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hyrule
73 abonnés
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4,0
Publiée le 15 avril 2009
Les seigneurs de la route et La course à la mort de l'an 2000 étant le même film, je mets la même critique sur les deux. Le scénario est excellent, c'est un très bon film rempli de surprises de toutes sortes. Les acteurs sont superbes et on suit le film avec exaltation. http://tempslibre.forumr.net
Ce film est complètement fou et bourré dhumour. Mais il a mal vieillit. Ce film est quitch au possible. Cependant, je me suis laissé embarquer dans ces course au règlement démentiel et sadique (exemple : la journée de l'euthanasie, qui est à mes yeux le summum du mauvais goût. J'ai apprécié l'humour et le côté politiquement incorrect du film.
Véritable monument de la série B des années 70 tant pour son coté kitch débridé que pour son propos subversif, d'autant plus d'actualité, qu'il parait difficile de produire un film aussi polémique. Car si le film a clairement vieilli, autant dans la réalisation au montage daté que dans son esthétisme générale qui pourrait à tord faire croire qu'il s'agit là un bon gros nanar mettant en scène Carradine et Stallone, il n'en n'est évidemment rien. Car le kitch est pleinement assumé autant que la charge virulente envers les dérives d'une société américaine qui se trouvait en pleine crise identitaire. Car sous les dehors d'une série B fun et débridée mettant en scène une course de voitures customisées à travers les USA tout en écrasant les piétons pour marquer des points, 2ans après le premier choc pétrolier et tourné avec en arrière plan la guerre du Vietnam. On assiste ainsi à une lecture contextualisée, où le gaspillage des ressources aboutit à la mort de gens innocents, le tout sous l'œil des médias à la fois complices et muselés, ce qui permet aux dirigeants de mieux contrôler la masse, et de masquer les vrais problèmes. Le film est une relecture de la Rome Antique, offrant à défaut de pain, des jeux.
Mais au delà de cette vision contextualisé, il est intéressant de noter la facilité avec laquelle plus de vingt ans après, on peut faire des parallèles avec nos sociétés occidentales modernes, et notamment l'explosion de la télé-réalité, toujours en quête de spectaculaire, et donc de violence. Mais également la montée en puissance d'un extrémisme religieux de tout bord, toujours prompt à s'associer au pouvoir politique. Ainsi que dans le repli idéologique et identitaire en développement. Monument de la série B aussi par sa capacité à divertir en usant des codes les plus basiques de l'entertainment (des voitures, des filles à poil, des armes, de l'humour) reprenant donc à son compte le principe des jeux du cirque, pour conduire le là où il veut le spectateur.
Si le film a mal vieilli et le doublage VF est risible, on ne se lasse pas de ce petit bijou d'anticipation où y voyait les débuts de Sylvester Stallone en Machine Gun Joe. On remarquera les grands moyens mis en œuvres pour développer des véhicules certes ridicules de nos jours mais à l'époque impressionnants. L'ultra-violence n'est plus mais l'originalité demeure. Bref, ces Fous du Volant version hardcore restent dans nos mémoires !
Film totalement politiquement incorrect qui n'aurait pas pu être réalisé de nos jours. Des répliques cultes, un Stallone en pleine forme pour un film très kitsch à prendre au second degré, une bonne partie de rigolade en perspective.
Une véritable curiosité que ce film de 1975 où Sylvester Stallone croise David Carradine dans une course automobile du futur. De l'action, des voitures bizarres, de l'humour... Un film culte qui mérite vraiment son titre.
Dans un futur indéterminé, le sport national est une course de voitures morbide où les pilotes cumulent des points en fonction du nombre de passants qu’ils auront réussi à écraser…
Inspirée par la nouvelle "The Racer" d'Ib Melchior, réalisé par Paul Bartel et produit par le pape de la Série B Roger Corman (pour surfer sur la notoriété de Rollerball (1975) de Norman Jewison), La Course à la mort de l'an 2000 (1975) est une course automobile fictive se déroulant dans une société futuriste & totalitaire où les pilotes doivent traverser le pays d’Est en Ouest tout en écrasant des piétons s’ils veulent marquer des points (écraser un ado rapporte 40 points, tandis qu’une femme rapporte seulement 10 points de plus qu’un homme. Avec de la chance, si vous écrasez un enfant, c’est 70 points et le jackpot, ce sont les vieux : 100 points).
Dans les rôles principaux, on retrouve David Carradine ainsi qu’un petit nouveau (jusqu’alors inconnu) à savoir Sylvester Stallone (au tout début de carrière, juste après son softcore érotique L'étalon italien (1970) et avant de connaître la consécration avec Rocky - 1970).
Imaginez "Les Fous du Volant", la célèbre série télévisée d'Hanna & Barbera, complètement repensée de façon WTF. C’est à peu de chose près ce que nous réserve "Les Seigneurs de la Routes" (sa seconde appellation française). Le résultat s’avère particulièrement délirant (mention spéciale à la séquence "journée de l'euthanasie à l'hospice"). Alors certes, le film a beau être un sacré délire très marqué 70’s, cela ne l’empêche pas de sérieusement accuser le poids des années sur plusieurs aspects spoiler: (on repensera notamment à "la grenade à main" et le coup du somnifère "Dormex"). Mais l’ensemble reste néanmoins un vrai plaisir coupable.
Devenu culte pour toute une génération, le film aura droit à un très mauvais remake (2008), ainsi que 4 suites uniquement destinés au marché de la vidéo (autant vous dire qu’ils n’ont aucun intérêt).
Bon film, l'idée de ce monde futuriste devenu un monde de violence et de sexe est plutôt pas mal, mais ce film est vraiment très mal réalisé! Déjà, ils ont été beaucoup plus que 25 ans dans le futur, tout ce qu'il y a là est un peu trop futuriste, sauf les télévisions qui sont tout le contraire. Quand les infirmières se font renverser derrière les buissons, on voit très bien qu'elles sautent sur un trampoline, et il n'y a même pas de sang! à part ça, les autres scènes de violence sont pas trop mal faites, bien que quand même... Je suis d'accord que le film date de 1975, mais il faut bien dire que c'est assez mal fait. Quand même, des filles plutôt sexy, ce qui donne un petit + au film je trouve. Fin pas terrible quand même... Acteurs pas terribles non plus, je n'ai pas aimer ça.
Enfin bref! Film moyennement bon, assez bien, mais très mal réalisé. Acteurs pas terribles, mais l'idée reste pas mal.
Mais la scène où des gars mettent un décor de pont et que la fille croit que c'est un vrai... Il faut vraiment être con, je pense qu'ils auraient pu trouver autre chose!
Un film culte du bis des 70's! Film qui a inspiré le jeu video Carmageddon, fallait le faire sortir un truc pareil! Carradine est excellent en "Frankenstein" (surnom assumé) et Stallone en detestable mechant jusqu'aux dents! par contre le film a pas mal vieillit mais il sera preferable de le voir a son remake, vu la bande annonce, ça n'as plus rien a voir.
Le film méritait surement plus en 75 mais même pour un film de série B c'est vraiment trop vilain et trop ridicule (c'était déjà assez vilain à l'époque !). Les courses sont pitoyables : petites voitures ou vidéo (mal) accélérée, effets lamentables... Le film se veut une critique basique du pouvoir des médias et du culte de la violence aux US à coup de bons gros clichés (le pilote de Chicago est déguisé en Al Capone, les blondes sont débiles, les méchants sont présentés comme étant Français...). Le scénario tient vraiment pas la route et la seule chose qui sauve le film c'est son humour (involontaire?) : "a grenade! -No, a handgrenade !" (en parlant d'une main mécanique avec une grenade moulée dedans) ainsi que le principe très politiquement incorrect de marquer des points en écrasant des piétons X'D. Une nouvelle version à grand spectacle est prévue pour la rentrée 2008 avec Jason Statham, là ça va saigner, finie la subtilité et les mauvais effets spéciaux :p !! Bref ne perdez pas de temps à moins d'être fan de Carradine et de décors kitchs...
Une très bonne série B kitsch, trash (on voit une tête se faire écraser comme une pastèque), humour noir et moqueur, immoral (mais contestataire) et quelques filles bien roulées parfois légèrement vêtues. L'idée de cette course de la mort pour un film fait un bon sujet et ma foi La Course à la mort de l'an 2000 s'avère un divertissement tout à fait jouissif mais espérant que le futur ne soit pas tel que le décrit ce film.
Un film qui me fait rire il me fait penser a un jeux vidéo avec un stallone qui joue le rôle du méchant plus tu tue de gens plus du remportes de points un film excellent ,
Chapeauté par Roger Corman, "Death race" est un sommet du bis des années 70 et peut se vanter d'être un film culte. Cheap comme c'est pas possible avec un budget minimaliste et réalisé par spécialiste de l'écurie Corman, le film se démarque par sa méchanceté délirante qui envoie bouler toutes notion de politiquement correct et en fait un des films les plus trashs et les plus subversifs jamais tournés. Ici le mauvais goût et la violence sont érigés en bannière et inspireront pas mal de monde par la suite dont le mythique Carmagueddon sur PC. Côté casting, on retrouve David "petit scarabée" Caradine dans un rôle inspiré de Racer X du manga Speed racer qui affronte un jeune débutant nommé Sylvester Stallone; ce qui prouve que Corman avait du flair.
Un film provocateur qui passerait très mal s'il sortait aujourd'hui, les assoc de sécurité routière monteraient immédiatement au créneau pour le flécher. De bons passages très drôles peuvent être relevés, par exemple lorsque l'on découvre le barème des points attribués aux coureurs. Mais 1) le décors est complètement bâclé (on ne peut pas y croire), idem pour les voitures. 2) les acteurs surjouent ce qui est ridicule, la palme revenant sans contestation possible à Stalone. 3) ce n'est pas passionnant, loin de là. 4) les dialogues sont une catastrophe.
DEATH RACE 2000 est une des productions Roger Corman les plus célèbres mais aussi l'une des plus réussies ! Si Paul Bartel s'exécute très bien pour ce pourquoi on l'a engagé (l'efficacité des courses automobiles), il ne s'arrête pas là et en profite pour ajouter au scénario un humour très noir, presque abyssal quand Frankenstein écrase les infirmières qui veulent se débarasser de leurs malades, et surtout un sens de la satire étonnant pour une telle série B que le réalisateur maîtrise très bien. Bartel signe donc un film gentiment subversif qui n'en oublie pas d'être divertissant : il propose une vision futuriste minimaliste mais crédible et montre une course passionnante avec des véhicules stylisés. David Carradine et Sylvester Stallone, impeccables, offrent un face-à-face implacable et une concurrence dangereuse. Un classique en puissance !