Avis : Killing Zoe - Page 5

Il n’est pas sans intérêt de revenir sur la genèse de ‘Killing Zoe’, afin de mieux cerner un enthousiasme critique et un micro statut d’oeuvre-culte dont la justification ne saute pas aux yeux quand on le regarde aujourd’hui. Homme de l’ombre, Roger Avary n’était pas un illustre inconnu pour autant : collaborateur privilégié de Tarantino, il avait écrit ‘Reservoir dogs’ avec lui et bossait sur le script de ‘Pulp fiction’...lorsqu’il décida de planter tout le monde au milieu du processus pour saisir l’opportunité de tourner son propre film, provoquant de facto une rupture avec Kwintine. Hormis qu’il s’agit aussi d’un film de braquage, les points de convergences abondent entre ce premier film et l’univers Tarantinien: les références cinéphiliques en pagaille, une attention portée aux détails chromatiques - une sorte de “code-couleurs” implicite divise le film en trois section, une vulgarité appuyée, une violence nihiliste et une nette propension aux provocations de salle gosse. Malheureusement, ce n’est pas parce qu’on est un bon scénariste qu’on devient automatiquement un brillant réalisateur, surtout quand on braconne sur les terres de Tarantino. Autant ce dernier avait insufflé une nouvelle modernité à travers ses premiers films, autant par comparaison, ‘Killing Zoe’ a quand même une gueule de téléfilm destiné aux programmes de nuit, surtout quand on le regarde à vingt cinq ans d’intervalle. Après une entame qui semble dénoter un style personnel déjà affirmé, le scénario commence très vite à patiner, à partir de cette séance de défonce qui n’en finit pas, plus précisément. Quant au braquage à proprement parler, loin d’égaler la mécanique parfaitement huilée des films de Tarantino, on cesse rapidement de se passionner pour lui, avec ses gangsters qui donnent l’impression de ne plus savoir qui insulter et qui buter, ses dialogues qui tournent à vide et son Jean-Hugues Anglade en freestyle total. Bref, alors que Tarantino est parvenu quasi instantanément à transcender et anoblir le nanar de genre, Avary n’a fait qu’ajouter son ‘Killing Zoe’ au panthéon du cinéma-bis (un tant soit peu) mémorable. ‘Killing Zoe’ apporte une preuve de plus que le subversif pour le subversif, tel qu’on le concevait dans les années 90 a horriblement mal vieilli...mais du coup, ce n’est pas non plus difficile de comprendre la manière dont il a pu faire son petit effet à l’époque.

un film correct grâce a une grande interprétation de jean hugues anglade , on se demande si il n'a pas pris de la drogue en vrai tellement son rôle de psychopathe est crédible . mais la débauche extrême de violence pourri un peu le film. les scènes qui précédé le braquage ne nous apprennent pas grand chose sur les personnages et la dure du film est minime mais bon c'est correct!

Un navet français de plus. L'histoire est très banale et malheureusement le réalisateur à la bonne idée de la tourné le film à la sauce américaine. Le braquage est mise en scène de façon surréaliste, ne vous attendez pas à un remake de Heat. Quant aux gunfights c'est affligeant. La seule bonne note revient à Jean Hugues Anglade qui incarne avec brio ce personnage déjanté et charismatique.

Le début du film semble presque intéressant j'ai dit presque. Un Américain arrive à l'aéroport et le chauffeur de taxi le met en contact avec une étudiante qui a besoin de gagner quelque chose en plus mais qui ne pense pas être une prostituée parce qu'elle choisit avec qui elle veut coucher. Ensuite ce cinglé de français la jette nue dehors et à partir de là ce film devient totalement insupportable avec les scènes les plus stupides, insensées et violentes jamais filmées. Il est tellement inutile et amateur que je me suis gratté la tête pour essayer de définir son genre. Ce n'est pas de l'action, ce n'est pas un thriller et ce n'est pas un drame. C'est quelque chose entre une parodie et un simple radotage sans même essayer d'appartenir à un genre quelconque. Et quand en plus on sait que ce film est produit par Quentin Tarantino on comprend pourquoi il est tellement désagréable et tellement mauvais...

Un navet!
Un mix de ce qui se fait de pire en France et au Etats-Unis, mon dieu!

Killing Zoe est le premier film de Roger Avary, le grand copain de Tarantino, co-scénariste de Pulp Fiction. Sorti en 1994, il passa relativement inaperçu, ce qui est à la fois étrange et dommage. L'univers de Avary est à tout point semblable à celui de Tarantino, ces derniers ont visionné ensemble des quantités industrielles de films durant leur jeunesse d'où les mêmes références et les mêmes thématiques à savoir, sexe, drogue et violence. Il faut d'ailleurs voir dans le making-of du DVD Tarantino, officiant comme producteur, s'extasiant comme un gamin lorsque les scènes les plus sanglantes étaient tournées. Killing Zoe suit donc ce schéma-là. La première partie où on voit ce groupe de dégénérés se droguer à tout va est clairement, à mon sens, inintéressant car le trait est beaucoup trop appuyé. On assiste tout de même au début de la romance entre la Zoé du titre et Zed, romance qui refermera aussi le film. Là où Avary excelle, c'est dans la montée d'adrénaline qui accompagne le début du braquage soit dans la 2eme moitié du film. Le coté violence gratuite, on y exécute des otages, peut choquer d'où, à mon avis, l'interdiction aux moins de 16 ans. La fin, Zoé sauve Zed et l'emmène chez elle, est un peu la même que celle de True Romance, elle fait un peu hollywoodienne mais elle reste charmante et en fait un vrai film romantique. Stoltz en perceur de coffres-forts paraît en perpétuel décalage et détaché de tout. Quant à Anglade, c'est surprenant de le voir incarner ce type de personnages survoltés mais il s'en sort très bien. 9 ans avant Les lois de l'attraction, le cinéphile Avary nous signe un thriller sanglant dans la lignée de Pulp Fiction injustement méconnu et qui gagnerait à être redécouvert. Le DVD enrichi d'un making-of d'une heure et d'un commentaire audio de Avary tombe à point.

Un très bon film ! Les acteurs sont très bon en particulier Eric Stoltz. La première partie est légèrement lente mais elle se rattrape dans la seconde.

Une grosse déception, je me suis laissé berner par l'édition triple dvd du film qui laissais sousentendre que le film était culte. Je me suis dit qu'un film réalisé par Roger Avary c'est toujours bon à prendre, mais celui là est un essai raté qui frise parfois l'amateurisme le plus total. Roger Avary s'est plein dans "Les Lois De L'Attraction" que pour ce film son nom ait été écrasé par celui de Tarantino, mais ici à peine deux ans après "Reservoir Dogs" il semble ni plus ni moins vouloir se faire un nom en marchant sur le pas de son ex-acolyte en racontant, lui aussi, une histoire de braquage qui part en vrille... "Killing Zoe" a un bon scénario mais est plombé par une mise en scène complètement paumée et des acteurs la plupart du temps ridicules. Au niveau du découpage, le film est trop sobre, Avary tente parfois de s'expérimenter à quelques effets de montage sans interrêt et pour le reste torche le tout avec le peu d'assurance du premier film. Pour ce qui concerne la photo, on a l'impression de voir un film de potes filmé en dv. L'image n'est pas esthétisée et quand elle l'est, cela est tellement fauché que ça ne fait qu'accentuer la facticité du film sans parler de la musique, très nase. Les acteurs sont peu crédibles dans l'ensemble, surtout pour les francophones qui sentiront mal passer les accents pourris et les passages bidons de l'anglais au français (du genre le français qui jure en anglais dans un moment de stress). Le film aurait pu donner quelque chose s'il avait bénéficier de plus de budget et avait été fait avec plus d'inventivité, certains personnages méritaient d'être plus mis en valeurs notamment celui de Jean Hugue Anglade qui a ses moments délirants et qui est le seul à s'en sortir dans ce premier film raté.

Roger Avary ( co scénariste de Pulp Fiction ), nous propose sa vision d'un braquage. Pour commencer, les braqueurs sont des drogués à la cocaïne et l'héro, ils sont hyper violents et ne se contrôlent pas. Killing Zoe possède des avantages: bonne réalisation, bonne interprétation de Anglade, Stoltz et Delpy, mais le scénario est beaucoup trop banale et le film tombe trop facilement dans la violence gratuite sans intéret. Avary n'est pas Tarantino, il ne sait pas bien distillé la violence. Son univers n'est pas aussi riche que celui de Quentin. Killing Zoe est cependant un film correct.

quelle horreur ce film, c'est choquant,violent, c'est de la violence gratuite. Roger Avary nous montre un braquage qui tourne au massacre. les personages sont déjanter. certaine scène sont horrible, le pire c'est quand on voit le gardien brûler. bref c'est un film beaucoup trop violent pour moi. je préfère quant c'est Tarantino qui réalise. trop violent.

Pour son premier film Roger Avary le co-scénariste de RESERVOIR DOGS et de PULP FICTION réalise un polar complètement trash et déjanté à l'inverse de RESERVOIR DOGS de son pote Tarantino, mention spéciale à Jean Hugues Anglade dans le rôle d'un braqueur junk.

Bien avant "Les lois de l'attraction", Roger Avary s'était déjà fait les dents avec ce film bien déjanté mais inégal dans sa narration. Première partie trop molle suivi de la seconde (violence très gratuite) qui montre un casse qui dégénère avec une énergie survoltée.
Jean-Hugues Anglade est vraiment détestable dans ce film !!

Des belles et marquantes scènes, pour ce Ocean's Eleven carnavalesque divertissant.

Un peu long à la détente, mais une fois lancé, Killing Zoe ne s'arrête plus... l'extrême violence du film est bien exploitée et mise en scène de façon très intelligente (ce qui est tout de même difficile), cela donne une personnalité unique au film qui mérite d'être vu et qui est bien trop sous-estimé. Et puis ça change de tous les films de braquages qu'on voit d'habitude !

Rien à dire ++++++++ déjanté, décalé. Ske j'aime Comme tous les autres films que j'ai noté, que du bon!!!