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Ricco92
231 abonnés
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3,0
Publiée le 10 septembre 2024
Une production Roger Corman est synonyme de petit budget mais pas obligatoirement de médiocrité (outre ses propres réalisations, n’oublions pas qu’il a produit Dementia 13 de Francis Ford Coppola ou Bertha Boxcar de Martin Scorsese). La Course à la mort de l’an 2000 (qui, pour sa ressortie en 1984 cherchant à profiter des succès de Rocky III : LŒil du tigre et de Rambo, sera exploité en France sous le titre Les Seigneurs de la route) en est un exemple supplémentaire. Si la réalisation de Paul Bartel est loin d’être extraordinaire (nous sommes dans de la pure série B), cette adaptation de la nouvelle Le Pilote d’Ib Melchior possède une saveur particulière grâce à son contenu réellement subversif. Il représente une société où le public et les médias sont totalement incultes et fanatisésspoiler: (au point que cela ne semble déranger personne que des concurrents arborent des insignes nazis) , n’étant guidés que par leurs bas instinctsspoiler: (les concurrents gagnent des points en tuant des innocents comme des enfants ou des vieillards et les civils sont prêts à sacrifier leurs prochains pour donner du piment à la course !) . Si à l’époque, on pouvait juger ce type d’anticipation (rappelant par certains aspects le roman Le Prix du danger de Robert Sheckley, publié 17 ans plus tôt et le film Rollerball de Norman Jewison que Corman voulait devancer de quelques mois) peu crédible, on peut se dire, après plus de deux décennies de téléréalité, qu’il possédait un certain côté visionnaire, certes très exagéré. Ainsi, si nous ne sommes pas face à une œuvre marquante cinématographiquement, le film mettant en scène David Carradine et un Sylvester Stallone encore inconnu reste plaisant par son aspect satirique, délibérément grotesque (les acteurs surjouent tous volontairement) et totalement décomplexé.
Voilà un film qui rend indécis! En effet, d'un côté, le film a assez mal vieilli de par ses effets spéciaux dépassés et ses personnages hyper caricaturaux, mais d'un autre côté, c'est assez jouissif de voir une telle course ou on a le droit, le devoir même, d'écraser le passant. cela va à l'encontre de la morale, et c'est divertissant. Les scènes qui auraient pu être gore, ne le sont pour ainsi dire pas. Faute aux effets spéciaux? (voir plus haut). Les acteurs surjouent un peu, mais les paysages sont très beaux. On notera une petit boutade à l'encontre des français ; ce sont eux (nous?) qui avons fomenté la révolte sur le sol américain. Étonnant, non? A voir par les amateurs de comédie, dans une espèce d'adaptation du canonball.
Film de science-fiction, réalisé par Paul Bartel, La Course À La Mort De L'An 2000 est un long-métrage totalement déjanté. L'histoire se déroule en l'an 2000 dans un monde ou l'ensemble des Provinces Unies d'Amérique est dirigée de main de fer par Monsieur Président. Depuis vingt ans, l'événement sportif majeur est la course automobile transcontinentale. Ce spectacle, très médiatisé, voit cinq bolides, comportant chacun un binôme, traversant le pays dans une course effrénée et mortelle puisque chaque participant marque un maximum de points en écrasant des piétons. Seulement, dans le même temps, des opposants se préparent à saboter la course. Ce scénario, inspiré de la nouvelle Le Pilote, d'Ib Melchior, publiée en 1956, nous plonge au cœur d'une intrigue atypique pendant une heure et vingt minutes. Pendant cette durée relative, on assiste à une course aussi loufoque que violente, au ton très particulier. En effet, le principe même de l'évènement est absolument et profondément immoral, créant autant d'amusement que de révulsion face à si peu de compassions vis à vis des victimes de ces chauffards chevronnés. Mais le récit ne se contente pas d'être provocant gratuitement en critiquant et se moquant également des régimes autoritaires et en dressant une satire de la télévision. L'ensemble est porté par des duos marquants, interprétés plus ou moins justement par une distribution comportant entre autre David Carradine, Sylvester Stallone, Simone Griffeth, Louisa Moritz ou encore Mary Woronov. Tous ces rôles entretiennent des rapports sous fonds de rivalité, arrachant quelques sourires, notamment via certains dialogues. Sur la forme, la réalisation de Paul Bartel se veut correcte. Sa mise en scène a le mérite d'être immersive à défaut d'être très esthétique. Surtout, elle évolue dans un environnement se renouvelant sans cesse, les concurrents parcourant beaucoup d'asphalte à des vitesses impressionnantes. D'ailleurs, ces séquences en avance rapide pour donner une sensation de vitesse sont assez ridicules et plutôt nombreuses, mais d'un sens, collent avec l'esprit barré de l'œuvre. Les véhicules futuristes et armés ont eux un aspect sympathique donnant une véritable personnalité à ces morceaux de taules froissés. Les mises à morts sans aucun remords sont elles plus ou moins réussies, certaines étant brutales et explicites, quand d'autres sont plutôt risibles. Ce visuel est accompagné par une b.o. aux compositions peu marquantes signée Paul Chihara. Si les airs entendus ne sont pas déplaisants, ils n'apportent rien de plus aux images. Ce périple malsain s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à La Course À La Mort De L'An 2000, qui, en conclusion, est un film possédant pas mal de lacunes mais qui propose un concept si subversif et divertissant qu'il mérite le coup d'œil.
Un film de série b extrêmement poussif. La mise en scène est moche avec des personnages vides. Le scénario est quasiment invisible, mal rythmé et le montage est raté. Les quelques phrases et passages drôles ne changeront rien. Tout comme le côté critique.
Retour vers le futur du passé (disons 1975), intéressante vision à côté de la plaque des années 2000 avec des "fous du volant meurtriers". Stalonne et Caradinne dans des rôles de pilote avant MAD MAX ... et nous avons des effets spéciaux très désuets ... mais bon dans ce scénario minimaliste on observera la critique datée de un état autoritaire et quelques thématiques d abrutissement des masses par un jeu de gladiateurs dans leurs savonnettes à roulettes... ça passera ... peut-être pour une soirée, malgré un grand nombre de défauts d un film des années 70 assez simpliste dans sa vision manichéenne du monde.
Je ne connaissais que le remake avec Jason Statham (et les autres films) mais pas la version originale et je remarque que dans ce film la critique est plus virulente envers le gouvernement (américain) et la demande de violence de la part des spectateurs. Le film date pourtant de 1975, mais en 2020 on a l'impression que rien n'a changé, c'est pour ça que j'aime bien ce genre de film, on nous montre un futur proche mais l'on se rend compte que nous sommes déjà dans ce futur. Je ne connais pas le budget, je pense qu'il n'était pas énorme car malgré une envie de bien faire on sent quand même que ça a un côté cheap, ce qui est fort dommage, ça aurait pu être un film culte. J'ai hésité à mettre cette note car le propos est intéressant et puissant mais c'est mal joué, les costumes sont ringards, les voitures sont affreuses et la mise en scène pitoyable.
Interessant de revoir ce film dans le contexte des années 80 ou ce film relate une dystopie avec un gouvernement mondial qui remet en scène les jeux du cirque avec une course automobile ou le règlement cynique permet toutes les audaces . Dans un contexte de guerre froide , les menaces n'avaient pas encore pris en compte les risques de changement de climat Fort heureusement la Morale triomphera et renversera cette dictature . David Carrradine , le vainqueur de la course aura ainsi l'occasion de sauver son personnage
Hé ben! C'est du spectacle ce film qu'il faut prendre au second degré, voire même au-delà! Une course à la mort dans un futur hypothétique déjanté où la compétition automobile est un jeu sans foi ni loi permettant de calmer la foule au fil des éliminations. Ce film est animé principalement par David Carradine et Sylvester Stallone, avec la sculpturale SImone Griffeth qui donne de sa personne... dans tous les sens du terme. Pour le reste, sous le vernis du politiquement incorrect, il y a une réelle critique sociale et politique des États-Unis qui n'a justement pas été perçue à sa juste mesure au moment de sa sortie. Sans être un réel chef d'oeuvre, Death Race 2000 ou Course à la mort de l'an 2000 est très amusant à regarder, et fondamentalement n'a guère perdu de son charme plus de 45 ans après sa sortie!
Cetteproduction R. Corman se signale comme souvent avec le bonhomme par une avalanche de plans nichons, un certain érotisme soft, le tout agrémenté d'une bonne grosse dose d'ultra-violence, d'action et d'explosions cheap. Pour un budget ridicule, P. Bartel parvient à nous en mettre plein les mirettes, malgré des voitures qui ne roulaient pratiquement jamais, le tout avec des acteurs motivés, toujours cabotins et au sein d'une intrigue minimaliste. Pour autant, le propos du film est loin d'être anodin, et c'est ce qui lui en vaut en grande partie sa réputation aujourd'hui, ça et le fait de voir S. Stallone dans un rôle de méchant psychopathe (et il joue plutôt pas mal en plus). Brûlot politique, subversif et particulièrement acide, le film ne vieillit pas dans son propos, tout comme il propose un film d'action parfois drôle (humour noir cependant), avec quelques plans impressionnants (on est quelques années avant le "Mad Max" de G. Miller, il ne faut pas l'oublier) pour un film qui ne paie pas de mine, réellement culte et particulièrement savoureux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Je m'étais initialement procuré La course à la mort de l'an 2000 en raison de la présence de Sylverster Stallone, mais, pas de chance, je n'ai pas apprécié la nature de son rôle (de méchant). En plus de ça, il n'avait pas encore sa bonne voix française. Mais ce film nous permet de le découvrir alors qu'il avait tout juste la trentaine, et la quarantaine pour David Carradine. Même si cette production a beaucoup vieilli, son concept n'en reste pas moins original.
Film d'action futuriste. Dans un monde futur, aux USA, on organise des courses automobiles dans lesquelles il s'agit d'écraser le plus grand nombre de gens pour gagner des points. Courses présidées par le Président des Etats-Unis lui-même.spoiler: Celui-ci sera assassiné par un des participants à la course.
Bon film de divertissement et d'action. La course est démente et les voitures sont extra-ordinaires ! C'est un film plein d'humour et très critique sur un certain style de société du spectacle où la vie humaine n'a plus aucune valeur. La comédie est le ressort premier du film, l'aspect politique et sociologique passe au second plan. Assez bien réalisé techniquement. Aucun ennui.
Un film a voir juste pour les idées développées sur les personage plus exubérants les uns que les autres les voitures de course ne sont pas en reste un scenario léger un film que l on revoit plus avec le sourire
Le cynisme du présentateur télé est une des meilleures anticipations du film qui dépeint une dictature qui règne en s’appuyant sur le divertissement pour détourner l'attention des sujets... Certaines courses et passages ont un peu vieilli, mais c'est très agréable de revoir Stallone jeune et Carradine dans un personnage très mystérieux. De l'action, de la réflexion et de l'humour, cela vaut le coup.