Votre avis sur Black Dog ?
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Bel objet cinématographique dont l’histoire se déroule dans une atmosphère d’étrangeté et d’inquiétude, dans un décor presque apocalyptique où les hommes sont à peine plus humains que les chiens qui ont envahi la ville décrépite.
Le film ne m’est pas apparu très séduisant lors de la projection, parfois je l’ai trouvé un peu aride (comme le paysage dans lequel il se situe, aux confins du désert de Gobi) puis lentement il infuse dans notre cerveau plusieurs jours après l’avoir vu, laissant cette impression générale caractéristique d’un grand film.
Le film ne m’est pas apparu très séduisant lors de la projection, parfois je l’ai trouvé un peu aride (comme le paysage dans lequel il se situe, aux confins du désert de Gobi) puis lentement il infuse dans notre cerveau plusieurs jours après l’avoir vu, laissant cette impression générale caractéristique d’un grand film.
Quelle puissance !
Entre les plans désertiques à couper le souffle et une amitié hors norme sur fond de Pink Floyd.
Magistral !
Entre les plans désertiques à couper le souffle et une amitié hors norme sur fond de Pink Floyd.
Magistral !
Une vie a l’environnement totalement étranger mais reconnu _ superbe cinématographie et personnages. Iconoclastes c’est un dessin animé une bande dessinée en action. Attachant et intrigant on est bien ! Avec cette histoire, un très beau film
J'avoue ne pas avoir réellement accroché à ce film, trop lent et sinistre pour moi...
Des images de désolation, un bourg qui semble se mourir aux confins du monde, des paysages tristes...
On comprend que Hu Guan nous montre l'arrière-cour de la Chine urbaine et moderne, celle qui organise les jeux olympiques en 2008. Les trains qui traversent régulièrement, au loin, le paysage nous indique bien que ce bourg minable est un maillon -certes très faible et à la vocation économique bien floue et incertaine- d'un ensemble qui, au loin, est efficace.
Lang revient donc sur les lieux où il a connu une petite gloire locale mais où il n'est pas le bienvenu pour tous. On pense assez bizarrement à Shimoni d'Angela Wanjiku Wamai, avec le retour du condamné au contact avec les proches de sa victime, mais, dans le cas de Black Dog, le mutisme total de Lang -un choix artistique néanmoins intéressant- permet encore moins de comprendre ses sentiments. Il se réfugie en fait auprès de ce chien noir -excellemment joué !- sans qu'aucun dialogue ne permette d'exprimer son sentiment sur ce qui s'est passé et avait provoqué son départ...
Tours 13 mars 2025
Des images de désolation, un bourg qui semble se mourir aux confins du monde, des paysages tristes...
On comprend que Hu Guan nous montre l'arrière-cour de la Chine urbaine et moderne, celle qui organise les jeux olympiques en 2008. Les trains qui traversent régulièrement, au loin, le paysage nous indique bien que ce bourg minable est un maillon -certes très faible et à la vocation économique bien floue et incertaine- d'un ensemble qui, au loin, est efficace.
Lang revient donc sur les lieux où il a connu une petite gloire locale mais où il n'est pas le bienvenu pour tous. On pense assez bizarrement à Shimoni d'Angela Wanjiku Wamai, avec le retour du condamné au contact avec les proches de sa victime, mais, dans le cas de Black Dog, le mutisme total de Lang -un choix artistique néanmoins intéressant- permet encore moins de comprendre ses sentiments. Il se réfugie en fait auprès de ce chien noir -excellemment joué !- sans qu'aucun dialogue ne permette d'exprimer son sentiment sur ce qui s'est passé et avait provoqué son départ...
Tours 13 mars 2025
Le film marque d’abord par ses décors et sa photographie, en portant un regard unique sur un territoire chinois peu montré au cinéma. Zone désertique, ville en déclin avec bâtiments abandonnés, lieu de fête foraine lunaire, zoo dépeuplé, chiens errants… Même si la volonté politique est au nettoyage, à la démolition et à la réindustrialisation, un vent décadent et absurde souffle sur ce territoire. Avec à la clé quelques séquences superbes de « fin du monde » : les chiens figés dans le crépuscule, laissant passer la moto du personnage principal ; la libération des animaux du zoo… Ces séquences, et d'autres, sont magnifiquement photographiées.
Côté scénario, on est surpris par quelque chose qui touche au western, avec le retour d’un paria sur les lieux de son passé, un mélange de rédemption et de règlement de comptes, dans le vent et la poussière. Surpris aussi par une tonalité dramatique qui joue beaucoup sur les revirements de situation. Où les ennemis peuvent devenir des amis. Où la rudesse peut se teinter de tendresse et même verser dans la compassion. Sans exclure quelques touches burlesques. Dans ce canevas étonnant, il y a probablement trop d’éléments narratifs (la relation avec la danseuse de fête foraine, la fin du rapport père-fils, le sauvetage du boucher Hu…), ce qui confère au tableau d'ensemble un aspect un peu disparate. Mais l'histoire de la relation entre les deux personnages centraux, homme et animal abîmés par la vie, est belle et touchante. Avec un chien incroyablement expressif.
Côté scénario, on est surpris par quelque chose qui touche au western, avec le retour d’un paria sur les lieux de son passé, un mélange de rédemption et de règlement de comptes, dans le vent et la poussière. Surpris aussi par une tonalité dramatique qui joue beaucoup sur les revirements de situation. Où les ennemis peuvent devenir des amis. Où la rudesse peut se teinter de tendresse et même verser dans la compassion. Sans exclure quelques touches burlesques. Dans ce canevas étonnant, il y a probablement trop d’éléments narratifs (la relation avec la danseuse de fête foraine, la fin du rapport père-fils, le sauvetage du boucher Hu…), ce qui confère au tableau d'ensemble un aspect un peu disparate. Mais l'histoire de la relation entre les deux personnages centraux, homme et animal abîmés par la vie, est belle et touchante. Avec un chien incroyablement expressif.
Film très superficiel. Aucune idée n'est développée. Les questions posees au debut du film n'ont aucune reponse. Les images, notamment les animaux, sont probablement générés par IA.
Film époustouflant de beauté, de philosophie, de politique en filigrane, d’analyse raffinée de la société chinoise, et internationale ?, en devenir, d’un monde qui change comme le temps d’une éclipse, d’une perte de repères anciens rassurants, d’un effacement des rapports humains à vous laisser sans voix. Bouleversant, rare chef d’œuvre sans prétention mais plein de profondeur, de subtilité et de délicatesse. Des références légères à d’anciens chefs d’oeuvres asiatiques ou européens voire américains. Waouh, une merveilleuse gifle qui vous réveille ou vous éveille. A ne zapper sous aucun prétexte.
Film magnifique, envoûtant, grande cohérence des partis pris de realisation. Bande son et images sont d'une grande beauté, les acteurs et les animaux sont magnifiques.
Contrairement à l'avis général je n'irai pas jusqu'à 4 étoiles, mais j'avoue que cet objet filmique est superbement photographié, C'est un peu déroutant, on ne saisi pas tous les comportements des protagonistes mais tout compte fait on s'en fiche un peu. A voir sans a priori.
Deux solutions : soit je me suis fait encore avoir par les critiques dithyrambiques et j'ai donc raison de trouver ce film trop long, mal fichu et sans grand intérêt, soit je suis complètement passé à côté d'un chef d'œuvre, si j'en crois ces mêmes critiques !!!
Quel film ! Apre et envoûtant. Le chien et le taiseux (a-t-on jamais vu un protagoniste ouvrir aussi peu la bouche ?). Le désert de Gobi. La poussière. La terre. Chiens et minéraux. Combat pour rester digne. Comment trouver un langage original pour commenter pareil film ?
Un film d’une incroyable beauté formelle accompagnant un propos universel. Deux morceaux de Pink Floyd en guise de bande son.
Ambiance incroyable aux couleurs du désert de Gobi et d’une société qui part à vau-l’eau. Entre un Lang taiseux, des chiens errants, un cirque mystérieux, un zoo irréel et les jeux olympiques de Pékin 2008, une vengeance absurde peine à aboutir. Tout cela est incroyable mais n’évite pas que l’on s’ennuie un peu.
Je retiens surtout de ce film qu'il a duré trop longtemps pour que je puisse aller au restau après ; qu'il était donc bien trop long...Je ne suis pas contre les films longs quand ils ont quelque chose à dire, là je cherche encore.
Il y a de bonnes choses notamment cette ville mourante, genre ville du far west après la fin de la ruée vers l'or, mais bon sur les péripéties du chien et du héros, ça m'a laissé un peu froid.
Il y a de bonnes choses notamment cette ville mourante, genre ville du far west après la fin de la ruée vers l'or, mais bon sur les péripéties du chien et du héros, ça m'a laissé un peu froid.
C'est beau comme un coucher de soleil sur une décharge. La Chine Intérieure à l'orée du Gobi avec son climat, ses gens et son bestiaire. Juste à l'ouverture des Jeux Olympiques à Pékin, même fuseau horaire, même politique d'urbanisation, même idiome. Magnétique.