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Estonius
3 288 abonnés
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3,0
Publiée le 7 mai 2018
Trois parties très inégales dans leur durée et leur réalisation. D'abord une introduction sympa renforcée par la présence lumineuse de Julie Delpy. La deuxième partie constitue le maillon faible du film, alors OK, j'entends les critiques, on ne se came pas avant un casse, sauf que c'est le sujet du film : un casse réalisé par des camés. Cette partie est trop longue et ennuyeuse d'autant qu'elle est encombrée de digressions inutiles. Avec la troisième partie c'est l'explosion de la violence et de la folie meurtrière montrée sans aucune concession, ça fait peur, c'est fait pour ça et ça fonctionne. Et saluons au passage la performance hallucinée de Jean-Hugues Anglade.
Sombre, violent, inquiétant, sanglant,... et génial sur tous les points. Bravo à Roger Avaryet au monstrueux Jean-Hugues Anglade qui vampirise l'écran avec une performance plus qu'inquietante.
Film culte par excellence, Killing Zoé est un film de truands, de pourritures, un film qui nous raconte des sales types... Mais au milieu de ça, à la manière du syndrome de stockholm, on se prend d'amitié pour les plus pourris, pour les ames les plus noires. Tarantino et Savary se sont créés ensembles, ils ont bossé ensemble sur Reservoir dogs et surtout sur Pulp Fiction. La patte du tandem, le signe tarantinien rode dans tout le film. Julie delpy envoute, Anglade fascine et Stoltz porte le film. On pense à tout les films du genre de true romance à nikita... en passant par pulp fiction, reservoir dogs, léon...
Un grand moment de bonheur de suivre cet individu complètement paumé, malsain à souhait, on ne sait pas où ça va, quelles sont les limites on est transporté. PLV : que des grands acteurs, un scénario écrit par Tarentino :-)
Un choc ! Histoire de réviser les jugements que je portais sur Roger Avary - Les Lois de l'Attraction m'avait profondément gonflé, même après un second visionnage - j'ai finalement décidé de regarder son premier film... Killing Zoe n'avait a priori rien pour me satisfaire : une esthétique criarde, des acteurs en roue libre, une mise en scène pas véritablement maîtrisée et de la culture " coke-tale en veux-tu en voilà ". Seulement voilà : dès le générique à la Luc Besson ( période Subway ), on est totalement fasciné par l'énergie qui se dégage de cette petite bombe. C'est totalement déjanté, impur, bandant, explosif, quasi surnaturel : c'est du ciné-cinoque qui se fiche pas mal du bon sens, habité par des clowns écervelés ( mention spéciale au personnage joué par Jean-Hugues Anglade : jamais vu un type aussi déglingué ! ), du divertissement qui certes se complaît dans sa débauche d'ultraviolence mais qui accumule les audaces les plus inespérées. Effectivement Killing Zoe oublie un peu de filmer la capitale : cadrages serrés, quartiers fort peu mis en valeur, lumières cafardeuses. Bizarrement ce choix visuel gagne en pertinence lors de l'ultime réplique, prononcée par Julie Delpy : " A ton tour, Zed, de découvrir le vrai Paris "... J'ai tout simplement adoré ce film.
Roger Avary met tout son charisme, son univers et son talent au service de ce film. Résultat : les amoureux de braquages ne pourront que saluer son travail. Chapeau bas.
"Killing Zoe" est avant tout une grosse déception. J'avoue avoir eu une grande soif de violence en regardant "Killing Zoe", et pensais réellement que ce film allait pouvoir l'étancher. Il faut dire que les quelques extraits que j'avais vus faisant très envie. Finalement, il n'en fut rien. Juste un goût amer lié à la déception de voir ce film incohérent et inintéressant ne rien proposer. Juste des personnages et une histoire sans intérêt, de longues scènes assez chiantes, et pire que tout, ne procurer aucun plaisir...
Killing Zoe, c'est un scénario sans queue, ni tête, des acteurs à la limite du ridicul jouant des personnages particulièrement énervant. Roger Avary a beau avoir collaboré avec Tarantino, il n'est pas facile de faire le même genre d'exercice sans le talent de réalisateur du maître. Un essai raté.
Roger Avary, encore protégé de Tarantino à cette époque, signe ici un premier film creux et sans grand intérêt, loin du talent dont il a su faire preuve en adaptant Brest Easton Ellis avec "Les lois de l'attraction". "Killing Zoe" est un film trop calqué sur Tarantino, moins les dialogues de génie. La musique est insupportable, le scénario nul et la mise en scène vraiment pas maîtrisée. Reste Eric Stoltz et Jean-Hugues Anglade, maigre consolation.
Un début lent mais pourtant très intéressant. Après ça vire à l'horreur et à la catastrophe, et c'est plaisant. La fin, je l'ai trouvé ironiquement drôle. J'ai passé un bon moment.
Roger Avary s'est spécialisé dans les films décalés depuis c'est début comme co-scénariste des deux premiers films de Tarantino. Dans ce film de cambriolage qui tourne mal, les personnages sont tous plus ou moins déjantés. Ils se droguent, vivent essentiellement la nuit et à cent à l'heure. La réalisation est assez soignée et le réalisateur maîtrise bien son sujet (qui n'est pas bien compliqué quand même...). Le point faible est le scénario peut intéressant. Il consiste en une simple tuerie.
La réalisation de cette histoire d'un braquage d'une banque par des drogués violents est correcte avec Anglade qui interprète bien la folie de son personnage mais le film n'est pas pour autant très marquant.
Ah Killing Zoe, quel joyeux bordel, un film de fou avec un casting génial, une réalisation excellente, un scénario mortel, des répliques extra, des situations jouissive, bref une tuerie ultra plaisante.