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cylon86
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5,0
Publiée le 11 février 2014
Dans la lignée des films les plus méconnus de Martin Scorsese, voici "La Valse des pantins", l'histoire de Rupert Pupkin, un homme qui veut devenir comique et qui rêve de participer à l'émission de son idole, Jerry Langford. Avec cette comédie cynique et grinçante, le cinéaste pose un regard implacable sur la célébrité, ses conséquences et ses influences sur les autres personnes. Pour Pupkin, mieux vaut être le roi d'un soir plutôt que d'être un minable toute sa vie et c'est pour cela qu'il ne va pas hésiter à kidnapper son idole pour arriver à ses fins. Dans un rôle aussi drôle qu'effrayant, Robert De Niro s'en sort à merveille face à un Jerry Lewis très convaincant dans son premier rôle dramatique. Satire qui oscille toujours entre le rire et les frissons, "La Valse des pantins" se range aisément aux côtés des grands films mésestimés de son réalisateur, entre "A tombeau ouvert" et "After Hours".
Pas la meilleur collaboration entre De niro et Scorsese mais une histoire trés originale même si elle est assez lente. De niro est trés bon dans le rôle d'un personnage faible mais convaincu de ce qu'il fait.
Encore un très bon film signé Martin Scorsese. Même si techniquement il n'a rien d'exceptionnel "king of comédy" est un très bon film. Robert De Niro est une fois de plus vraiment exceptionnel. Bien qu'on s'ennuie un peu au milieu du film, le scénario est très bon et la fin magnifiquement trouvé...
Bon film, où Martin Scorsese ne nous plonge pas comme d'ordinaire dans l'un de ses univers obsessionnel, mais dans la peau d'un obsédé de la télévision, et en particulier de son idole, puis victime, Jerry Langford. En effet, le véritable sujet du film est la télévision en tant qu'univers obsessionnel, synonyme de célébrité et de gloire bien sur, mais aussi de reconnaissance social. C'est le label "Vu à la TV" que recherche Rupert Pupkin, seul critère qui vaille à ses yeux. L'objet de toutes les actions, mais aussi de tous ses rêves, de celui qui prend pour pseudonyme "The King" n'est pas un monde lointain ni un quelconque fait héroique, mais une apparition sur le sacro-saint petit écran, pour être vu de tous, quel qu'en soit le prix. C'est l'occasion pour Robert De Niro, en truculent Rupert Pupkin, d'explorer sa facette comique, qu'il approfondira avec succès lors de la décennie suivante. Film trop méconnu dans la filmographie de Scorsese, car sans aucun doute pas le plus signifiant de son style, mais l'un des plus aboutis au niveau du scénario et de la réflexion qui en découle. D'autant plus qu'à l'heure de l'Internet, tout le monde cherche approbation, par le truchement des médias, de ses talents réels ou supposés, ce qui fait de "La Valse des Pantins" à la fois un témoin de la grande époque télévisuelle mais aussi un film toujours d'actualité.
Un film assez troublant et intéressant sur la folie que peut engendrer "le quart d'heure de célébrité". De Niro y est formidable en comique psychopathe et Jerry Lewis incroyablement juste dans un rôle qui s'écarte totalement de son registre (mais qui doit être assez autobiographique).
En 1983 Martin Scorsese réalisait ce qui allait s'avérer l'un de ses échecs commerciaux les plus cuisants, "King of Comedy". Ce long-métrage met en scène les mésaventures de Rupert Pupkin (incarné par De Niro), comique raté qui pour atteindre la célébrité et la reconnaissance qu'il chérit tant, va jusqu'à enlever le présentateur vedette Jerry Langford (Jerry Lewis). A coup sur il s'agit d'un Scorsese différent des autres mais le cinéaste y livre une brillante réflexion sur la société médiatique d'hier et d'aujourd'hui. A la fois sur le pouvoir impitoyable des médias quand ils construisent ou déconstruisent une star. Mais aussi sur l'attitude des jeunes artistes qui au delà même de leurs talents ne désirent qu'une chose : la célébrité. On assiste à un numéro formidable de De Niro certainement dans son rôle le plus improbable. Et puis "King of Comedy" permet de saluer ce grand acteur qu'est Jerry Lewis (dommage que les studios lui aient si peu donné sa chance). Méconnu et c'est bien dommage. Mordant.
Une comédie noire et grinçante,résumant bien l'état d'esprit de Martin Scorsese au moment où il la tourna."La valse des pantins" permet aussi à Robert De Niro de prouver qu'un simple comique raté au sourire avenant vissé aux lèvres peut être plus menaçant qu'un malabar surarmé.Ce dont parle Scorsese,c'est du "quart d'heure de célébrité" auquel chaque individu est censé avoir accès au cours de sa vie,dixit Andy Warhol.Il est clair que le pouvoir des médias est surestimé,et peut conduire à se rendre malade d'illusions.Pupkin ne se rend pas compte que Jerry Lanford(Jerry Himself,en clone fatigué et ombrageux de lui-même),star d'un show télévisé,l'a éconduit.Il s'accroche à lui,pénètre de force dans son intimité,s'invente une amitié avec son idole,puis force sa gloire éphémère par ruse et immoralité.La fin,discutable,est un contre-pied à ce qui a précédé.En tout cas,une impression de malaise tenace est là.Le fait de forcer les choses,de dépasser les frontières,d'enfreindre les règles,tout cela derrière l'apparence agitée d'un De Niro,parfait en être solitaire,hors de la réalité.Un homme qui se cherche une consistance,la trouvant dans un acte déraisonné.Scorsese condamne sans appel l'importance accordée à la télévision,et stigmatise l'exclusion sociale.Une oeuvre mineure dans sa filmographie,mais une thématique obsédante.
La valse des pantins est l'une des rares comédies de Martin Scorsese. S'entourant de Robert de Niro et de Jerry Lewis, il réalise un film amusant, souvent drôle. Les deux acteurs font des merveilles et les seconds rôles sont tous aussi bons. Ce film nous montre qu'avec beaucoup d'ambition et un acharnement constant, on parvient à réaliser nos rêves (même s'il faut pour cela franchir la limite de la légalité...). En tout cas les années 70 ne sont pas si loin et il semble toujours aussi difficile de se frayer un chemin dans le milieu du showbiz.
sadique et drôle à la fois, La Valse des Pantins montre le rêve américain à son paroxysme de la folie, très grand film donc avec deux belles prestations de Robert de Niro et Jerry Lewis !!!!
Une déception pour Scorsese qui signa là l'un de ses plus gros échecs commerciaux... Mais une déception en partie justifiée par un scénario approximatif et irréaliste. Comment peut-on imaginer une seconde qu'un inconnu puisse faire un show télé à la place de l'homme qu'il kidnappe. Invraisemblable. Reste la mise en scène toujours judicieuse et soignée de Scorsese sans oublier l'interprétation inouïe de De Niro, enchaînant tour à tour le burlesque, la comédie, la tragédie et l'absurde. Ses scènes d'attente dans les couloirs de la production de l'émission de Jerry Lewis sont tout simplement à couper le souffle !!
De Niro en loser obsédé par la réussite et Lewis en showman pas très sympathique, sont impressionnants, dans l'un des meilleurs films de Scorsese. Une comédie originale et corrosive !
La Valse des Pantins est peut-être le film le plus oublié de la fructueuse collaboration Scorsese/De Niro et c’est un tort car même si le film n’a pas la même force il reste très bon et traite d’un sujet intéressant intelligemment. On pourrait le rapprocher de Taxi Driver ou de Raging Bull par son approche. En effet comme les deux films cités La Valse des Pantins est l’étude minutieuse d’un personnage, de sa psychologie, de son comportement, quelque chose que Scorsese sait capturer avec l’aide évidemment de Robert De Niro. Celui-ci livre ici une très grosse performance dont on entend peu parler mais qui pourtant fait facilement partit de ses meilleurs. Heureusement les seconds rôles sont à la hauteur avec un Jerry Lewis dans un contre-emploi très réussi et la peu connue Sandra Bernhard excellente dans la peau de cette femme dérangée et obsédée. Le sujet du film reste actuel par sa réflexion sur la célébrité et ses dommages, Scorsese parvient à nouveau à créer un lien direct entre le spectateur et son personnage. En effet qui n’a jamais rêvé de célébrité ? Le personnage de Rupert Pumpkin représente une pensée poussée à l’extrême tout comme le Travis Bickle de Taxi Driver.
Une comédie irrésistible avec deux acteurs reconnus. J'ai beaucoup apprécié le personnage de De niro, qui nous inspire de la pitié et nous fait rire. Les situations comiques sont nombreuses et les plus drôles sont très certainement les fantasmes de Pupkin, lorsqu'il s'imagine être le grand ami de Jerry Langford ! Le comique de répétition avec le nom de famille de Pupkin, Popcorn etc est très amusant lui aussi ! Génial.
une satire féroce sur la société du spectacle et ses exces. le film est terriblement ironique, suivant les efforts louables d'un De Niro parti à la recherche de la gloire le décrivant ambitieux, obsessionel. La vanité est aveuglante. La farce prend ensuite un tournant plus violent. Pathétique, ridicule, un scorsese inhabituel dans le ton mais fidèle à certains thèmes (obsession, megalomanie, paranoia).