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cris11
53 abonnés
970 critiques
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4,0
Publiée le 30 juillet 2012
Un film plutôt original dans un registre où on a pas l'habitude de retrouver Scorsese. C'est aussi une confrontation entre un géant de l'humour (Jerry Lewis) et du cinéma (De Niro). De plus, certaine situation sont drôles. Une belle réussite.
Bonne idée, satire de la soif de célébrité parfaitement actuelle, mais ce n'est pas un excellent film pour autant. C'est beaucoup trop long à démarrer, il y a au moins 20 minutes à couper. De Niro n'est pas excellent, il joue de façon très monocorde, distanciée, comme si ce personnage ne le concernait pas. Sa partenaire en folie (Sandra Bernahrd), elle, est proprement hallucinante. Un remake beaucoup plus resserré et rythmé pourrait donner quelque chose de très bon, mais là, c'est un Scorcese de petit niveau.
Un Scorsese génial ! Très très drôle et en même temps très grinçant,dérangeant et même assez noire. De Niro,qui est extraordinaire,exprime tout cela a la fois et nous met mal a l'aise devant le spectacle de sa névrose , certes très drôle , mais surtout inquiétante et pitoyable.Alors , certes on rit , on est touche mais aussi horrifie par ce personnage obsede par la célébrité et la télévision. Critique sans concession d'un monde virtuel ( a l'époque la télévision) qui est encore plus d' actualité aujourd'hui a l'heure d' internet et des " loft story"et compagnie! Bref un chef d' oeuvre de plus pour De Niro et Scorsese.Genial!
Une curiosité à revoir en ce moment au ciné en copie restaurée. Le new-york que tous les cinéphiles du monde ont rêvé est là, malgré les vêtements d'époque qui obtiennent un effet drôle aujourd'hui pourtant non voulu pour un film comique, ou plutôt une comédie dramatique, où cependant tout se termine très bien pour chaque personnage, sauf pour la cible principale du film; nous-mêmes, les clients des chaînes télés et de la fameuse société du spectacle qui nous vend du divertissement et accessoirement des guerres, et des candidats aux présidentielles. L'escroc DeNiro arrivera à ses fins, le vedettariat, mais ce n'est pas un simple cynique habile à s'imposer, non, c'est un vrai con, débile léger admirablement joué par un bob névrotique en puissance, qui se croit légitime, auréolé de la gloire d'être lui-même, ce que les autres malheureusement pour eux ne connaîtront jamais, les pauvres. On vote parfois pour des gens comme ça. Applaudissements. Rires. Générique de fin.
Un des films les moins connus du grand réalisateur de Taxi draiver, qui a le mérite d'être connu. Robert De Niro est tout simplement super, Jerry Lewis est tout simplement génial. Le film est une comédie sur la célébrité, et De Niro veut devenir présentateur Télé comme Lewis. Les plans sont magnifique, c'est du Scorsese. Les dialogue sont super fin. Et comment ne pas rire à cette comédie du maître du cinéma. Un grand bravos !!!
Le tamdem De Niro/Scorsese toujours aussi bon dans cette comédie noire. De Niro est époustouflant dans ce rôle de raté près à tout pour son avoir son quart d'heure de gloire, à la fois drôle & inquiétant par son instabilité. Jerry Lewis est également excellent.
A partir d'un scénario d'une grande intelligence, Martin Scorsese réalise une satire acerbe et tendue du star-system américain. Il sonde avec justesse les fantasmes des fans déchaînés qui veulent posséder la vie de lleurs idoles. Le rêve américain est alors analysé de manière impitoyable : qu'iimporte les moyens tant qu'on arrive à sa fin! Robert de Niro livre une performance incroyable loin de ses rôles habituels, tout comme Jerry Lewis. Original et profond, ce film n'est pas pour autant exempt de certaines longueurs. Cette oeuvre trop méconnue fait pourtant partie des meilleurs films de Scorsese et de De Niro.
Martin Scorsese démontre une fois de plus qu'il sait filmer, qu'il a des idées de mise en scène avec The King of Comedy. Mais son film ne repose pas que sur ça, bien au contraire. Le scénario est vraiment original, et plus intéressant qu'il ne peut sembler l'être à première vue. Martin Scorsese avait bien compris de l'incroyable pouvoir d'attraction du petit écran, et il nous emmène peu à peu vers une conclusion qui s'inscrit bien dans sa filmographie. Ce n'est pas mon préféré du réalisateur, mais j'ai bien aimé.
Échec total à sa sortie, ce chef d'œuvre incompris révèle, (comme tous les chefs d'œuvre incompris d'ailleurs) un vrai regard précurseur sur son époque. Cette époque: les années 80, ère du tape à l'œil, de la célébrité facile et du culte du succès (alors que aujourd'hui on est plus du tout comme ça...ah bon le film est toujours actuel?) Notons que dans "King of comedy", le scénario (pour lequel il faut rendre hommage à Paul D. Zimmerman) rejoint parfaitement les obsessions de Scorsese, qui a toujours privilégié ce type de personnages déviants, instables, voir carrément schizo...d'où un film très personnel, dont on n'oubliera pas certains moments de pur cinéma (le travelling arrière sur De Niro paradant devant un public en carton...) et une prestation époustouflante (pléonasme) du dit Robert, qui fait décidément regretter que Scorsese se soit un jour entiché de Di Caprio. Pour l'apprécier, il ne faut pas s'attendre à se tordre de rire, ce qu'espéraient sans doute les spectateurs de ce film présenté en son temps comme une pure comédie (présence de Jerry Lewis, d'ailleurs très bon, oblige). On sourit jaune, et c'est tant mieux!
Comédie dramatique de Martin Scorsese, La Valse Des Pantins est une belle réussite. L'histoire tourne autour de Rupert Pupkin un trentenaire, comédien qui rêve de participer à l'émission de son présentateur préféré qu'il adule totalement à savoir Jerry Langford. L'homme nourrit une véritable névrose obsessionnelle envers le présentateur au point ou il va aller jusqu'à l'enlever et prendre en otage la chaîne de télévision qui diffuse le programme afin de réussir son objectif. C'est très plaisant à suivre et les une heure quarante passent rapidement grâce au ton qui est léger et surtout grâce à Rupert qui est aussi pathétique qu'attachant. Il faut dire qu'il est interprété par un Robert De Niro au sourire communicatif qui est excellent dans son rôle et qui prend toute la place dans ce long-métrage. Il campe ce Rupert qui se veut déterminé, très insistant, menteur, un peu gauche, d'une assurance déconcertante et sans gènes malgré qu'il soit toujours très courtois et poli. Malgré ses défauts il est attachant car ce n'est pas quelqu'un de mauvais, il est juste envahissant et pas très patient. Il va même jusqu’à fantasmer ses rencontres avec Jerry. Ce dernier interprété par Jerry Lewis se contente de subir. Cette star de la télé très sollicité est complètement désabusé par le comportement de Rupert et de son amie. Car oui Rupert côtoie une femme aussi folle que lui - avec qui il est très souvent en désaccord - voir encore plus car cette dernière est carrément amoureuse de Jerry. Tout cela est une critique du fanatisme et de ses dérives, de ces fans qui croient que leur star leur appartient et c'est très bien démontré. Les dialogues eux sont bien écrits et font sourires notamment avec le comique de répétition qui fonctionne à merveille concernant le nom Pupkin qui est à chaque fois mal prononcé. La réalisation de Martin Scorsese pour sa part se veut efficace et sobre, peut-être un peu trop mais elle rempli son rôle. Il en va de même pour la b.o. que j'ai beaucoup aimé principalement constituée de soul et de rhythm and blues, elle est apaisante et douce. La fin quant à elle m'a plu et conclut parfaitement ce bon moment. Vous l'aurez compris, La Valse Des Pantins n'est pas un Scorsese mineur, c'est un très bon film qui mérite d'être vu et vous vous souviendrez pendant encore longtemps de la vedette Rupert Popcorn.
Entre comédie satirique et portrait burlesque d'un homme poursuivant son rêve, La Valse des pantins apparait comme une oeuvre plutôt mineure dans la filmographie d'un réalisateur comme Scorsese. Ce serait se fier aux apparences. Le ton humoristique s'avère toujours juste, et malgré la prestation loufoque - et non moins grandiose - de DeNiro, le film ne tombe jamais dans une caricature vue et revue ou une sorte de pathétisme académique. On est même par moment dans le constat amer du "showbiz" qui ne verse pas dans le discours de la facilité - personne n'est tout blanc ou tout noir. Drôle, jouissif, et même très émouvant vers le final, La Valse des pantins est un véritable film de cinéphile que l'on régale sans modération.