur réalisation. D'abord une introduction sympa renforcée par la présence lumineuse de Julie Delpy. La deuxième partie constitue le maillon faible du film, alors OK, j'entends les critiques, on ne se came pas avant un casse, sauf que c'est le sujet du film : un casse réalisé par des camés. Cette partie est trop longue et ennuyeuse d'autant qu'elle est encombrée de digressions inutiles. Avec la troisième partie c'est l'explosion de la violence et de la folie meurtrière montrée sans aucune concession, ça fait peur, c'est fait pour ça et ça fonctionne. Et saluons au passage la performance hallucinée de Jean-Hugues Anglade.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Consterné de voir que ce film recueille de bonnes critiques avec ces situations complètement absurdes. A l'inverse des films de qualité (scénario, dialogues, mise en scène...) sont moins bien traités !!!
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